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Staline élimine son rival

Publié le 30/08/2020

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Homme d’État soviétique, né à Gori (Géorgie) en 1879. Militant socialiste dès l’âge de 20 ans, Staline en avait 26 lorsqu’éclata la révolution de 1905. C’est à cette époque qu’il rencontra Lénine dont il avait attiré l’attention par ses actions avec les bolcheviks du Caucase. En 1912, appelé au Comité central du parti, il dirigea le journal la Pravda avec Molotov. A partir de 1917 et bien que n’ayant aucun rôle décisif, il s’insinua parmi les membres de l’équipe dirigeante. Commissaire aux Nationalités, il se consacra à la guerre civile, accaparant sans bruit de multiples fonctions. En 1921, il contrôlait tous les cadres communistes de la nation. À la différence des autres révolutionnaires, il s’était préparé à l’exercice du pouvoir. En conséquence, il était prêt pour forger les rouages du nouvel appareil destiné à diriger le pays. Secrétaire général du parti en 1922, il inquiéta Lénine qui, en guise de testament, donna pour conseil à ses successeurs « d’ôter Staline du poste de secrétaire général car il détient des pouvoirs considérables que sa brutalité rend inquiétants ». Lénine mort (1924), Staline s’imposa. En 1930, ayant écarté ses concurrents, il entreprit la révolution intérieure: collectivisme total et industrialisation à outrance, sans tenir compte des masses humaines utilisées et broyées à cette fin. Il brisa toute résistance, d’où qu’elle vînt, couvrant le pays de camps de concentration et envoyant à la mort, pêle-mêle, des millions d’individus. En 1934, il était à la tête du nouvel État « démocratique » où se développa un appareil répressif sans précédent. Ce fut l’époque des grandes « purges » au sein du parti comme dans l’armée (exécution de 35 000 officiers). À la veille de la Seconde Guerre mondiale, menacée par le Japon, épuisée par les réformes internes et par les déportations, l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) multiplia ses avances à l’Allemagne. Le 23 août 1939, elle signait avec ce pays le pacte de non-agression, jetant le trouble dans les partis communistes des autres pays. Quand le 22 juin 1941, les troupes nazies envahirent la Russie, Staline prit le commandement suprême. Plus tard, avec les premiers succès de l’Armée rouge, il commença à montrer des exigences sur l’organisation du monde de l’après-guerre et les manifesta aux conférences de Téhéran (novembre 1943) et de Yalta (février 1945). En 1945, malgré les efforts des Alliés de l’Ouest pour contenir ses désirs expansionnistes, il imposa sa volonté en établissant le communisme jusqu’au cœur de l’Europe par le système des pays « satellites » modelés à l’image de l’URSS. Opposé au plan Marshall (1947), il rétablit la IIIe Internationale (Komintern) qu’il avait dissoute pour tromper ses alliés de l’Ouest sur ses véritables intentions. Après quoi, il isola son pays derrière un « rideau de fer », selon l’expression de Churchill, engendrant ainsi ce qui prit le nom de « guerre froide ». Dans les derniers temps de son existence, le culte rendu à sa personne atteignit à des proportions inouïes. Quant à lui, atteint d’une méfiance pathologique, il multiplia à nouveau poursuites et persécutions et s’apprêtait à de nouvelles purges quand il mourut d’une hémorragie cérébrale, le 5 mars 1953.


STALINE Joseph (pseud. de Joseph Vissarionovitch Djougatchvili). Homme d’Etat soviétique. Né à Gori (Géorgie) le 21 décembre 1879, mort à Moscou le 5 mars 1953. Fils d’un ouvrier cordonnier de Tiflis, Staline entre au séminaire en 1893 et lit Marx en secret. En 1898, il adhère au Parti social-démocrate russe. Expulsé du séminaire, il fait de l’agitation politique et est déporté en 1903 en Sibérie. Tel est le début d’une carrière politique qui, après la révolution de 1917, mène le jeune séminariste au sommet de la hiérarchie révolutionnaire russe et en fait, dès les années 1930, le maître absolu de l’U.R.S.S. Figure adulée, puis controversée, puis finalement rejetée, Staline n’en reste pas moins l’un des hommes qui ont marque le destin du communisme au XXe siècle. Comme Lénine, comme Trotski, Staline était — ou voulait être — un théoricien. Homme d’action, il a également écrit. On a rassemblé dans des Œuvres complètes tous les textes — articles et conférences — qu’il a consacrés au marxisme, à « l’édification du socialisme » ou à la pratique révolutionnaire, notamment Des principes du léninisme (1924), A propos du marxisme en linguistique (1950). Il est toujours difficile de juger des textes rédigés presque toujours dans le feu de l’action. Staline, dans ses écrits, reprend et systématise le léninisme, avec une vision souvent manichéenne et mécaniste de la lutte des classes, de la dialectique, de l’Etat et du prolétariat. Il s’oppose tout particulièrement aux thèses trotskistes sur la révolution permanente. Ses textes ont la fougue de l’orateur et la concision brutale de l’homme politique ; ils se montrent plus soucieux d’affirmer que de démontrer, comme en témoigne le célèbre texte sur la linguistique, où Staline avance de manière tranchante que le langage, loin d’être une superstructure (comme le droit ou la religion), est de nature « neutre », comme les machines et les outils techniques. On peut considérer les œuvres du « Petit Père des Peuples » comme un moment — historiquement essentiel — de la pensée marxiste, moment où elle devient, sans doute à l’encontre des intuitions de Marx, un instrument idéologique puissant, mais entaché de dogmatisme.

« Staline élimine son rival Au Mexique où il vit en exil, Trotski est victime le 20 août 1940 d'une tentative d'assassinat à laquelle il succombe le lendemain.

L'attentat a été commis par un Espagnol, Ramon del Rio Mercader, qui a agi pour le compte de l'Union soviétique. Quelques mois auparavant, Mercader était parvenu sous une fausse identité à pénétrer dans la villa de Trotski, située à Coyoacán, une petite ville près de Mexico, en se liant d'amitié avec une femme de service.

Le 24 mai 1940, des agents soviétiques tentent une première fois de l'assassiner, mais sans succès. Le 20 août 1940, Mercader parvient à ses fins en lui assénant un coup de piolet. Trotski succombe le lendemain de ses blessures. A la mort de Lénine en 1924, Staline, qui est alors secrétaire général du comité central du Parti communiste d'Union soviétique, s'efforce de s'imposer comme maître absolu.

Les rivalités entre Trotski et Staline éclatent au grand jour. Trotski, qui est commissaire du peuple à la Guerre, se fait le défenseur de la "révolution permanente"; le développement de l'Union soviétique n'est qu'une étape de la révolution mondiale.

Staline veut, à l'inverse, faire de l'Union soviétique un puissant Etat communiste, initiateur de la révolution mondiale. Staline fait expulser Trotski du Parti communiste, en 1927, et l'envoie deux ans plus tard en Sibérie, avant de le bannir d'Union soviétique en 1931.

Trotski se réfugie en Turquie, lançant une campagne internationale contre Staline, qu'il considère comme le "traître de la Révolution russe".

Après avoir échappé de justesse à un incendie criminel, Trotski se rend en France puis en Norvège avant de s'installer en 1937 au Mexique.

En 1938, il fonde la IVe Internationale, dirigée ouvertement contre l'Union soviétique. Les autorités soviétiques rejettent toute responsabilité dans l'attentat contre Trotski.

Son auteur Mercader sera condamné le 16 avril 1943 à vingt ans de réclusion.. »

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