Selon vous, un auteur doit-il s'engager dans son époque ?
Publié le 05/11/2021
Extrait du document
«
Selon vous, un auteur doit-il nécessairement s’engager dans son époque et proposer
au public des œuvres « utiles » ?
La littérature engagée montre la démarche d’un auteur à défendre une cause.
Par leurs textes,
les écrivains critiques ou défendent la société.
Bien qu’aujourd’hui, à mon humble avis, les
auteurs sont beaucoup moins engagés dans leurs œuvres qu’à l’époque.
L’auteur doit-il
nécessairement s’engager dans son époque et proposer des œuvres dites utiles ? D’abord, nous
verrons que l’engagement des auteurs est un droit.
Puis, nous verrons que l’engagement des
auteurs n’est pas un devoir.
Tout d’abord, c’est un droit qui est souvent utilisé, puisque l’écrivain essaie souvent de traiter
avec le monde.
Par conséquent, il veut souvent rendre compte du monde dans lequel il vit, et
pense.
Il essaie d’expliquer les conflits idéologiques et politiques de son temps.
Il expose le
monde tel qu’il est ou tel qui le voit.
Pendant longtemps l’écriture littéraire a été didactique,
messagère d’idées en tout genre, surtout à l’époque avec plusieurs auteurs de poésie comme
Les Fables de la Fontaine , beaucoup des poèmes de Victor Hugo , de Pierre de Ronsard et de
bien d’autres.
L’écrit des auteurs est-il le domaine des sensations, des émotions,
l'expression des sentiments ? Ou bien un moyen détourner de faire lire ce qu’il pense du
monde dans lequel ils évoluent et d’exposer certains conflits ? Rares sont les auteurs qui
donnent leurs opinions en demi-teinte, comme Voltaire grâce à ses œuvres satirique
comme Candide ou bien encore de Victor Hugo avec son livre Le dernier jour d’un
condamné .
Pour ce dernier, il s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-
froid.
Son livre est comme un journal d’un condamné à mort qui écrit durant sa dernière
journée avant d’être exécuté.
Il y raconte, ce que l’accusé à vécu depuis le procès jusqu’à
sa mort.
C’est un témoignage brut, on y lit les souffrances morales et physiques que
l’accusé à subit en prison.
Ce récit était pour montrer aux lecteurs ce qu’était réellement la
peine de mort, ce que cela impliquer.
C’est un vrai plaidoyer contre la peine de mort.
En
tant que lecteurs, on ressent ce que l’accusé a pu ressentir, sa détresse… on finit même par
s’identifier à lui.
Et c’est ce que l’auteur, en l’occurrence, veut.
Dans plusieurs œuvres, on peut retrouver des auteurs tout autant impliqués dans la société
et ses diktats.
C’est un droit pour les auteurs de montrer ce qu’il en est, ce qui permet aux
lecteurs d’ouvrir les yeux sur certains faits de la société dans lequel ils vivent.
Bon
nombre d’œuvres d’époque reste au gout du jour, comme par exemple dans Le livre du
peuple , de Lamennais , où il montre une société divisée : « Le repos, l’opulence, tous les
avantages pour les uns ; pour les autres, la fatigue, la misère et une fosse au bout.
Ceux-là
forment, sous différents noms, les classes élevées ; de ceux-ci se compose le peuple ».
Cette réalité sociale est toujours d’actualité.
Ce droit des auteurs à s’engager, permet aux
lecteurs de développer leurs sens critiques, d’approfondir leurs connaissances et d’ouvrir
leurs yeux sur la réalité de la société et l’engagement d’un auteur est surtout pour emmètre
son option, émouvoir ou choquer le public.
Il est donc évident, que les auteurs sont en
droit d’engager leurs écrits pour faire évoluer la société, que ce soit à leurs époques ou
bien plus tard.
Cependant, ça ne veut pas dire qu’un auteur a le droit d’engager son œuvre qu’il en a aussi
le devoir.
Les écrivains utilisent leurs imaginations et leurs narrations pour façonner des
sociétés fictives : des sociétés qui remettent en question les hypothèses des lecteurs sur les
institutions du monde dans lequel ils vivent.
Mais une œuvre littéraire ne sert pas
forcément à dénoncer quelque chose, contrairement à ce que pense Victor Hugo , dans le
beau serviteur du vrai , elle peut être aussi tout simplement, une œuvre de plaisance.
On.
»
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