Roumanie (1990-1991)
Publié le 21/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Roumanie (1990-1991). Ce document contient 896 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Roumanie (1990-1991)
Le plébiscite dont furent l'objet le Front de salut national (FSN) et son
candidat Ion Iliescu à l'issue des élections législatives et présidentielles du
20 mai 1990 n'a guère stabilisé la situation politique roumaine cinq mois après
la chute de Nicolae Ceausescu.
Cette situation est demeurée fragile, tandis que
récession économique et inflation pesaient sur le niveau de vie, déjà très
médiocre.
Ayant supporté en novembre 1990 et avril 1991 les conséquences de deux
trains de hausses de prix, la population doit également supporter le chômage,
qui risquait de toucher, fin 1991, 1,5 million de personnes (soit près de 15% de
la population active).
La tentative violente de mise au pas de l'opposition par "mineurs" interposés
les 13, 14, et 15 juin 1990 mit la Roumanie dans une quarantaine dont les effets
se faisaient encore sentir un an plus tard.
Certes, l'accord de coopération
signé avec la CEE le 22 octobre 1990, la décision des pays occidentaux, dans le
cadre du groupe des "24", en janvier 1991, d'étendre le programme PHARE (Pologne
Hongrie Aide à la restructuration économique) à la Roumanie, l'entrée de
celle-ci au Conseil de l'Europe le 1er février 1991 au titre d'invité spécial,
enfin, la visite du président français François Mitterrand les 18 et 19 avril
1991 à Bucarest ont marqué la volonté occidentale de ne pas marginaliser plus
longtemps un pays auquel, cependant, les États-Unis ont continué de refuser
l'octroi de la clause commerciale de la nation la plus favorisée.
En avril 1991,
le FMI a accordé un crédit stand-by de 748 millions de dollars, assorti d'un
soutien de 200 millions de dollars pour la balance énergétique.
En échange, le
gouvernement de Petre Roman s'est engagé à accélérer le processus de réformes
économiques amorcé en octobre après plusieurs mois de tergiversations.
La réforme du "fonds foncier" du 14 février 1991 qui a prévu, à la hâte, une
redistribution limitée de la terre aux paysans et la loi du 4 avril 1991 sur les
sociétés à capital mixte qui s'est affirmée très attractive exigeront, pour se
traduire dans les faits, non seulement un montant conséquent de crédits et
d'investissements extérieurs, mais surtout un consensus social qui est apparu
absent.
Déjà avancée en décembre 1990, mois anniversaire de la chute des Ceausescu et
théâtre de nombreuses grèves et manifestations, notamment à Bucarest et
Timisoara, la proposition de former un gouvernement d'union nationale s'est
soldée en avril par une "ouverture" dérisoire.
Le remaniement ministériel fut
surtout l'occasion pour le général Victor Stanculescu, un des hommes forts du
régime, de prendre, après la Défense, la tête de l'Industrie et pour Eugen
Dijmarescu, ministre de l'Économie, de s'adjoindre les Finances.
C'est également
en avril (le 5) que le Président Iliescu et Mikhaïl Gorbatchev ont signé un
traité d'amitié insistant sur "l'inviolabilité des frontières et l'intégrité
territoriale de chacun des États" au grand dam des partisans d'un retour de la
Bessarabie (incorporée à la Moldavie soviétique depuis la Seconde Guerre
mondiale) à la Roumanie.
Tandis que les principaux partis de l'opposition parlementaire se regroupaient,
le 15 décembre 1990, en une Convention nationale, plusieurs associations (comme
le Groupe pour le dialogue social) avaient formé, le 7 novembre, l'Alliance
civique (AC).
Forte, neuf mois plus tard, de trente-huit "filiales", l'AC est.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Vénézuela (1990-1991)
- Vanuatu (1990-1991)
- Uruguay (1990-1991)
- URSS (1990-1991): La dernière année Gorbatchev?
- Tchécoslovaquie (1990-1991)