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Royaume-Uni (2004-2005): Réélection sans surprise de Tony Blair

Publié le 21/09/2020

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Homme politique britannique. Après des études de droit à Oxford, Tony Blair devint avocat et se spécialisa dans le droit du travail. Il entra au parti travailliste (Labour) en 1975 et fut élu député de Sedgefield (Durham) à partir de 1983. Membre du « cabinet fantôme » du Labour de 1988 à 1992, il en devint secrétaire général en 1994. Sous son initiative, le Labour abandonna l'essentiel de son programme traditionnel au profit d'une ligne centriste. Sur ce programme, et grâce à une campagne fortement personnalisée, il gagna les élections législatives de mai 1997, devint Premier ministre et mit fin à dix-huit années de pouvoir conservateur. Il a établi des parlements en Écosse et au pays de Galles et a fait avancer les négociations de paix en Irlande du Nord en rencontrant des membres du Sinn Féin. Il a soutenu par ailleurs l'intervention de l'OTAN dans la crise du Kosovo. Il a été cependant contesté par une partie de sa base pour sa politique économique et sociale, jugée trop libérale. Son soutien à la politique irakienne du président américain G. W. Bush (2003/04) a rencontré une forte opposition.

« Royaume-Uni (2004-2005): Réélection sans surprise de Tony Blair La publication du Rapport « Butler » le 14 juillet 2004 sur les renseignements des services secrets britanniques relatifs aux armes de destruction massive (AMD) que l’Irak de Saddam Hussein était accusé de détenir, ce qui n’a jamais pu être prouvé, a mis en cause la fiabilité de certaines sources.

Le gouvernement, déchargé de toute responsabilité pour ce rapport, n’a pas pour autant changé sa stratégie relative à la crise irakienne.

Néanmoins affecté par les accusations de la commission Butler, Tony Blair a réaffirmé son soutien à la politique de George W.

Bush et sa volonté de maintenir une présence militaire active en Irak aux côtés des troupes américaines. Le 21 juillet 2004, le ministre de la Défense Geoff Hoon a annoncé un vaste plan de restructuration de l’armée prévoyant la suppression de 20 000 postes, toutes armes confondues, l’augmentation des dépenses en matériels sophistiqués et la création d’unités de réaction rapide. Préservation de l’identité britannique Sur le territoire britannique, Tony Blair a poursuivi avec ténacité sa politique antiterroriste en faisant adopter, le 11 mars 2005, une loi préconisant des mesures de contrôle limitant la liberté des suspects, malgré de virulents débats à la Chambre des communes.

Cette loi s’applique désormais à l’ensemble des Britanniques et plus seulement aux étrangers, comme le prévoyait l’ancienne loi de 2000, modifiée en 2001. C’est dans ce contexte que le gouvernement a introduit un projet de loi sur l’instauration d’une carte d’identité, enjeu qui faisait depuis plusieurs années l’objet d’un véritable débat dans un pays jusqu’alors soucieux de préserver sa spécificité dans ce domaine.

Malgré l’opposition de parlementaires conservateurs et travaillistes, relayés par des associations de protection des libertés individuelles, le projet a finalement été approuvé par la Chambre des communes le 20 décembre 2004. Ces mesures se sont accompagnées d’un durcissement de la politique gouvernementale en matière d’immigration.

Adopté le 7 février 2005, le plan quinquennal prévoit en effet l’instauration d’un système de points destiné à sélectionner les immigrés selon leurs diplômes ou professions, la suppression des regroupements familiaux automatiques, le réexamen tous les cinq ans de l’octroi du statut de réfugié et l’enregistrement des empreintes digitales des demandeurs d’asile.

Ces nouvelles mesures n'ont toutefois pas empêché les services de transport de Londres d'être la cible de quatre attentats meurtriers le 7 juillet 2005, au moment où la ville venait d'être choisie pour les Jeux olympiques de 2012.

Deux semaines plus tard, toujours à Londres, d'autres tentatives avaient lieu, cette fois sans faire de victimes. Dans un tel climat favorisé par un contexte international troublé et peut-être grâce aux concessions accordées au président américain sur la question. »

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