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Sam Braun, les épisodes de sa vie Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu

Publié le 26/04/2024

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« Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu L’œuvre est intitulée Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu.

Elle a été publiée pour la première fois en 2008.

L’œuvre est un entretien entre Stéphane Guinoiseau et Sam Braun qui permet à Sam Braun de témoigner sur la Seconde Guerre Mondiale et de son vécu entre ses 16 et 18 ans.

C’est donc une autobiographie sous forme de témoignage.

Sam Braun est né le 25 août 1927 à Paris.

Il a passé son enfance à Clermont-Ferrand.

Dans cette œuvre, Sam Braun nous parle principalement d’Auschwitz, la Shoah et de l’Humanisme. LES ÉPISODES DE SA VIE Pour commencer, lors de la Seconde Guerre Mondiale, Sam vivait avec son père, sa mère son frère et ses deux sœurs à Clermont-Ferrand.

Issu d’une famille juive (son père était d’origine polonaise et sa mère d’origine russe) ses parents étaient des immigrés et avaient décidé de venir vivre en France, où ils se sont rencontrés.

Pour eux, malgré le fait qu’il y avait des allemands et des soldats du règne de Vichy et que son père était un soldat de la Première Guerre Mondiale, il était impossible qu’ils se fassent attraper.

Ils vivaient comme si ils n’y avaient aucun problème jusqu’au 12 novembre 1943, à 6 heures 30, son père, sa mère, lui et sa petite sœur se sont fait arrêter par des miliciens.

Sa grandmère étant trop vieille a été enfermée dans la maison et mourus sûrement dedans seule.

Son frère et sa sœur étant absent ont pu leur échapper.

Sam et sa famille sont restés enfermés pendant une quinzaine de jours avec des résistants avant d’être transférés à Drancy, par train.

Drancy où les hommes et les femmes ne sont pas au même étage laisse peu de souvenirs à Sam. Le 7 décembre 1943 la famille Braun est emmenée par bus à la gare de Bobigny puis enfermée dans un wagon, le convoi n°64.

Sam dit ne pas se souvenir de tous les détails du transfert et insiste sur l’impossibilité de décrire les odeurs ou les regards terrifiés.

Il parle de nombreux morts entassés au fur et à mesure le long des parois du wagon (et libérant ainsi un peu de place pour les survivants).

Ils arrivent à Birkenau sur “ le premier quai relativement éloigné des chambres à gaz ” . C’est sur le quai qu’a été fait le « tri » pour savoir où va chaque détenu.

Sam est séparé de sa famille pour être transféré à Auschwitz III (Buna-Monowitz).

Une fois arrivé sur place la tonte, la douche, le tatouage… l’attendent.

Sam Braun devient le n° 167472 « né le 10 décembre 1943 » à Auschwitz.

Il est désinfecté, reçoit la tenue de bagnard et est intégré au Kommando 55, chargé de terrassement pour la construction de l’usine d’IG Farben destinée à fabriquer du caoutchouc synthétique.

Il restera toujours dans ce Kommando, donc en extérieur, soumis aux aléas climatiques (autant la grosse chaleur que le froid intense).

En quelques lignes il signale les « repas », les appels, les coups, l’orchestre.

Il détaille un peu plus la double structure pyramidale du système concentrationnaire soit l’organisation du travail et l’organisation du camp.

Sam développe plus longuement les différentes techniques de bombardements des Alliés (russes, anglais et américains) et la sorte d’enthousiasme ressentie, liée au “ sentiment d’exister encore pour les Alliés ”.

Sam parle des musulmans, des sélections, des pendaisons.

Il a vécu tout ce temps sans “ pratiquement aucune relation avec les autres déportés ”.

Une seule fois, il est “ protégé ” par Robert Waitz, médecin qui le fait rester plusieurs jours au Krankenbau, c’est-à-dire l’infirmerie Sam raconte les événements dramatiques qu’il a subis en insistant sur l’impression d’avoir été à la fois spectateur et acteur, d’avoir vécu dans l’imaginaire pendant que son corps était soumis au pire; p.

56-57 sont évoqués un “ dédoublement schizophrénique ”, un “ clivage défensif du moi ”. Sam a subi la marche de la mort : les déportés quittent sans rien le camp le 17 janvier 1945.

Sam a erré avec sa colonne, de camp en camp (une dizaine dont Flossenburg et Leitmeritz), dormant parfois en marchant, entassé à d’autres moments dans des wagons découverts, les morts jalonnant le chemin.

La violence est permanente pour tous.

Un “ Lagerältester ” ( le plus vieux du camp) a été massacré dans un camp par des déportés qui l’avaient reconnu.

Des SS très jeunes et très ivres se sont amusés à faire descendre les déportés d’un wagon découvert pour leur faire faire des.... »

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