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Sophie Taeuber-Arp1889-1943Peintre, sculpteur et décorateur suisse.

Publié le 22/05/2020

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« Sophie Taeuber-Arp 1889-1943 Peintre, sculpteur et décorateur suisse.

Après des études à Saint-Gall (1907-1910), Munich et Hambourg (jusqu'en 1913), Sophie Taeuber se réinscrit à Munich, où elle termine brillamment sa formation, notamment en tissage et en architecture intérieure.

En 1915, elle se fixe à Zurich, où elle est nommée professeur de textile (jusqu'en 1929) et rencontre Jean Arp lors de l'exposition où il présente des broderies à la galerie Tanner.

Ils prennent part aux soirées dada du célèbre Cabaret Voltaire.

Dès le 2 avril 1916, Sophie s'y produit comme danseuse (incognito, pour ne pas choquer les autorités de son école), y interprète des danses d'inspiration “ soudanaise ”, mais aussi des danses “ cubistes ”.

Le couple est invité, à la même époque, à participer aux travaux du club psychologique C.

G.

Jung.

En 1917, elle s'associe à la filiale suisse des Wiener Werkstätte, puis participe en 1918, de manière originale, au dadaïsme avec ses marionnettes pour le Roi Cerf .

Elle expose avec les expressionnistes à la Kunsthaus de Zurich en 1919 et crée la chorégraphie du Schwarzer Kakadou dans des décors de Richter et Arp.

L'année suivante, elle expose à Berne, Bâle et Zurich avec le groupe Das Neue Leben (la Nouvelle Vie) qui vise à intégrer l'art abstrait dans la vie quotidienne.

Elle montre ses modèles au couturier Paul Poiret et fréquente les Schwaller, des théosophes qui lui demandent de dessiner ses premiers meubles pour leur villa à Saint-Moritz.

Elle épouse Arp en 1922.

Désignée comme membre du jury pour l'Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, à Paris, elle retrouve les dadaïstes français ainsi que Hugo Ball et Hannah Hoech.

Pour obtenir un visa français, Arp doit résider en Alsace, et c'est à Strasbourg que le couple entre en contact avec les frères Paul et André Horn qui les chargent de la restauration de leurs habitations privées, de l'hôtel Hannong et surtout, avec Van Doesburg, du complexe de loisirs l'Aubette (1926-1928).

En 1928, Sophie rénove la galerie de Camille Goemans, à Paris, mais surtout elle dessine et fait réaliser la maison-atelier de Clamart (siège de l'actuelle fondation Arp).

Le couple prend part, en 1929, aux réunions de Seuphor, où naissent les premiers Documents de l'Esprit nouveau , préfigurant les groupes cercle et carré (1930) et Abstraction-Création (1931).

Les Arp exposent avec ces deux mouvements, et Sophie fait partie du comité d'Abstraction-Création jusqu'en 1934.

Sa notoriété internationale s'établit définitivement à partir de 1937, lors de l'exposition “ constructivistes ” au Kunstmuseum de Bâle.

La même année, elle s'associe à l'Alliance des peintres suisses modernes avec Max Bill.

En 1940, les Arp fuient les troupes allemandes, d'abord à Nérac, auprès de Gabrielle Picabia, puis à Annecy, chez Peggy Guggenheim, et enfin à Grasse, chez les Magnelli (1940-1942). Malade, Sophie doit se faire soigner à Zurich.

Elle meurt accidentellement au domicile de Max Bill, asphyxiée par les émanations d'un poêle à charbon, en 1943.

D'une grande discrétion, Sophie Taeuber-Arp est néanmoins une pionnière de l'art abstrait.

Ses œ uvres ont traversé les courants les plus novateurs de son époque, tout en sachant conserver un style et un charme très personnels, faits de subtilité et d'humour.

Son art semble avoir tiré sa force de la vitalité des traditions populaires, notamment des motifs géométriques du textile slave et suisse, mais aussi des peuples d'Afrique et d'Amérique.

Son œ uvre, caractérisée par des formes géométriques rectangulaires et répétitives, toujours de couleurs vives, oscille vers les années trente entre des compositions statiques, dynamiques ou asymétriques, puis s'oriente vers des reliefs (1937-1938), parfois à espaces multiples (1938-1939).

Sa dernière période est celle des lignes colorées, ondulantes et serpentines qui s'organisent en grappes libres et évoquent le déroulement rythmé et syncopé de la danse. À partir de 1935, Sophie Taeuber n'a cessé d'écrire, pour des revues, mais aussi en vue. »

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