SCARRON (Paul)
Publié le 18/05/2020
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«
SCARRON
(Paul), écrivain français
(Paris 1610-id.
1660).
Secrétaire de
l'évêque du Mans, il fut, en 1638, frappé
de parai y sie ( >).
Il
entreprit alors de faire rire de lui et des
autres, s'appelant > (qui le subventionnait) et se
spécialisant dans la poésie burlesque,
dont il lança la mode (le Typhon ou la
Gigantomachie, 1644 ; le Virgile tra
vesti, 1648-1652; Œuvres burlesques,
1643-1651).
Il donna au théâtre de
nombreuses pièces imitées de l'espagnol,
elles aussi dans un ton disparate (Jodelet
ou le Valet-maître, 1645 ; Jodelet duel
liste, 164 7 ; l'Héritier ridicule, 1649 ;
Dom Japhet d'Arménie, 1652 ; l'Écolier
de Salamanque, 1654; le Gardien de
soi-même, 1655 ; le Marquis ridicule,
1655 ; le Prince corsaire, 1663).
Il publia
encore des Nouvelles tragi-comiques
( 1655-1657) imitées des Espagnols, dont
la Précau tion inutile et les Hypocrites
qui inspirèrent Molière, et, pendant la
Fronde, il se signala par ses > (Sur la conférence de Rueil,
1649 ; Triolets de Saint-Germain, 1649 ;
la Mazarinade, 1651 ; la Catastrophe
mazarine, 1652).
Sa maison était alors
peuplée de gens défavorables à la Cour
et ses écrits lui valurent le retrait de ses
pensions.
Le succès du Roman comique
(1651-1657), peinture savoureuse de la
vie des comédiens de campagne, le
consola de sa disgrâce.
Toute son œuvre
fait de Scarron l'ennemi des genres
sérieux, qu'il s'agisse de la tragédie
régulière, avec sa révérence pour l'Anti
quité, ou de la préciosité, avec son
atmosphère raréfiée et ses circonvolu
tions langagières.
Toutefois, les satires
qu'il écrivit à la fin de sa vie se détachent
du genre burlesque, et trouvèrent grâce
auprès de Boileau.
Scat·r·on avait épousé
en 1652 une jeune fille sans fortune, qui
échappa ainsi au couvent, M11e d'
Aubi
gné, la future Mme de Maintenon..
»
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