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Sceaux des artisans et des corps de métiersImages vivantes du travail.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Sceaux des artisans et des corps de métiers Images vivantes du travail Les artisans, comme les marchands, ont adopté des sceaux de bonne heure, dès la première moitié du xm• siècle dans certaines villes du nord de la France.

Mais c'est surtout aux XIV• et xv• siè­ cles que le phénomène se généralise.

Dé­ laissant les types classiques, ces sceaux d'artisans présentent une iconographie débridée qui fournit à l'archéologue une grande quantité d'images intéressant la civilisation matérielle et la vie profes­ sionnelle.

Les objets faisant allusion aux activités du possesseur sont nombreux et en général représentés d'une manière réaliste: un charpentier aura sur son sceau une hache; un tailleur, des ci­ seaux; un boulanger, une pelle chargée d'un pain; un maçon, un marteau et une équerre; un barbier, un plat et un rasoir, etc.

Parfois, la figure sigillaire ne fait pas allusion à la profession mais au nom du possesseur.

On dit alors que la figure est «parlante)), Guillaume Lecoq scelle, en 1245, d'un coq; Jean Louvet, en 1292, d'un loup; Pierre Forestier, en 1381, d'un arbre déraciné.

Dans certains cas, il s'agit d'un véritable rébus: l'empreinte du sceau d'un certain Raoul Poillevilain montre, en 1343, un personnage qui arrache les cheveux d'un paysan (vi­ lain).

Quelques sceaux d'artisans figu­ rent des scènes tirées de fables (surtout celles d'Esope), de fabliaux, de légendes folkloriques ou populaires.

Un tailleur artésien a ainsi fait graver sur son sceau, au milieu du XIV• siècle, une illustration de la légende de Croquemitaine: un vieillard barbu porte sur son dos une hotte où sont enfermés deux enfants.

XIIIe- xve siècle Les corps de métiers n'ont adopté des sceaux communautaires que dans le courant du XIV• siècle.

Ici encore, le Nord a devancé les régions plus méri­ dionales et, comme pour les artisans, les figures du sceau rappellent le plus sou­ vent le métier: les bateliers ont choisi une barque; les épiciers, une balance; les cordonniers, des bottes; les meuniers, un moulin à vent; les orfèvres, un hanap ou un vase.

Quelquefois, la figure est rem­ placée par une scène où l'on peut voir l'artisan ou le marchand au travail.

Ainsi sur ce joli sceau du corps des pois­ sonniers de la ville de Bruges, appendu à un document daté de 1407, où le mar­ chand est derrière son étal et découpe un poisson.

Quelquefois aussi, les corps de métiers ont préféré faire représenter sur leur sceau l'image ou les attributs de leur saint patron, ou bien les armes de leur ville, ou encore un monument remarquable de celle-ci.

Il s'agit alors d'une iconographie plus conventionnelle qui s'apparente à celle des sceaux de villes ou de communautés religieuses. 2 / 2. »

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