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SIDOINE APOLLINAIRE(v.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 SIDOINE APOLLINAIRE (v.

430 - v.

487) Gallo-Romain né à Lyon, fils et petit-fils de préfets des Gaules, poète et historien, personnage politique et évêque, il est un des écrivains qui nous renseignent le mieux sur la Gaule du milieu du v· siècle, sur les rapports entre Gallo-Romains, Wisigoths et Francs.

Appartenant à une riche famille de la noblesse sénatoriale, il joue d'abord un rôle politique à Rome.

Marié à la fille de l'empereur A vitus, puis préfet de Rome en 468 au temps de l'empereur Anthemios, il part ensuite pour l'Auvergne afin d'affermir l'autorité romaine dans cette région, pôle de résistance à la pénétration barbare.

C'est alors, vers 470, qu'il est élu évêque de Clermontper saltum, c'est-à-dire sans être encore prêtre.

mais il est aussitôt ordonné et sacré.

Sa vie familiale laïque cesse.

Cependant.

la pression wisigothique s'accentue et quand l'empereur Julius Nepos (473-475), aux abois, donne aux Wisigoths le droit de s'instal­ ler en Auvergne comme ils le sont déjà de la Loire aux Pyrénées et dans la péninsule Ibérique, Sidoine est de ceux qui protestent.

En vain.

Ils arrivent à Clermont.

L'évêque ayant refusé de fuir, il est arrêté et emprisonné près de Carcassonne.

Mais deux ans plus tard, c'est-à-dire un an après la déposition de Romulus Augustule, le dernier empereur de Rome (476), il se rallie au roi des Wisigoths, Euric, demande son pardon et J'obtient.

Ni théologien ni particulièrement dévot, mais esprit généreux.

excellent administrateur, ayant une claire intelligence politique et un incontestable talent littéraire, il est une des plus belles figures du monde impérial romain en train de s'effondrer.

C'est lui qui a donné des Francs la plus exacte description dont on dispose : «Leurs cheveux roux sont ramenés du sommet de la tête vers le front, laissant la nuque à découvert ; leurs yeux sont verdâtres et humides, leur visage est rasé avec une maigre moustache.

Des vêtements collants serrent les membres de ces guerriers de haute stature et laissent à nu leurs jarrets.

C'est un jeu pour eux de lancer au loin leur francisque, sûrs du coup qu'ils portent, de faire tourner leur bouclier et de sauter- d'un bond- sur l'ennemi, devançant le javelot.

Dès l'en­ fance, la guerre est leur passion.» En d'autres pages, il déplore la décadence du latin, écrivant à un ami : «Toute la pourpre du noble langage perd son éclat à cause de l'incurie du vulgaire.

La multitude des paresseux est tellement croissante que si nous ne travaillons pas à préserver la pureté de la langue latine de la rouille des barbarismes populaires, nous ne tarderons pas àdéplorersadisparition ...

» Mort à Clermont vers 487, il a laissé des poèmes et neuf livres de lettres en vers. 2 / 2. »

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