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Sexe à vendre

Publié le 16/05/2020

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« Sexe à vendre Un bon nombre des personne s interrogées par Gorer qui désapprouvaient les relations sexuelles extraconjugales, admirent plus tard qu'elles en avaient fait elles-mêmes l'expé­ rience.

Et Kinsey, rappelez-vou s, avait dé­ couvert qu'un homme sur deux et une femme sur quatre en avait fait l'expérience à un mo­ ment donné de leur vie après le mariage.

Voyons donc plus en détails quelque s formes d'adultère.

La maîtresse, ou 'femme entretenue' est un fait fréquent dans l'histoire.

Dans la société européenne, à partir du XVIIe siècle, beau­ coup d'hommes possédant statut et puissan­ ce entretenaient des maîtres ses assez ouverte­ ment.

Aujourd'hui, la situation est différen­ te.

Le statut n'est plus synonyme de prouesse sexuelle et de nombreuses carrières politiques ont été anéanties par la révélation ou l'affi­ chage de telles liaisons.

Il est difficile de préciser si l'importance re­ connue à la respectabilité et à la discrétion a fait rapidement disparaître le phénomène de la maîtresse ou l'a simplement camouflé.

Ce­ pendant, bien moins de femmes s'attendent actuellement à être entretenues et, dans laso­ ciété occidentale, beaucoup moins d'hommes peuvent se le permettre, en plus de leur mai­ son et de leurs enfants.

Comme plus de femmes travaillent, les deux partenaires ont des contacts quotidiens avec des représentants du sexe oppo sé autres que leur conjoint, et le lieu de travail offre plus d'occasions d'adultère qu'auparavant.

Pen­ sons à la traditionnelle relation profession­ nelle entre le patron et l'une de ses em­ ployées, généralement sa secrétaire.

L'expansion de la main-d'oeuvre féminine n'a pas été suivie par un accroissement cor­ respondant de la promotion de la femme et, par conséquent, même dans les secteurs de l'emploi où l'on engage un grand nombre de femmes, on trouve invariablement plus d'hommes au premier rang de la hiérarchie .

Bien que peu d'hommes puissent aujour­ d'hui prétendre prendre des libertés avec une femme en raison de leur statut, la puissance exe r ce toujours ses attraits .

'Bien qu'un homme attende de sa femme qu'e lle arrête ses rendez-vous après le mariage, lui ne fait que transférer sa course aux femmes du matin à midi et continue à donner des rendez-vou s jusqu'à la pension', écrivait Ma­ rion Meade dans son livre Bitching (1976 - Flirter) .

Elle poursuivait en recommandant certains moyens exploitables par une femme pour obtenir d'homme s mariés des repas gra­ tuits, des cadeaux de valeur ou des relations sexuelles sans complication, si elle le désire.

C'est un calcul cynique et outrageux, mais la philo sop hie de l'exploitation devait éclaircir certaines réactions de femmes en guerre.

Voi­ là qui est fait .

Cependant , les relations profe ssionnelle s n'ont pas nécessairement un but d'exploita­ tion .

Parfoi s, des relations peuvent se déve­ lopper qui s atisfont les deux partenaires, par­ ticulièrement si elles se passent entre collè­ gues plutôt qu'entre employeur et employé.

La soirée de bureau est l'occasion de sur­ monter les inhibitions et de montrer des sen­ timents entretenus depuis longtemps.

Le pro­ blème avec une relation soudaine de ce genre est que les partenaires peuvent ne pas avoir eu le temps d'explorer en profondeur leur s sentiments réciproques et peuvent avoir des idées différentes sur la raison qui les pousse à s'engager.

L'un peut rechercher à satisfaire un simple désir, l'autre peut considérer cela comme le début d'une relation profonde et significative.

Le résultat peut être embarrassant, voire mê­ me très déplaisant, spécialement alors que les deux partenaires ne sont pas capables de ne pas se voir pendant la journée.

C'est précisé­ ment pour éviter de telles complications émo­ tionnelles que beaucoup d'hommes préfèrent les prostituées .

Kinsey a trouvé que 69 OJo des hommes de son échantillon avaient eu des relations sexuelles avec des prostituées à un moment donné de leur vie.

Ils y allaient pour différentes raisons: parce qu'ils ne trouvaient pas ailleurs d'expression sexuelle suffisante; parce qu'ils recherchaient un type d'activité sexuelle qui n'était pas fa­ cilement praticable dans des circonstances normales; parce qu'ils pouvaient obtenir une satisfaction instantanée sans l ong ue formali­ té de cour; parce que c'était moins cher que de séduire une femme en passant la soirée avec elle, en l'invitant à souper et en lui of­ frant des cadeaux; et surtout parce qu'elles étaient anonymes et sans en gagement social, l égal ou émotionnel.

Ce manque d'engage­ ment a cependant ses désavantages.

Kinsey a constaté que les hommes, sur tout du niveau socia l supérieur, étaient souven t déçus par le manque de cha leur, d'affectio n et de sen sibi­ lité érotique de la prost it uée.. »

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