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Sport et dopage

Publié le 17/05/2020

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« Français Le dossier réunit 4 documents portant sur le thème du sport et du dopage .Un premier texte ,intitulé , écrit par Michel Ricard ,publié en 1999, nous explique que lapratique du dopage est courante dans tous les domaines,mais que dans le sport elle est montrée du doigt parce-qu'elle entache l'image du pureté associé au sport.

Dansle second texte intitulé >, publié en 1989 , Antoine Hamont retrace rapidement l'histoire du sport , et observe qu'avec la proféssionalisation de celui-ci , laspécialisation et l'esprit de compétition se généralisent, induisant la pratique du dopage.

Dans le troisième texte intitulé >, publié en 1965 ,Henry De Montherlantexalte la poésie du sport bien qu'objet de critique fréquente, une poésie qui réside dans le plaisir de la pratique , dans la beauté de l'épanouissement du corps.

Ledocument quatre est un dessin de Blachon , publié en 1999, qui remet en cause l'efficacité et l'intégrité des commissions anti-dopage et dénonce le laxisme des juges.Ce dossier nous permettra donc de nous interroger sur la définition même du dopage, sur les motivations qui poussent les sportifs à y recourir, avant d'envisager seseffets et enfin les moyens d'en enrayer l'usage.

Pour répondre a cela nous étudierons dans une premier temps les lien qu'il y a entre le sport et le dopage , puis dans unsecond temps nous verrons quels sont les effets du dopage et si celui-ci n'entache pas les valeurs du sports . Le terme dopage et cette pratique ne pouvaient entrer dans les conceptions d' Henry de MONTHERLANT qui dissociait nettement exercice corporel pour le seulplaisir des performances et records.

Désormais, le sportif est l'objet d'une attention de tous les instants dans tous les domaines de sa vie, note Antoine HAMON.

Lesport est le domaine de la détection et de la préparation des champions.

L'on assiste alors à un développement considérable des substances qui augmentent lespossibilités physiques des sportifs, le dopage est à mi-chemin entre la drogue et le médicament.Il n'empêche que le recours à ces substances dérange le mythe de la pureté du sport, qu'exaltait Henry de MONTHERLANT qui y voyait le contact retrouvé avec lanature.

Le dopage va également à l'encontre de l'idée de concurrence loyale qui en fait la valeur, soutient Michel RICARD : seul celui que la nature a doté decapacités supérieures a le droit de gagner, contrairement à ce qui se passe dans la société civile où c'est la différence de classe sociale qui fait la différence entre lesindividus.

Antoine HAMON montre à son tour que le dopage réintroduit une inégalité entre les concurrents, inégalité déjà présente dans leurs conditions depréparation.

Un État se doit de sanctionner cette injustice, de tenter de rendre les citoyens égaux devant la loi à défaut de les rendre tous capables des mêmesperformances ; ce que tendraient à faire les commissions devant lesquelles comparaissent les sportifs soupçonnés de dopage, et dont BLACHON dénonceironiquement l'impuissance.Mais s'il sait que son comportement est hors la loi, pourquoi le sportif, si attaché par sa pratique au respect des règles a-t-il recours au dopage ? Le problème doitd'abord être considéré dans la société en général.

Après tout, le sportif est aussi le citoyen ordinaire d'une société qui valorise la réussite de celui qui sait toujours sedépasser, plus que de celui qui se contente d'obéir.

Le problème de l'individu dans notre société est qu'il doit pouvoir prouver et se prouver qu'il peut tout.

Lessubstances chimiques facilitent ceci et Michel RICARD cite le cas d'hommes politiques, de musiciens, de chanteurs qui se dopent ordinairement pour soutenir uneffort particulièrement intense et que BLACHON n'aurait pas montrés comparaissant en justice.Le sportif subit cette loi avec encore plus de pression.

N'importe qui, recourt à des anxiolytiques ou anti-dépresseurs pour surmonter les épreuves auxquelles lasociété le confronte.

La carrière du sportif, mot étranger à la pensée de Henry de MONTHERLANT, carrière brève et difficile, le contraint à un entraînementintenssif ; tous exigent de lui des performances renouvelées, et lui des récompenses immédiates à ses efforts.

Michel RICARD ajoute que son engagement dans uneéquipe et son salaire dépendent de ses résultats.

Seules des substances chimiques vont lui permettre d'atteindre ses objectifs .

S'il veut gagner, il n'a pas le choix, pas laliberté de refuser des produits qui permettront à ses concurrents de le dépasser.De plus, les effets du dopage dans l'immédiat au moins semblent des plus bénéfiques.Henry de MONTHERLANT soulignait déjà que le sport relevait du plaisir physique .

Le recours à des substances chimiques accroît cette satisfaction devant soncorps devenu tout puissant, le sportif goûte alors cette illusion du bien-être qu'apporte le médicament à n'importe quel individu.

Il dépasse enfin ses limites naturelles,et augmente ses possibilités physiques, comme le confirme Antoine HAMON et il ne saurait s'en priver si BLACHON a raison lorsqu'il montre le laxisme descommissions de contrôle.Mais Michel RICARD et Antoine HAMON s'accordent à envisager les dangers pour la santé du sportif à plus ou moins long terme, d'autant que selon ce dernier,nombre de sportifs mal informés avalent n'importe quoi.

La prise importantes de ces substances peuvent provoquées une dépendance psychologique qui va pousser lesportif à consommer toujours davantage de ces produits, comme toute personne soumise à une conduite addictive qui consomme à outrance des médicaments,drogues ou substances artificielles.La société doit donc sauvegarder à la fois la morale du sport et la santé des sportifs.

De nombreux contrôles sont mis en place,mais les auteurs qui les évoquent s'accordent à reconnaître leur inefficacité.

D'une part, BLACHON montre une commission d'experts qui, par facilité ou impuissancese contente de la parole du sportif pour le blanchir de tout soupçon.

Certes, nous dit Michel RICARD, des listes de produits interdits existent, mais les contrôless'avèrent inopérants et Antoine HAMON se demande où fixer la limite des effets entraînés par l'usage des produits dopants.

Jusqu'où la loi peut-elle entraver la libertédu sportif, questionne-t-il encore.

La répression se révèlera inefficace , Antoine HAMON note l'issue imprévisible semble résider dans la surveillance médicalerégulière du sportif pour prévenir tout risques majeur.

Peut-être alors le sportif renouera-t-il avec le plaisir cher à Henry de MONTHERLANT.

Et peut-être le ferait-il volontiers si la société lui offrait à long terme une intégration sociale réussie pour la vie entière et non dans la réussite du moment, suggère Antoine HAMON.

Il estdonc moins facile qu'il n'y paraît de condamner sans nuance le recours du sportif actuel à des produits de dopage.

Entre la drogue et le médicament, certes ilsentachent l'éthique sportive mais le sportif d'aujourd'hui peut-il respecter une loi mal faite qui punirait l'obéissant ? Les médecins doivent en tous cas être entenduspour que le sportif bénéficie du même droit à la santé que ses concitoyens. Nous avons pu voir précédemment que les sportifs sont obligés de consommés des produits dopant si ils veulent concurrencer les autres et rester a leur meilleurniveau.

Nous pouvons effectivement remarqués que les sportifs sont poussés a la consommation de ces produits dopant car ni les médecins ni la justice font en sortentqu'ils n'en consomme plus.. »

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