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Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sébastien Le Prestre de Vauban1633-1707Fils d'Urbain Le Prestre, écuyer seigneur de Vauban, et d'Edmée de Carmigny, il appartient à une famille de petits gentilshommes pauvres de la région d'Avallon. Ce document contient 368 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


VAUBAN Sébastien Le Prestre, marquis de. Maréchal de France et ingénieur militaire. Né à Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre) le 1er mai 1633, mort à Paris le 30 mars 1707. De famille noble mais pauvre, il est orphelin à dix ans. Le curé de Saint-Léger lui donne les premiers éléments d’instruction. Il se destine à la carrière des armes et, dès dix-huit ans, rejoint l’armée de Coudé. Mais, prisonnier des troupes royales en 1653, Mazarin le gagne à la cause du roi. A vingt-deux ans, Vauban est ingénieur du roi, et jusqu’en 1659, il participe à la guerre des Flandres. Après la paix des Pyrénées commence une carrière exceptionnelle. Vauban saura en effet concilier l’audace de ses innovations techniques et le sentiment d’humanité qui l’inspire : rechercher et mettre en œuvre « les voies les moins ensanglantées », dit-il. C’est lui qui dirigera presque tous les sièges entrepris par Louis XIV. Au total, il a pris cinquante-trois places. Son œuvre de bâtisseur est non moins capitale. Il obtient d’abord de Louvois la création du corps des Ingénieurs. Nommé Commissaire Général aux Fortifications, il va créer la fortification moderne. Il simplifie les plans, allège les murailles hautes, étend sur l’extérieur la défense et modifie la disposition des batteries. Selon ces méthodes nouvelles, il consolidera trois cents places fortes et en construira trente-sept, dotant la France d’une admirable ceinture de forteresses qui sauveront le pays des invasions du XVIIIe siècle. Cette œuvre considérable lui procure les plus grands honneurs : membre honoraire de l'Académie des Sciences en 1699, maréchal de France en 1703, Chevalier des Ordres du roi en 1705. Sa longue expérience du pays et ses contacts avec les Intendants lui avaient permis de rassembler la valeur de douze volumes in-folio de notes manuscrites traitant avec la plus grande précision de toutes les parties de l’art militaire, de la navigation, de l’administration civile, du clergé, des finances, de l’agriculture, du commerce, des colonies, etc. Mais c’est son livre La Dixme royale (1707) qui révèle clairement les vues exceptionnellement nettes et pratiques de Vauban. Cette œuvre était capable de retenir l’audience du roi, avec qui Vauban avait toujours eu son franc-parler. Mais la cour parvint à persuader à Louis XIV que ce projet était le renversement de la monarchie. Et celui que Saint-Simon proclame « le plus honnête homme de son siècle », et pour qui il invente le nom de « patriote », est disgracié par Louis XIV. Affaibli dans sa santé depuis plusieurs années, Vauban ne supporta pas le coup et mourut quelques jours après. Ses principaux ouvrages, en plus de La Dixme royale, sont : Traité de l'attaque et de la défense des places (1739); Essai sur les fortifications (1739); traité des sièges (1747).

« Sébastien Le Prestre de Vauban 1633-1707 Fils d'Urbain Le Prestre, écuyer seigneur de Vauban, et d'Edmée de Carmigny, il appartient à une famille de petits gentilshommes pauvres de la région d'Avallon.

Toute sa vie, il restera un rural et un soldat.

En 1651, il est cadet du régiment de Condé.

En 1653, fait prisonnier par les Royaux, Mazarin le convertit au service du roi.

En 1655, après avoir conduit l'attaque au siège de Landrecies, il reçoit le brevet d'ingénieur du roi.

En 1666, Colbert le charge des fortifications de son département et, après la guerre de Dévolution où il prend Lille en neuf jours, Louvois lui confie les fonctions de commissaire général aux fortifications et il réalise l'exploit d'être l'homme de confiance de deux personnalités vivement hostiles l'une à l'autre. En 1674 il est brigadier d'infanterie, en 1676, maréchal de camp.

C'est à ce moment-là qu'il propose le système de fortifications et de défense des places qui fait sa réputation.

Le 4 janvier 1678, il est nommé officiellement commissaire général des fortifications.

Dans les années qui suivent, il multiplie les travaux sur toutes les frontières de la France mais contribue particulièrement à la création du port de Dunkerque.

En 1695, il est grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis et, en 1705, reçoit le bâton de maréchal de France.

D'une nature généreuse et compatissante, Vauban s'est penché sur les misères de son temps et a tenté de leur proposer ses remèdes.

Il dénonce les méfaits de la révocation de l'Édit de Nantes et de la persécution des huguenots.

Frappé par le poids et la disparité des impôts, il écrit en 1694 le Projet d'une dîme royale.

Après un dénombrement de la population et une étude statistique qui fait de lui un des précurseurs de cette science, il propose la suppression de tous les impôts établis qu'il remplace par une contribution sur le revenu : c'est la capitation.

En créant cette nouvelle imposition, en 1695, Pont-chartrain s'inspire de Vauban, tout en déformant sa pensée.

L'ouvrage ne parait d'ailleurs qu'en 1707 et est immédiatement saisi.

Vauban avait épousé en 1660 Jeanne Dosnay dont il eut deux filles : Charlotte épouse en 1679 Jacques Louis de Mesgriny ; Jeanne Françoise, Louis Bernin de Valentinoy, marquis d'Ussé.. »

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