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Selon ROUSSEAU, le véritable voyage est celui qui permet de « secouer le joug de l’opinion ». Enquoi votre étude desEssais, ainsi que des textes et œuvres vues dans le cadre du parcours associé« notre monde vient d’en trouver un autre » confirme-t-elle cette vision de la rencontre avec l’autre ?

Publié le 11/04/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Selon ROUSSEAU, le véritable voyage est celui qui permet de « secouer le joug de l’opinion ». En quoi votre étude des Essais, ainsi que des textes et œuvres vues dans le cadre du parcours associé« notre monde vient d’en trouver un autre » confirme-t-elle cette vision de la rencontre avec l’autre ?. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« BAC BLANC Dissertation: Selon ROUSSEAU, le véritable voyage est celui qui permet de « secouer le joug de l’opinion ».

En quoi votre étude des Essais , ainsi que des textes et œuvres vues dans le cadre du parcours associé « notre monde vient d’en trouver un autre » confirme-t-elle cette vision de la rencontre avec l’autre ? Lorsque ROUSSEAU déclare que le véritable voyage est celui qui permet de « secouer le joug de l’opinion », il révèle ici toute la complexité qui se cache derrière le mot voyage.

Il montre qu’il ne faut pas s’appuyer sur ses préjugés infondés pour se faire une opinion de l’autre.

Le véritable voyage est justement l’occasion de s’affranchir de ses préjugés, de se découvrir et de s’instruire soi-même à travers la découverte de l’altérité.

Mais en quoi la vision que possède ROUSSEAU est-elle validée à travers les voyages et les idées de voyages.

En quoi les préjugés et les idées préconçues que nous possédons de l’Autre sont-ils remis en question à travers la littérature du voyage ? Après s’être intéressé au tableau qui est dépeint des civilisations amérindiennes, nous explorerons la destruction de ces idées préconçues à travers l’image donnée des Européens.

Les préjugés sont tout d’abord remis en cause à travers l’image donnée des civilisations amérindiennes.

La phrase «Notre monde vient d’en découvrir un autre » exprime la curiosité de l’Europe à l’égard des civilisations nouvelles découvertes depuis 1492.

En effet, à la suite de la colonisation du continent américain par les Européens, les hommes de la Renaissance et les écrivains humanistes ont un intérêt particulier pour les peuples de ce Nouveau Monde.

Ainsi, Jean de LERY, un protestant qui s’est installé en Amérique du Sud pour échapper à cette persécution, va, à son retour en France en 1578, publier son œuvre Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil . Dans cette œuvre, il relate son expérience et décrit plusieurs aspects de la vie des Indiens.

Cette œuvre a une grande valeur ethnographique mais aussi géographique.

Jean de LERY est curieux et soucieux d’authenticité.

Son statut, sa présence et ses choix narratifs contribuent à donner de l’authenticité et de la vivacité à son œuvre.

L’emploi de la première personne du singulier tout au long de l’œuvre comme dans la phrase : « j’ai demeuré et fréquenté» le pose en témoin véridique.

L’auteur est également soucieux de précision ethnologique.

Il a le souci de présenter de façon rigoureuse ces Indiens : « Quant à leur couleur naturelle, en raison de la région chaude où ils habitent, n’étant pas noirs, ils sont seulement basanés ».

En plus de cela, il mentionne et précise leurs mœurs et coutumes.

Il aborde notamment le milieu dans lequel ils vivent : « Choses qui certainement montrent non seulement le bon air et le bon climat de leur pays ».

Il semble là adopter le ton et la perspective de l’ethnologue.

Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil est un ouvrage fondamental pour MONTAIGNE et pour cette nouvelle science qu’est l’ethnologie.

Dans les Essais , MONTAIGNE est animé d’une curiosité conforme à l’esprit humaniste.

Il est avide de connaissances nouvelles sur les civilisations qui entourent l’Europe.

Pour écrire ces deux chapitres, il a lu des récits d’expéditions, notamment les récits de Lopez de Gomara, le secrétaire de Cortés.

Il est allé à la rencontre de trois Indiens à Rouen, rencontre dont il relate l’entrevue dans « Des coches ».

Dans ce chapitre, il rend compte de sa propre expérience avec les Amérindiens.

Curieux, il profite de cette entrevue, pour en apprendre un peu plus sur la façon dont ils vivent mais aussi sur leur perception de la royauté: « quels fruits il recevait de la supériorité qu’ils avait » .La description précise des coutumes et mœurs des Cannibales, de leur boisson que MONTAIGNE est allé jusqu’à goûter montre une curiosité insatiable envers tout ce qui est nouveau, inhabituel.

Cette curiosité est évidente chez MONTAIGNE : il décrit de façon très précise dans « Des Cannibales » les mœurs et coutumes des habitants du Brésil comme par exemple : « leur breuvage est fait de quelque racine » ou encore « toute leur science morale ne contient que ces deux articles : le courage pendant la guerre et l’attachement à leurs femmes ».

Il est soucieux de dépeindre l’image la plus fidèle possible de ces nouveaux peuples.

Son texte devient une sorte d’encyclopédie de l’Autre et témoigne d’un appétit d’altérité conforme à l’esprit humaniste.

MONTAIGNE possède une approche ethnographique.

Il rend compte des Amérindiens en rendant compte d’une altérité avec des coutumes différentes qui peuvent être surprenants.

Il s’appuie également sur des sources qui renvoient à une réalité effective.

Après 1492, cette civilisation nouvelle attise donc la curiosité des Européens mais aussi leur méfiance.

Cependant de nombreux écrivains humanistes mettent en avant le fait qu’il faut s’affranchir de ses préjugés et apprendre à connaître l’Autre avant de le juger.

Il est essentiel de se baser sur des témoignages fondés.. »

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