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Senilis inventa praematurae mortis signum

Publié le 08/01/2022

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« Senilis i11venta praematurae mortis sign11m Une précocité excessive est un signe de mort prématurée Pline l'Ancien (Naturalis Historia, 1, 171) rapporte que Caton avait 1·habitude de répéter cet adage en l'attribuant à un oracle: la même image revient également chez d'autres auteurs, notamment chez Qu inti lien ( 6, praef 10) ; Sénèque le Rhéteur ( Controvers iae, l, 1, 22) ; Sénèque le philosophe ( Consolation à Marcia., 23, S, qui affirme qu'on ne peut arriver à un âge qu'on a déjà eu par anticipation) et Horace (Sat., 2, 7, 3 sq.).

Plus généralement., Quinte-Curce (8, 5, 1 S) atli111,ait qu'il n'existait aucun fruit qui soit à la fois précoce et durable, n11/lum esse eundem et diuturnum et praecoquem fructum ; Ovide (Amores, 2, 6, 39 sq.) que ce sont d'ordinaire les choses les meilleures qu·emportent les mains avides (de la mort), optima primafere manibus rapiuntur avaris et Martial (6, 29, 7) que les êtres extraordinaires ont une vie courte et arrivent rarement jusqu'à la vieillesse; Apulée entiri (De magia, 85) citait un vers d'un auteur anonyme : >, Odi puerulos praecoqui sapientia, qui devint un lemme des Adagio d'Erasme (4, 1, 100: l'humaniste reprenant égale­ ment d'autres précédents, notamment le Tov àv6p6naL6a 6tonoTJIV ànwÀEaa de Sophocle 49, 1894, 191) ; K.

Lehrs (Populare Aufsdtze aus dem Alterthum, Leipzig, 1856, 46) reliait ce topos au concept de l'envie des dieux (sur t·idée que la mort des êtres jeunes plaît au ciel, cf.

n.

556), mais il faut d'ailleurs rat­ tacher à un autre topos, celui du puer senex, qui, comme l'afti11t1ait R.

Curtius dans la littérature européenne et le Moyen-Age latin (Paris, 1956 [Bern, 1948], 176-180), fut une invention de la spiritualité de la fin de I 'Antiquité, reprise ensuite par les auteurs ultérieurs pour dési- gner des personnages hors du commun.

Leon Battista Alberti affirme lui aussi dans les Intercena/es (Defunctus, 356): Odi puerum precoqu; sapienlia, de même qu'une sentence médiévale (Walther 12953) qui prédit la mort précoce du jeune homme trop sage : Js cadet ante senem, qui sapit ante diem (.. »

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