Somalie (1991-1992)
Publié le 24/09/2020
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«
Somalie (1991-1992)
Le président du Congrès de la Somalie unifiée (USC), le général Hassan Farah
Aydeed, n'a pas accepté les conclusions de la conférence de Djibouti tenue en
juillet 1991; celles-ci entérinaient la nomination d'Ali Mahdi, président
intérimaire depuis janvier 1991, à la présidence de la république pour deux ans
et ne reconnaissaient pas le rôle primordial joué par certains fronts armés dans
la chute du régime de Siyad Barre, en janvier 1991.
Les désaccords sur le
partage des pouvoirs entre Aydeed et Ali Mahdi ont été relayés par des rivalités
claniques à l'intérieur de la famille Hawiye représentée dans l'USC, et par une
politique italienne interventionniste et déséquilibrée (l'Italie a été puissance
coloniale de la Somalie du Sud, tandis que le Nord était britannique).
Ils ont
abouti à des affrontements en septembre, qui ont duré quatre jours, puis,
surtout, de la mi-novembre au début mars.
Ces violences ont fait plus de 14 000
morts et de 27 000 blessés.
En avril, le dictateur déchu lança une offensive vers Mogadiscio, la capitale,
escomptant trouver des adversaires affaiblis par leurs luttes internes.
Sa
déroute fut telle qu'il dut se réfugier au Kénya et ne paraissait plus capable
de peser militairement en Somalie.
Le général Aydeed sortit renforcé de cette
bataille, alors qu'Ali Mahdi, qui avait déjà subi un revers militaire à
Mogadiscio durant l'hiver, voyait ses partisans se diviser et sa position
considérablement s'affaiblir.
Dans le même temps, les combats reprenaient aux
environs de Kismayo entre alliés de Aydeed et de Siyad Barre.
Après des mois de quasi-anarchie, les habitants de Mogadiscio tentèrent au
printemps de s'organiser pour la réception de l'aide humanitaire promise lors de
la médiation entreprise par l'ONU en février 1992: un semblant de police était
réorganisé alors que le cessez-le-feu était respecté.
Cette amélioration de la
situation, peut-être fragile, devait permettre aux premiers secours d'arriver
dans la capitale où des milliers de personnes souffraient de la famine.
Ailleurs, dans le sud de la Somalie, la sécurité demeurait meilleure, bien que
plusieurs accrochages se fussent produits entre les fronts armés et le mouvement
islamiste qui a connu une forte progression durant cette période.
Une nouvelle
"conférence de réconciliation nationale" était même annoncée par les Nations
unies, particulièrement optimistes.
Le nord du pays, le Somaliland, a connu un calme relatif dans les mois qui
suivirent le renversement de Siyad Barre.
Le Mouvement national somalien (SNM)
qui s'était érigé en gouvernement n'a pas réussi à obtenir le soutien
international nécessaire à la reconstruction d'une région dévastée par la
guerre, à cause de son incapacité à contrôler ses combattants, d'un banditisme
très vivace, et de la réticence de la communauté internationale à soutenir sa
décision d'indépendance unilatérale.
La pénurie de ressources a exacerbé
certaines contradictions latentes au sein de la direction du SNM et les tensions
entre des clans qui avaient participé très inégalement à la lutte contre le
dictateur.
Des affrontements à Berbera et Burao ont manifesté l'éclatement du
SNM, malgré plusieurs tentatives de médiation entreprises par des voies
traditionnelles ou par des personnalités respectées..
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