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Sharon, Ariel

Publié le 16/05/2020

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« Sharon, Ariel Homme politique et général israëlien.Né en Palestine, Ariel Sharon, sioniste radical, s'engage très tôt dans les troupes d'auto-défense des colons sionistes, le Hagana, qui s'oppose auxArabes et aux Britanniques. Le général Il entame une carrière militaire lors de la première guerre israëlo-arabe en 1948, au lendemain de la proclamation de l'indépendance, puis il intègrel'état-major de l'armée israëlienne au début des années 60.

Radical, souvent brutal, il entre en conflit avec le reste de l'état-major au début desannées 70.En 1973, Ariel Sharon est l'un des fondateurs du Likoud, principal parti conservateur d'Israël.

Sa popularité grandit quand, lors de la Guerre duKippour, il commande une unité blindée qui parvient à franchir le canal de Suez.En 1974, il accepte de rentrer dans le gouvernement travailliste de l'ancien chef d'état-major Itzhak Rabin en tant que conseiller à la sécurité dupremier ministre.

Il se brouille néanmoins rapidement avec Rabin, dont il juge la politique d'occupation et de sécurité dans les territoires occupéstrop modérée.

En 1977, il entre dans le gouvernement du Likoud formé par Menahem Begin, en tant que ministre de l'Agriculture. Le colonisateur Responsable de la construction de colonies juives dans les territoires occupés, Sharon mène avec l'accord de Begin une politique de colonisationagressive et ultra-nationaliste.

Il s'oppose catégoriquement aux accords de Camp David, signés entre Israël et l'Egypte en 1978 et 1979, quipromettent aux Palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza une autonomie limitée et le retour du Sinaï à l'Egypte.Cependant Sharon reste dans le gouvernement et prend la fonction de ministre de la Défense après les élections de juin 1981.

Il dirige l'invasion duLiban par les troupes israëliennes en 1982.

L'opération est un succès militaire, l'OLP devant se retirer du Liban, mais Sharon s'attire l'hostilité d'unelarge partie de la population des musulmans chiites du Sud-Liban qui avaient conservé jusqu'alors une certaine neutralité.

A la suite de sesévénements, les chiites les plus radicaux créent le Hezbollah, mouvement islamistes qui lutte contre l'occupation du Sud Liban. En 1983, Ariel Sharon doit démissionner à la suite du scandale provoqué par les massacres de Sabra et Chatila : en septembre 1982, l'arméisraëlienne, dirigée par Sharon, a en effet fermé les yeux sur les massacres commis par les milices chrétiennes libanaises dans les camps de réfugiéspalestiniens à Beyrouth.

Ariel Sharon est alors reconnu "indirectement mais personnellement" responsable de ces actes.Au cours des années 80, Sharon continue à soutenir le maximalisme du Likoud.

L'arrivée au pouvoir des travaillistes au début des années 90 et laréactivation du processus de paix le tiennent quelque peu éloigné de la scène publique. Le retour au pouvoir Avec l'entrée en fonction du premier ministre du Likoud Benyamin Netanyahou en mai 1996, Ariel Sharon redevient en tant que ministre desInfrastructures, un personnage déterminant dans la politique israélienne.

Il se consacre alors à l'élargissement des colonies juives des territoiresoccupés.En octobre 1998, il est nommé ministre des Affaires étrangères, ce qui cause une grande indignation dans le monde arabe et aux Etats-Unis.

Il quitteses fonctions en mai 1999 après la défaite électorale de Netanyahou, et devient provisoirement chef du Likoud.Sa visite provocatrice sur l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem, en septembre 2000, déclenche une nouvelle Intifada.

Cela ne l'empêche pas, enfévrier 2001, d'être candidat au poste de premier ministre, après la démission d'Ehoud Barak.

Il est finalement élu triomphalement (au suffrageuniversel direct) avec 25 points d'avance sur Barak, mais la faible présence (19 députés) du Likoud au Parlement l'amène à s'adresser à sesadversaires travaillistes, pour former un gouvernement d'union nationale.Incapable, malgré ses promesses, de mettre fin au terrorisme palestinien, Ariel Sharon se lance au printemps 2002 dans une politique sans retour enprovoquant une véritable guerre dans les territoires occupés, et en déclarant hors-jeu Yasser Arafat, malgré les protestations internationales.En novembre 2002, après le retrait des ministres travaillistes du gouvernement d'union nationale, il annonce la tenue d'élections généralesanticipées.

Il remporte la primaire du Likoud contre son rival Nétanyahou, puis le scrutin national, ce qui lui permet de former un nouveaugouvernement, formé d'une coalition de droite et d'extrême-droite.Devant sa volonté d'évacuer les colonies israéliennes de la bande de Gaza, cette coalition éclate et Ariel Sharon se tourne alors vers les travaillistespour constituer une nouvelle union nationale.En janvier 2006, alors qu'il venait de quitter le Likoud pour créer le parti Kadima ("En avant"), il est victime d'une attaque cérébrale qui le plongedans le coma.

Il est alors remplacé à la tête du gouvernement par Ehoud Olmert.. »

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