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Saint François de SalesDieu ne l'avait p as f ait p our les grandeurs .

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Saint François de Sales Dieu ne l'avait pas fait pour les grandeurs ...

1567-1622 Aussi bien en Savoie qu'en France et dans l'ensemble du monde catholique, saint François de Sales s'impose par son prestige spirituel.

Né le 21 août 1567 au château de Sales, près de Thorens, fils d'une noble famille, il reçoit, dans les différents collèges qu'il fréquente, l'éducation intellectuelle et mondaine qui est celle de l'honnête homme formé par les jésuites.

S'y ajou­ tent de multiples voyages, une forma­ tion juridique avant que ne se décide sa vocation pour l'état ecclésiastique.

Sa carrière est celle des prélats privés de leur résidence épiscopale et désireux de la reconquérir.

En 1599, ses premiers succès de missionnaire amènent Claude de Granier, évêque de Genève, à le pren­ dre comme coadjuteur.

François de Sales refuse d'Henri IV l'offre d'une abbaye et le chapeau de cardinal: «Dieu ne l'avait pas fait pour les grandeurs ...

» En 1618, il refuse la charge de coadju­ teur de Paris que lui propose le cardinal de Retz et revient dans son diocèse.

Evêque de Genève, il prend à cœur l'œuvre de mission face à la ville qui fut et demeure encore en partie la métropo­ le du calvinisme.

Les circonstances poli­ tiques sont favorables: pour le Chablais, il rencontre l'appui du duc de Savoie; pour le pays de Gex, celui d'Henri IV.

Le protestantisme est sur la défensive.

La controverse avec Théodore de Bèze n'aboutit pas.

L'évêque de Genève, exclu de sa ville, agit dans le plat pays par des visites pastorales, fonde à Anne­ cy, en 1606, une académie, convertit en 1622 le maréchal de Lesdiguières qui devient connétable à la mort de Luynes.

Apôtre de l'amour divin, François de Sales participe à la spiritualité catholi­ que: en 1604, prêchant le carême à Dijon, il forme avec la baronne de Chantal «une sainte union>> dont les effets seront bénéfiques pour la foi et qui permet de préciser certains traits de son caractère: éloigner les disputes «qui ont toujours altéré la charité et troublé la paix de l'Eglise», agir par l'exemple, la parole et la concorde.

En 1610, il fonde l'ordre de la Visitation de Sainte-Marie, approuvé par le Saint-Siège, confié à la Mère de Chantal; érigé en congrégation, l'ordre compte 75 monastères en France et en Savoie lorsque meurt la Mère de Chantal, dont le fils est le père de Mme de Sévigné.

La charité de François de Sales, entretenue par une correspondan­ce assidue avec Jeanne de Chantal, se porte vers les pauvres d'Annecy et d'ail­ leurs.

En 1604 paraît L'Introduction à la vie dévote; en 1616, le Traité de l'amour de Dieu que suivent les Entre­ tiens spirituels, les Lettres, les Sermons, des opuscules divers où alternent pro­ blèmes de piété et de morale.

«Sublime dans la direction des âmes», au dire de Bossuet, François de Sales meurt à Lyon au retour d'un voyage auprès de Louis XIII, le 28 décembre 1622.

Il est canonisé en 1665. 2 / 2. »

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