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SARTRE: UN ÉCRIVAIN ENGAGÉ

Publié le 09/12/2021

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Enfant unique, orphelin de père dès ses premiers mois, JEAN-PAUL SARTRE a été élevé dans la maison de son grand-père Schweitzer, professeur d'allemand. Il a grandi parmi les livres. Choyé par les siens, fier des possibilités qu'il sentait en lui, il prétend n'être « venu à la rébellion que pour avoir poussé la soumission à l'extrême ». Il s'est donc mis, comme le constate Simone de Beauvoir, à détester « les routines et les hiérarchies, les carrières, les foyers, les droits et les devoirs, tout le sérieux de la vie ». Pourtant, il a fait tout ce qu'il fallait pour réussir. Normalien, professeur agrégé, théoricien de l'existentialisme, qu'il est allé étudier en Allemagne, il était, dès avant la guerre, l'animateur d'un groupe de philosophes. Mobilisé en 1939, prisonnier en 1940, libéré l'année suivante, Sartre a commencé, pendant l'occupation, à faire beaucoup parler de lui. Dans les années qui ont suivi la libération, son prestige auprès de la jeunesse a été considérable. Il aurait souhaité, semble-t-il, une gloire moins tapageuse, moins soumise aux vicissitudes de la mode. Ses amis et lui avaient pris dans la résistance le goût de l'action. Ils ont continué ensuite à s'occuper de politique. C'est la raison pour laquelle Sartre a fondé en 1945 la revue Les Temps modernes. Depuis 1947, il a pratiquement suivi la ligne du communisme, conservant toutefois assez d'indépendance pour blâmer, en 1956, la répression du soulèvement hongrois. Philosophe, romancier, dramaturge, cinéaste, journaliste, conférencier, Sartre a marqué son époque. Pourtant, le bilan de cette carrière brillante n'est pas entièrement positif. Certaines confidences désabusées du philosophe et de sa compagne, Simone de Beauvoir, nous font deviner, chez lui comme chez elle, un besoin d'absolu inavoué, mais profond, que la philosophie existentialiste n'était évidemment pas en mesure de satisfaire.

« JEAN-PAUL SARTRE Enfant unique, orphelin de père dès ses premiers mois, JEAN-PAUL SARTRE a été élevé dans la maison de son grand-père Schweitzer, professeur d'allemand.

Il a grandi parmi les livres.

Choyé par les siens, fier des possibilités qu'ilsentait en lui, il prétend n'être « venu à la rébellion que pour avoir poussé la soumission à l'extrême ».

Il s'est doncmis, comme le constate Simone de Beauvoir, à détester « les routines et les hiérarchies, les carrières, les foyers, lesdroits et les devoirs, tout le sérieux de la vie ».

Pourtant, il a fait tout ce qu'il fallait pour réussir.

Normalien,professeur agrégé, théoricien de l'existentialisme, qu'il est allé étudier en Allemagne, il était, dès avant la guerre,l'animateur d'un groupe de philosophes.Mobilisé en 1939, prisonnier en 1940, libéré l'année suivante, Sartre a commencé, pendant l'occupation, à fairebeaucoup parler de lui.

Dans les années qui ont suivi la libération, son prestige auprès de la jeunesse a étéconsidérable.

Il aurait souhaité, semble-t-il, une gloire moins tapageuse, moins soumise aux vicissitudes de la mode.Ses amis et lui avaient pris dans la résistance le goût de l'action.

Ils ont continué ensuite à s'occuper de politique.C'est la raison pour laquelle Sartre a fondé en 1945 la revue Les Temps modernes.

Depuis 1947, il a pratiquementsuivi la ligne du communisme, conservant toutefois assez d'indépendance pour blâmer, en 1956, la répression dusoulèvement hongrois.Philosophe, romancier, dramaturge, cinéaste, journaliste, conférencier, Sartre a marqué son époque.

Pourtant, lebilan de cette carrière brillante n'est pas entièrement positif.

Certaines confidences désabusées du philosophe et desa compagne, Simone de Beauvoir, nous font deviner, chez lui comme chez elle, un besoin d'absolu inavoué, maisprofond, que la philosophie existentialiste n'était évidemment pas en mesure de satisfaire. PRINCIPALES ŒUVRES La Nausée (1938).Journal d'un homme de trente ans écœuré par la stupidité de la vie, le spectacle de la sottise humaine, le sentimentde sa propre inutilité. Le Mur (1939) : recueil de cinq nouvelles.Ces cruelles histoires étalent (les exemples de lâcheté, de cynisme et de folie.

La première a donné son titre àl'ensemble du recueil. Les Mouches (1943).Brodant sur la légende antique, Sartre oppose à la mauvaise foi des Argiens acceptant lâchement la tyrannie d'Égisthe, l'acte libre d'Oreste, qui tue le tyran.

Jouée sous l'occupation, cette pièce ne manquait pas d'audace. L'être et le Néant (1943) : traité philosophique. Huis clos (1944) : drame.Dans un sordide salon d'hôtel, sont introduits successivement un homme et deux femmes.

Leur conversation nousapprend qu'ils se trouvent dans l'au-delà.

Ils ont des secrets honteux, qu'ils finissent par dévoiler : aveu qui, loin deles soulager, leur fait prendre plus nettement conscience de leur infamie.

Ils ont trouvé leur châtiment.

« L'enferc'est les autres ». Les Chemins de la liberté : suite de trois romans. L'Age de raison (1945) retrace l'activité du groupe existentialiste à ses débuts.

Le Sursis (1947) se rapporte auxmois qui précédèrent immédiatement la guerre.

La Mort dans l'âme (1950) est une chronique de la défaite de 1940.Des extraits d'un quatrième volume, La Dernière Chance, ont été publiés. Morts sans sépulture (1946).Ce drame évoque les luttes de la résistance et pose le problème de la torture. L'Existentialisme est un humanisme (1946).Petit traité de vulgarisation, dans lequel Sartre expose les prolongements moraux de sa doctrine.

Par humanisme ilentend philosophie de l'humain. Les Mains sales (1948).Sous l'occupation, les communistes illyriens veulent se débarrasser d'un de leurs chefs, Hoederer, dont ilsréprouvent la politique.

Ils ont placé auprès de lui, pour l'exécuter, le jeune Hugo, militant d'origine bourgeoise.

Hugos'attache à Hoederer, hésite à le tuer pour ne pas se salir les mains.

Finalement, c'est un vulgaire motif de jalousieamoureuse qui le poussera au meurtre d'Hoederer. Les Séquestrés d'Altona (1959).Cette pièce étrange, dont l'action et les personnages sont volontairement artificiels, est une allégorie de l'hommemoderne pris dans un drame qui le dépasse. Critique de la raison dialectique (1960).Mise au point de la doctrine existentialiste en fonction du marxisme.. »

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