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secourisme.

Publié le 08/12/2021

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secourisme. n.m., mise en oeuvre des secours d'urgence, ou premiers secours, apportés
aux personnes victimes d'un accident, d'un malaise, d'une perte de connaissance. Par
extension, on désigne par le terme secourisme les connaissances nécessaires pour mettre en
oeuvre ces secours d'urgence et par le terme secouriste, la personne à laquelle ces
connaissances ont été enseignées. En France, différents organismes, comme la Croix-Rouge
ou la Sécurité civile, assurent une formation à ces fonctions de secourisme sanctionnée par
un brevet de secourisme.
Le secouriste en présence d'un blessé ou d'un malade doit procéder en trois étapes :
protéger, alerter, secourir. La protection peut consister, par exemple, à sortir de l'eau un
noyé, à éloigner un blessé d'une pièce en feu, à couper l'électricité en présence d'un
électrocuté... L'alerte est la deuxième étape. Il s'agit d'abord d'alerter le voisinage pour éviter,
par exemple, en cas d'accident de la voie publique, un second accident et, bien sûr, d'alerter
les secours. Il est ici important de se faire assister et de demander à d'autres témoins de
signaliser la zone d'accident et de prévenir les secours en précisant de façon détaillée les
circonstances et le lieu de l'accident. Enfin, la dernière étape, le secourisme proprement dit,
diffère évidemment en fonction du type d'accident en cause.

Perte de connaissance.
Il s'agit d'une situation d'urgence extrêmement fréquente. Il est primordial de ne pas
s'affoler : dans la majorité des cas, la perte de connaissance est isolée avec une fonction
cardio-circulatoire conservée, et le malade n'est donc pas en danger de mort. Le diagnostic
de perte de connaissance est facile à porter devant une personne au sol incapable de
répondre aux questions simples et ne réagissant pas à une stimulation physique
(pincement, claque...). Il faut d'abord s'assurer de la fonction cardio-circulatoire et vérifier
pour ce faire la présence de battements du pouls au niveau du poignet (sur la face palmaire
du poignet à la base du pouce), au niveau du cou (en dehors de la trachée) ou au niveau
de l'aine (à la partie médiane du pli de flexion de la cuisse). On s'assure ensuite de la
conservation de la fonction respiratoire en posant la main sur la cage thoracique, qui doit
régulièrement se soulever à un rythme de quinze à vingt fois par minute. Même en cas de
conservation de la fonction cardio-respiratoire, la perte de connaissance expose au risque
d'asphyxie par obstruction des voies aériennes supérieures. Il faut donc placer le malade
inconscient en position latérale de sécurité (PLS), après avoir vérifié l'absence d'obstacle
dans la bouche et si nécessaire enlevé un dentier. La position latérale de sécurité consiste à
placer le malade sur le côté après avoir plié jambe et bras du dessus. Cette position
permet l'attente des secours, qu'on mettra à profit pour analyser les circonstances de la
perte de connaissance et pour rassurer l'entourage, puisque le malade inconscient ne court
aucun risque si l'activité cardio-respiratoire est maintenue.
La situation est tout autre si le pouls est encore présent, mais sans activité respiratoire
(la cage thoracique ne se soulève plus). En cas d'intoxication médicamenteuse (tentative
de suicide) ou de surdosage en drogue (overdose), il est possible de faire récupérer au
malade une activité respiratoire spontanée en le stimulant verbalement et physiquement
de façon énergique. Si ces manoeuvres restent sans effet, il faut réaliser une ventilation
artificielle obtenue avec le plus d'efficacité par la méthode du bouche-à-bouche. Pour cela, il
faut installer le malade sur le dos, dégrafer les vêtements et placer la tête en
hyperextension. On soutient la nuque d'une main et on appuie avec l'autre sur le front.
Avec la main posée sur le front, on pince le nez pour empêcher le passage de l'air insufflé
par les narines. Le sauveteur inspire à fond, il applique ensuite de façon hermétique sa
bouche sur celle du malade, puis il souffle l'air doucement et régulièrement. Il est primordial
de vérifier l'efficacité du bouche-à-bouche, qui est attestée par le soulèvement de la cage

thoracique de la victime. En cas d'efficacité, il faut poursuivre cette manoeuvre à une
cadence d'environ vingt insufflations par minute tant que l'activité respiratoire spontanée
est arrêtée. Dans d'autres cas, l'activité respiratoire est suspendue et le pouls n'est plus
perçu. Il existe alors un risque vital important et, si rien n'est fait dans les quelques
minutes, la mort est certaine. Il faut entreprendre une réanimation cardio-respiratoire en
alternant le bouche-à-bouche et le massage cardiaque externe. Cette réanimation sera
effectuée, si possible, par deux personnes qualifiées (médecin ou secouriste), qui alternent
quatre compressions thoraciques et une insufflation. Pour réaliser le massage cardiaque
externe, il faut installer le malade sur le dos sur un plan dur et se placer à genoux de façon
perpendiculaire à sa poitrine. On place la première main en appuyant la paume sur le
sternum du malade, la seconde main venant recouvrir la première. On se place, les bras
tendus sans flexion des coudes, à la verticale du malade pour faire peser le poids du corps
sur les bras en extension. Ensuite, on réalise les massages à la fréquence d'environ
soixante par minute en appuyant par coups brefs pour déprimer la poitrine de la victime en
utilisant le poids du corps. Comme l'activité respiratoire est toujours suspendue en cas
d'arrêt cardio-circulatoire, il faut alterner massage cardiaque externe et bouche-à-bouche
(une insufflation pour quatre ou cinq massages), si possible par deux personnes
expérimentées.

Hémorragie externe.
Une hémorragie externe peut être provoquée par une lésion d'une veine ou d'une artère.
En cas de lésion veineuse, il s'agit d'une hémorragie de sang foncé qui s'étend en nappe. En
cas de lésion artérielle, il s'agit d'une hémorragie de sang rouge en jets rythmés. Quelle
qu'en soit l'origine, le meilleur traitement est la compression simple directe du point de
saignement à l'aide d'un ou de plusieurs doigts. Cette compression doit être suffisamment
forte pour arrêter le saignement. Même en cas d'hémorragie d'origine artérielle, elle est
toujours préférable à la compression artérielle à distance, méthode beaucoup plus difficile à
mettre en oeuvre et réservée au cas où la compression directe n'est pas possible à cause
de la trop grande douleur liée à une fracture associée. Cette méthode de compression
indirecte consiste à interrompre le flux artériel en comprimant l'artère en amont de la zone
hémorragique. Il est par exemple possible, en cas de plaie artérielle de la cuisse,
d'interrompre le flux artériel en comprimant l'artère fémorale au pli de l'aine. En cas de
section complète d'un doigt d'une main ou d'un pied, l'hémorragie est généralement
facilement et rapidement contrôlée par une compression directe de la zone sectionnée. Il
est important de récupérer le segment de membre sectionné, de le placer au sein d'un sac
en plastique, et non dans un lit de glaçons, et de faire transférer blessé et extrémité du
membre dans un service chirurgical spécialisé.

Inhalation d'un corps étranger.
Cet accident, qui arrive principalement aux enfants, se manifeste par de soudaines
difficultés à respirer accompagnées d'une toux violente. Si l'enfant, bien que gêné, garde
une respiration régulière et efficace, il faut prévoir un transfert rapide vers un service
spécialisé pour bilan et ablation du corps étranger. En cas d'obstruction complète des voies
aériennes supérieures, dont témoignent une respiration extrêmement difficile et la
survenue d'une cyanose (coloration violacée des lèvres et des extrémités), il faut pratiquer
la manoeuvre dite d'Heimlich pour tenter d'éjecter le corps étranger. Pour ce faire, on se
place derrière le malade, on met un poing sur la partie médiane et supérieure de
l'abdomen, juste en dessous du gril costal, et on recouvre ce poing de l'autre main. On
exerce ensuite une pression brutale sur le poing situé sur l'abdomen. L'augmentation
brutale de pression au sein des poumons permet généralement l'éjection du corps étranger

inhalé.

Accident sur la voie publique.
Ces accidents exigent une vigilance toute particulière, car tous les cas de figure doivent
être envisagés. Il faut d'abord protéger le ou les accidentés. En dehors d'un risque
d'incendie, on ne cherchera pas à déplacer la victime. En cas de perte de connaissance, on
vérifiera l'activité cardio-respiratoire et on mettra la victime en position latérale de sécurité.
Ensuite, il faudra rapidement alerter en signalisant l'accident avec l'aide d'autres témoins,
mais aussi prévenir les sauveteurs (gendarmes, pompiers, policiers...). On ne saurait trop
insister sur la fréquence des suraccidents (accidents provoqués par un premier accident),
qui peuvent aggraver les blessures des victimes, en provoquer de nouvelles et mettre en
jeu la vie des sauveteurs. Ces suraccidents doivent être évités en signalisant correctement
l'accident. Après avoir satisfait à ces deux mesures, et alors seulement, on pourra secourir
en sachant que l'essentiel a déjà été fait, qu'à défaut de compétences particulières, on peut
toujours rassurer et apporter un soutien moral et qu'on saura rester fidèle à l'universel
précepte « Primum non nocere » (« Avant tout ne pas nuire »).
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Croix-Rouge
massage cardiaque
noyade
pouls
respiration artificielle
SAMU (Service d'aide médicale d'urgence)
sapeur-pompier
sauvetage
Sécurité civile
Les médias
secourisme - principes généraux du secourisme : protéger, alerter, secourir
Les livres
secourisme - shémas, page 4710, volume 9

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