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Slovaquie (2001-2002): Manque de cohésion au sein du gouvernement

Publié le 23/09/2020

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« Slovaquie (2001-2002): Manque de cohésion au sein du gouvernement Le gouvernement de coalition de Mikulas Dzurinda s'est consacré à la stabilisation de l'économie et de la vie politique, condition pour qu'augmentent les chances, pour la Slovaquie, d'entrer dans l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) et l'Union européenne (UE).

Il a réussi le remaniement de la Constitution de 1992 devant faciliter l'harmonisation de la législation avec celle de l'UE.

Avec les élections de décembre 2001 aux conseils régionaux a débuté la décentralisation progressive du pouvoir décisionnel du centre vers les communes et les régions.

La fin des privatisations des grandes banques et des assurances a permis la stabilisation de l'économie, l'élimination du clientélisme politique et de la corruption.

La privatisation de Gaz de Slovaquie, important outil de transport du gaz russe vers l'Europe occidentale, pour 2,7 milliards de dollars, a fourni les moyens de réformer l'assurance retraite.

Cependant, le niveau de vie ne s'est pas sensiblement modifié, le taux de chômage dépassait 19 % début 2002 et la baisse des salaires réels n'a cessé qu'au début de 2002.

La crise des services de santé et de l'enseignement s'est poursuivie. Les réformes ont été freinées par le manque de cohésion de la coalition au pouvoir.

À l'approche des législatives de septembre 2002, tous les partis du gouvernement se sont ou effondrés ou scindés, à l'exception du Parti de la coalition hongroise.

La scission a marqué aussi le Parti national slovaque, d'opposition.

Deux nouvelles formations gagnaient du terrain, Orientation de Robert Fico, populiste se réclamant de la «troisième voie» de Tony Blair, et l'Alliance du nouveau citoyen de Pavel Rusko, située au centre.

Mais le parti préféré des Slovaques (autour de 30 % de faveurs dans les sondages) restait le Mouvement pour une Slovaquie démocratique de l'ancien Premier ministre Vladimir Meciar.

Celui-ci regroupe des tendances très hétérogènes si bien qu'il ne peut trouver de formation partenaire au Parlement européen.

Inacceptable pour les dirigeants occidentaux, V.

Meciar n'allait probablement pas diriger le futur gouvernement. Au cours des discussions préliminaires à l'entrée dans l'UE, la Slovaquie a réussi à combler son retard par rapport aux trois autres pays de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque).

Une certaine tension avec la Hongrie a été provoquée par l'adoption unilatérale, à Budapest, d'une loi sur les Hongrois de l'étranger (qui leur confère certains privilèges en Hongrie), et par la revendication par la droite nationaliste hongroise de l'abolition des décrets de 1945 du président Eduard Benes ordonnant l'expropriation des Allemands et des Magyars, ce que la Slovaquie et la République tchèque refusent catégoriquement. La défaite électorale de cette droite en avril 2002 allait contribuer à la détente entre les deux peuples voisins.. »

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