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Sierra Léone (2003-2004): Poursuite du processus de stabilisation

Publié le 23/09/2020

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« Sierra Léone (2003-2004): Poursuite du processus de stabilisation Malgré l’instabilité persistante au Libéria et en Côte-d’Ivoire, la Sierra Léone poursuivait son processus de stabilisation, après une guerre civile atroce qui a duré plus de dix ans.

Le président Ahmad Tejan Kabbah a ordonné, le 31 mars 2004, la fermeture officielle du secrétariat de la Commission nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (NCDDR), après avoir constaté l’achèvement du programme de démantèlement de toutes les milices présentes sur le sol national.

Ce programme avait commencé en juillet 1998.

Cette mesure a conforté la déclaration de «fin de guerre» faite par le chef de l’État en janvier 2002. Malgré l’éloignement des périls militaires, le gouvernement restait prudent, continuant de s’appuyer sur la coopération avec le Royaume-Uni (ancienne puissance tutélaire) pour assurer sa sécurité.

Ainsi Londres réaffirmait-il, le 13 mars 2004, son engagement à maintenir une présence militaire tant que le besoin s’en ferait sentir, et même au cas où la Mission des Nations unies en Sierra Léone (Minusil) se retirait.

Le 4 avril suivant, le Conseil de sécurité des Nations unies prolongeait de six mois le mandat de la force de paix et s’engageait à maintenir pendant au moins six mois encore, à partir du 1er janvier 2005, une présence allégée (3 250 hommes contre 5 000 en 2004). L’année 2003-2004 a également été marquée par l’avancement des travaux du Tribunal spécial pour la Sierra Léone, chargé de juger les crimes contre l’humanité commis pendant la guerre civile.

La société civile comme le gouvernement (au même titre que celui des États-Unis) faisaient pression pour que le chef de l’État libérien déchu, Charles Taylor, exilé à Calabar (Nigéria) et protégé par le président Olusegun Obasanjo, comparaisse devant ce tribunal. Jusqu’alors, le procureur du tribunal, l’Américain David Crane, avait inculpé onze personnes, dont neuf sont détenues. Sur le plan régional, le président A.

Tejan Kabbah misait sur la réactivation de l’Union du fleuve Mano, afin de pacifier les relations avec le nouvel exécutif libérien et de renforcer les rapports avec la Guinée (-Conakry).

Il tentait également d’assainir ses relations avec le chef de l’État libyen Mouammar Kadhafi, l’un des plus puissants alliés de l’ancien président libérien C. Taylor, lequel a été pendant longtemps le soutien principal de l’ex-rébellion sierra-léonaise, le Front révolutionnaire unifié (RUF), aujourd’hui transformée en parti politique.. »

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