Databac

SRI LANKA AU XXe SIÈCLE

Publié le 24/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SRI LANKA AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 623 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Article encyclopédique SRI LANKA AU XXe SIÈCLE Île de l’océan Indien, Sri Lanka, ancienne Ceylan (jusqu’en 1972), se situe dans le prolongement direct de la péninsule indienne, au plan géographique comme civilisationnel et culturel.

La colonisation européenne commence avec les Portugais, au xvie siècle, qui se contentent de fonder des comptoirs.

L’arrivée des Hollandais, au milieu du xviie siècle, transforme l’île en colonie d’exploitation.

Mais, c’est la colonisation britannique commencée en 1796 qui opère le changement décisif. Possession britannique. Dès 1815, le nouveau colonisateur réussit à conquérir le célèbre royaume cinghalais de Kandy - et à le conserver malgré une grande insurrection en 1817-1818.

L’expansion des cultures d’exportations (cannelle, café et surtout thé- le toujours fameux « thé de Ceylan » - puis, au xxe siècle, l’hévéa, sans oublier la culture du cocotier) va de pair avec le développement du commerce et la concentration des capitaux.

De grandes compagnies sont créées, sises en Europe.

Leur gestion financière est assurée par des agences (managing agencies) installées à Colombo et en Inde.

Cet incontestable développement économique s’effectue au prix de bouleversements sociaux.

Pour entretenir et cultiver les immenses plantations de thé, les grands propriétaires font venir de l’Inde du Sud, du pays tamoul en particulier, des travailleurs immigrés qui, chassés de chez eux par la famine, acceptent les conditions proches de la servitude que refusaient précisément les Cinghalais.

Cette population tamoule « immigrée » représentait au moment de l’indépendance (1948) environ 12 % de la population de l’île.

Elle constitue un peuple tamoul « différent », qui sera pris en étau dans le conflit qui opposera, à partir de 1983, le pouvoir cinghalais aux Tamouls cinghalais « historiques ». La colonisation britannique a forgé, comme ce fut le cas en Inde, une élite intellectuelle de bonne classe à majorité bouddhiste et cinghalaise qui s’imposera progressivement comme classe politique dirigeante.

L’accès à l’autonomie interne avec un système représentatif fondé sur le suffrage universel (1931) constitue une évolution politique déterminante.

La Seconde Guerre mondiale - où Ceylan sert de point d’appui stratégique dans la guerre du Pacifique - ouvre la voie de l’indépendance, laquelle est proclamée en février 1948.

La nouvelle république, qui emprunte au style du parlementarisme britannique, s’inscrit dans la continuité d’une politique de développement (agriculture, éducation), engagée à l’époque de l’autonomie interne sous la direction du Premier ministre Don Stephen Senanayake (1884-1952), leader du Parti de l’unité nationale (UNP), lequel incarne à l’époque un conservatisme « éclairé ». L’option socialiste. En 1956 est opéré un brutal changement politique à la suite de la victoire de la gauche aux élections.

Salomon Bandaranaïke (1899-1959) devient Premier ministre avec l’appui de la communauté bouddhiste cinghalaise.

Il a fait des concessions à cette dernière, notamment sur le plan culturel : le cinghalais remplace l’anglais comme langue officielle et devient prioritaire dans les programmes scolaires.

À la suite de son assassinat (1959), sa veuve, Sirimavo Bandaranaïke. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles