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« Savoir c'est savoir qu'on sait. (ALAIN, Les idées et les âges.). Commentez cette citation.

Publié le 15/05/2020

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« Introduction La conscience est fréquemment évoquée comme ce qui différencie l'être humain de l'animal.

En soulignant qu'elle est« toujours implicitement morale », Alain renforce ici cette idée, puisque la morale est aussi réservée à l'humanité.Inversement, sont « inconscients », au sens traditionnel, ceux qui ne pratiquent jamais de recul en soi-même pourse juger : il y aurait là l'indice d'une véritable lâcheté, puisqu'il suffit de s'interroger, c'est-à-dire d'abord de levouloir, pour connaître ce qu'on est. I - Le recul en soi-même A.

La réflexionRéflexion = mouvement de recul en soi-même, qui permet de se connaître et de se juger.

Elle est donc essentielle àla conscience elle-même, ici définie comme « savoir revenant sur lui-même ». B.

La personne comme centreLe savoir faisant ainsi retour sur lui-même se recentre sur la personne.

Ce faisant, la personne se réapproprie enquelque sorte ce qu'elle sait.

Un tel mouvement ne peut être fait sans but.

Le but, c'est de « décider et de se juger». C.

Une conscience implicitement moraleDe la sorte, toute conscience présente un versant moral.

Même s'il n'est pas explicité, il est toujours là, ne serait-ce que dans le projet initial de se juger.

L'auto-analyse et le jugement qui en dépend s'effectuent relativement àdes valeurs (dans leur version extrême : le bien et le mal) qui sont bien morales. II - La conscience est la pensée A.

Penser de manière responsableLa pensée elle-même, lorsqu'on prend le terme au sérieux, est orientée par un souci normatif : on ne pense vraimentqu'en se demandant : « Que dois-je penser ? ».

Il existe en effet une responsabilité relative à ce que l'on pense (onne doit pas penser n'importe quoi, ni n'importe comment). B.

L'immoralitéNe pas vouloir penser qu'on pense, c'est ne pas contrôler la pensée : cela est supportable (excusable) dans unerêverie sans conséquence, mais ne le serait pas dès que la pensée ainsi développée (et dévoyée) pourrait avoir desapplications pratiques (sur les autres, la société...). C.

L'inconscience est immoraleInconscient = celui qui ne s'interroge pas, c'est-à-dire qui ne prend pas sa pensée comme objet de pensée (dejugement).

Font partie de cette inconscience — immorale — les « opinions » (opposition classique à la réflexion,depuis Platon), même appliquées à d'autres opinions, et les savoir-faire strictement pratiques (sans équivalentsthéoriques).

III — L'examen de conscience et la volonté A.

Moralité et volonté« Conscience, conscience ! instinct divin » (Rousseau) : comment un tel instinct pourrait-il se tromper ? Si donc onveut savoir ce que l'on est et ce que l'on vaut, il suffit de s'interroger.

Puisque la conscience a immédiatement àvoir avec la morale, il n'est pas surprenant qu'Alain fasse confiance à la volonté.

Inversement, ne pas vouloirs'interroger sera lâche. B.

La conscience soupçonnée d'impuissanceLorsque Freud en restreint le domaine au dixième de l'appareil psychique, c'est pour laisser place à un inconscient(très différent de ce qu'Alain désigne du même nom) qui, d'après ses théories, détermine amplement la conduite,désigne la vérité du sujet, mais en reste inconnu. C.

Comment sauver la morale ?S'il faut ainsi admettre que ma conscience n'est pas capable de repérer mes vrais motifs, elle n'en conserve pasmoins sa portée morale : Freud considère que la conscience n'est précisément rien de plus que le résultat d'uneintériorisation des normes morales.

On aboutit à une situation troublante : je peux juger mes propres actes, mais jene peux repérer leur origine.. »

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