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SIMON VESTDIJK

Publié le 16/05/2020

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VESTDIJK Simon. Romancier, essayiste et poète néerlandais. Né à Harlingen le 17 octobre 1898, mort à Utrecht le 23 mars 1971. Après des études de médecine à Amsterdam, il se consacre bientôt exclusivement à la littérature. Son œuvre se caractérise par une diversité et une abondance inégalées dans les lettres néerlandaises. Il y distingue lui-même plusieurs catégories. Tout d’abord les romans autobiographiques, appelés « romans d’Anton Wachter », du nom du personnage central : Le Retour vers Ina Damman [ 1934], Saint Sébastien [ 1939], Substituts pour Murk Tuinstra [1940], L’Autre Ecole [1948], La Coupe de l’amour [ 1957], L’Oiseau libre et ses cages [1958], Les Rides d’Esther Ornstein [1959], La Dernière Chance [1960]. La peinture de caractères et l’évocation du monde contemporain se retrouvent dans une série de romans psychologiques, dont certains sont qualifiés par l’auteur de « semi-autobiographiques ». Viennent ensuite quelques romans « historiques » et enfin les romans « fantastiques », dont le plus célèbre est sans doute L’Aubergiste et les vivants [1949]. Citons encore, parmi une centaine de titres : Else Böhler (1935), L’Ami brun [1935], Monsieur Visser descend aux enfers [1936], Le Cinquième Sceau [1937], Les Derniers Jours de Pilate [1938], L’Ile au rhum (1940), Nuits irlandaises [1946], Le Jardin de cuivre [1950], Le Médecin et la fille légère [1960], Un Antoine moderne [1960], Le Coup de Grâce [1964], Message de l’au-delà [ 1964]. Vestdijk est aussi l’auteur de plusieurs recueils de poèmes, rassemblés en un volume en 1971, ainsi que bon nombre d’écrits critiques. Signalons entre autres Mutinerie contre le jour [II vol., 1942, 1947], Le Cavalier polonais [1946], La Cellule brillante [ 1950], Art et Rêve [1958].

« SIMON VESTDIJK né en 1898 AvANT de se consacrer entièrement au journalisme et à la littérature, Vestdijk fit ses études de médecine à l'université d'Amsterdam et fut médecin de bord sur la ligne des Indes.

De ce roman­ cier, poète et essayiste d'une prodigieuse fécondité, son compatriote Adriaan Roland Holst a pu dire qu'li « écrivait plus vite que Dieu n'est capable de lire ».

Il publia ses premiers poèmes dans la revue « Les feuillets libres ».

Pour lui, la poésie est un jeu intellectuel, un monologue aux formes simplifiées et ordonnées, un discours lucide.

Comme la plupart des poètes modernes, il vise à une certaine aliénation de l'esprit afin d'être plus attentif à l'âme des choses.

Mais qu'il traite d'une situation psychique individuelle ou de l'ambivalence de la haine ou de l'amour, il exploite à fond sa connaissance profonde de la psychologie.

Ce qui revient à dire que l'œuvre épique de Vestdijk rejoint le souci d'introspection de sa poésie.

Ce lyrisme est pour ainsi dire la sublimation des états d'âme des héros dont il met en parallèle les gestes extérieurs et intérieurs.

Parmi ses principaux recueils, citons: Vers (1932), Palette rimée (1933), Office aux dames (1934), Enfant rustique et citadin ( 1 936), Fables à craie colorée ( 1 938), Légendes grimpantes et Eau en vue ( 1940), Simplicia et le Vaisseau fantôme (1941), Ascensus ad inferos (1942), Vol de bois (1943) (ces deux recueils en collaboration avec Henkels), le Retour et les Cygnes morts (1943), Allegretto innocente et l'Ultime seconde ( 1 944), Mnémosyne dans la montagne ( 1 946), Thanatos enchaîné ( 1 948), Chansons de Gestel (1949).

Rappelons que ce fut à Gestel (Brabant du Nord) que Vestdijk fut emprisonné sous l'occupation allemande dans un camp d'otages.

En 1950, il publie, en collaboration avec Roland Holst, une série de quatrains intitulée Swordplay, Wordplay, véritable joute poétique; en 1956, une étude en vers, Rembrandt et les anges et, en 1957, un drame en vers, Merlin.

Ses nouvelles et ses romans rattachent Vestdijk au groupe des « Démasqueurs », dont le chef de file fut jadis Multatuli, auteur du chef-d'œuvre Max Havelaar qui, dès 1906, s'érigea contre les méfaits du colonialisme des épiciers, et dont les autres membres sont :Jan Greshoff, Menno ter Braak, Edgar du Perron.

Parallèlement à l'œuvre de John Galsworthy et de Thomas Mann, Simon Vestdijk met l'accent sur l'hypocrisie des bourgeois.

A l'aide de la psychanalyse, il s'efforce moins de juger que d'établir un diagnostic, sorte de radiographie littéraire.

Sa parfaite maîtrise de la langue lui fournit toujours le mot concis et direct.

S'il analyse parfois un peu trop, il ne tombe jamais dans le verbiage ou la description gratuite.

Il ne rêve pas, ne défend pas, n'abat pas, il sonde et montre à la façon d'un anatomiste qui aime la vie.

Vestdijk ne crée pas de types mais illustre les mécanismes humains.

Nul n'échappe à sa can­ dide caméra.

Sa galerie de portraits transparents comprend aussi bien des enfants et des adolescents que l'homme mûr et le vieillard.

Les sages y côtoient les névropathes; les femmes de chambre les grandes dames et les filles légères; les aventuriers les culs de plomb; les empereurs et les évêques les truands.. »

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