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Le secourisme

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le secourisme Ce document contient 3096 mots soit 7 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« des moyens simples mis en œuv re pour soigner en urgence les personnes malades ou accident ées ».

Ici, deux mots sont à souligner : « simples » et « urgence » .

En effet le secouriste se doit d 'agir vite à l'aide de moyens limités .

En fait, il constitue le premier maillon d 'une chaîne permettant de sauver la vie d'une personne accidentée : son intervention doit assurer le pronostic vital de la victime en attendant qu'elle soit prise en charge par des professionnels de la santé .

Pour cela, le secouriste doit connaître les rudiments permettant le maintien, voire l 'amélioration de l 'état de la victime .

Ces rudiments sont accessibles à tous : pour les acquérir , il suffit d 'obtenir une Attestation de Formation aux Premiers Secours .

LE CADRE INSTITUTIONNEL DU SECOURISME EN FRANCE !:enseignement et la pratique du secourisme en France sont sous l'égide de la Direct ion de la sécurité civile , dépendant du mini s tère de l'intér ieur.

Cet organisme définit le contenu des formations de trois étapes fondamentale s , à suivre strictement dans cet ordre : « prot éger, alerter, secourir ».

Pour se souvenir de la h iérarchie des comportements à tenir , il suffit de retenir le moyen mnémotechnique suivant :« Lorsque j 'assiste à un accident , je dois faire le premier PAS (Protéger , Alerter , Secourir ) ».

secouriste et habilite les associations ~P~Ro~r~ÉG~E~R--~~-~--- (telle la C roix-Rouge ) à Il s'agit d 'a s surer la sécurit é dispenser leur enseignement.

du secouriste , de la victime et des À l'origine , l'enseignement et la pratique du secourisme étaient régis par le décret n° 77-17 du 4 janvier 1977.

Une réforme des enseignements a été effectuée en octobre 1990 .

CONDITIONS PRATIQUES DE LA FORMATION Le présent expos é , reprenant le contenu de la formation aux premiers secours , conformément au guide national de référence , ne témoins de l'accident.

Comme nous le verrons par la suite , la marche à suivre obéit à un arbre de décision permettant d'adapter son comportement à la situation .

Lorsque le sauveteur est témoin d 'un accident , il doit d'abord assurer sa propre sécurité avant de protéger la victime.

Si le danger n 'est pas maitrisable, il doit baliser la zone à risque et donner l'alerte .

Si au contraire , le danger est contrôlable , l e sauveteur doit le supprimer.

Exemp le : en cas d'électrocution domestique , le sauveteur, avant de pratiquer sur la victime les gestes de réanimation , doit couper le courant au niveau du compteur électrique .

C'est seulement lorsque le sauveteur ne court aucun risque qu'il peut songer à secourir la victime .

Il est des cas où celle-ci est sous la menace imminente r------------ -; peut en aucun cas s e substituer à d'un danger (par exemple , un passager prisonnier d 'un véhicule LA CROIX-ROUGE : AUX ORIGINES DU SECOURISME La naissance de la Croix-Rouge remonte à 1863 , date de la création du Comité international et permanent de secours aux blessés ·~··~ t \ I militaires .

À l'initiative de ce comité , un homme: le suisse Henri Dunant ( 1828-1910) qui, ayant assisté à la bataille de Solferino (Italie) en 1859, réfléchit à l'idée d 'une organisation chargée de porter secours aux blessés de guerre .

Progressivement les grands pays d'Europe créent leur Société nationale de la Croix-rouge , à l'instar de la France en 1907, avec la création d'un comité central, regroupant trois sociétés indépendantes de secourisme (la Société de secours aux blessés militaires, créée en 1864 , !'Association des Dames Françaises, 1879, e t l'Union des femmes de France, 1881) .

C'est ansi qu'en 1940, ces trois sociétés fusionnen t et donnent naissance à l'actuelle Croix-Rouge Française .

l'enseignement pratique , encadré par des formateurs habilités.

En effet , l 'acquisition de certains gestes requiert des exercices sur un mannequin (bouche -à-bouche , réanimation cardio -pulmonaire) .

Par ailleurs , certains cas particuliers n'ont pu être abordés (gestes spécifiques destinés aux nourrissons , aux enfants , aux femmes enceintes ).

I.E BUT D E LA FORMA TION Elle vise à transmettre des techniques et des connaissances simples permettant d 'assurer les premiers secours, en attendant les sauveteurs médicalisés .

LES CONDITIONS D 'Acds La formation est destinée à toute personne de plus de dix ans.

DURÉE D E LA FORMATION Elle est de dix heures , en général réparties sur deux jours .

DÉROULE MENT DE LA FORMATION Elle est dispensée à des groupes de dix « élèves ».

Chaque groupe est encadré par un moniteur agréé , qui peut être secondé par un assistant.

CONTENU DE LA FORMATION !:attitude à tenir lorsque l'on est témoin d'un accident repose sur en flammes).

Le sauveteur doit évaluer la situation rapidement : soit le danger est contrôlable et le sauveteur doit le supprimer (ici extinction des flammes) , soit il n 'est pas contrôlable , alors le secouriste doit déterminer si un dégagement de la victime est possible .

Attention : le dégagement n'est à employer qu'e n cas de vie ou de mort pour la victime , car les manipulations de dégagement peuvent aggraver d 'éventuelles lésions (notamment lors des accidents de la route , où la colonne vertébrale peut être touchée ).

Enfin , le sauveteur doit s'assurer qu'il n'y a pas de risque pour les témoins du sinistre (lors d 'un accident de la route , éviter le suraccident en balisant la zone dangereuse , conformément au code de la route .) ALERTER LES SERVICES DE SECOURS Après avoi r assuré sa propre protectio n , ainsi que celle de la victime e t des témoins , le sauveteu r doit donc a lerter les secours (sapeurs-pompier s, police , gendarmerie , SAM U), ou les faire alerter par un tiers , s'il doit rester auprès de la victime.

Pour ce faire , il doit d 'abord localiser un moyen de communication (cabine téléphonique , borne d 'autoroute) .

Il peut également utiliser un téléphone portable ou solliciter un téléphone fixe s'il se trouve en agglomération.

En fonction du type de sinistre, le sauveteur doit choisir un service de secours adapté (tous ces numéros sont interconnectés et gratuits ).

Il a le choix entre : • Les sapeurs-pompiers (en composant le 18) pour tout type de secours.

·Le SAMU (en composa nt le 15) pour les secours médicalisés.

• La police ou la gendarmerie (en composant le 17) pour des problèmes relatifs à la sécurité publique .

• Il existe également un numéro d 'appel d'urgence unique , accessible sur tout le territoire européen : le 112.

À charge pour le sauveteur de communiquer aux services de secours des informations complètes quant au sinistre.

Il doit d 'abord donner le numéro de la borne, de la cabine, du téléphone d'où il appelle .

Il doit renseigner son interlocuteur sur la nature du sinistre (maladie , accident) , sur l'existence d 'un risque éventuel (incendie , fuite de gaz ...

), sur le lieu exact du sinistre , sur le nombre de victimes ainsi que sur les gestes déjà accomplis .

Le sauveteur doit être très attentif aux instructions données par son interlocuteur et ne couper la communication que lorsqu 'i l le lui sera demandé .

SECOURIR Il s'agit pour le sauveteur de maintenir les fonctions vitales de la victime (état de conscience , respiration , circulation sanguine) en attendant l 'arrivée des secours .

Ci-après on présentera les différents cas de figur e qui sont abordés par la formation aux premiers secours .

La vidime s'étouffe !:exemple le plus fréquent est celui de l'étouffement par des a liments , lorsque la victime « avale de trave rs » et ne peut expulser le corps étra nger par réflexe de toux.

L es aliments, a u lieu d'empru nter les voies digest ives supé rieures, obst ruent les voies aériennes et empêchent l'oxygénation de l'organisme.

Autre cas fréquent , les nourrissons et les enfants qui s'étranglent accidentellement en portant de petits objets à leur 24juin 1859 bouche .

Les signes de l'étouffement sont les Henry Dunant suivants : la victime n'arrive plus à improvi se des secours aux respirer, ni à tousser, a la bouche ble ssés lors de la ouverte , le teint violacé, et porte les bataille de mains à sa gorge.

Le sauveteur doit Solférino (Italie) .

alors utiliser la technique des cinq claques dans le dos (entre les 1863 omoplates), en se plaçant sur le côté Création , à de la victime et ayant au préalab le l'initiative d 'Henri penché le buste de celle-ci vers Dunant du l'avant.

La technique s 'avère efficace ComitédesS pour le Secours si la victime se met à tousser , si sa aux Blessés respiration reprend et a fortiori Militaires .

si le corps étranger est expulsé .

Dans le cas contraire, le secouriste 1875 doit recourir à la méthode de Création du Heimlich : Comité il se place International de derrière la Croix-Rouge .

la victime toujours 19 17 penchée le seul prix de la en avant, Paix décern é place son pendant/a poing fermé, première reuerre mondiaeest paume attribué au vers le sol, Comité au-dessus de l'ombilic.

Sa main International de libre vien t recouvrir l'autre la Croix-Rouge .

afin d'effectuer cinq pressions successives sur le creux de l'estomac 1940 de la victime .

Cette technique Création de la permet de chasser l'air contenu Croix-Rouge dans les poumons et de libére r Française .

les voies aériennes.

Comme précédemment, le 1963 sauveteur doit repérer les sig n es le Prix Nobel de d'efficacité du geste (toux, la Paix est remis respiration , expulsion du corps conjointement au étranger) .

Sinon il doit p révenir Comité International de les secours, ou les faire prévenir , et la Croix -Rouge et renouve ler les cinq claques dans le a la ligue des dos, voire la méthode de Heim lich, Sod étés de Io Croix-Rouge et du tant que la victime est consciente Croissant-Rouge (en cas de perte de connaissance de la victime , la marche à suivre 4 jan vier 1 97 7 est celle décrite dans le paragrap he «La victi m e est inco nsciente»).

Publication du Si le corps est expulsé et que la décret n"ll-17 régissant victime resp ire n ormale ment, il l'enseignement et fau t la réconforter et appe l e r le 15 la pratique du pour un avis médical.

secourisme en France .

La vidime saigne abondamment Une hémor- La Cro ix ragie externe roug e est u n écou- frança is e lement de sang - 100 000 par une plaie ou attestations un orifice de n aturel (n arines, forma tion b ouch e, aux anus ...

) - capable d'imbiber u n mou choir prem ie rs en quelq ues secondes.

U ne secou rs h ém or ragie incontrô lable nécessi t e. »

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