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RONSARD Pierre de

Publié le 07/11/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : RONSARD Pierre de. Ce document contient 1002 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Littérature.

Qu'est-ce alors qui nous semble manquer quand nous lisons ces œuvres? Le souffle y est, non le cri; ce cri de colère (ou de peur) et aussi d'enthousiasme dont vibrent et retentissent à chaque vers Les Tragiques de son contemporain Agrippa d'Aubigné. Par bonheur, Ronsard est aussi un poète léger, il est le poète des Folastries, savoureux péché de jeunesse ; des Élégies et mascarades, chef-d'œuvre du poète de cour (1565), recueil trop peu connu, que couronne une curieuse églogue théâtrale de quelque mille vers, dite La Bergerie (animée par la pastourelle Margot et son merle, et aussi par quatre pasteurs qui entonnent pour finir, en chœur, une adorable chansonnette). Car notre gentilhomme manqué conservera toujours de ses origines rustiques une nostalgie de la simplicité et un goût très vif pour le tour familier; voire gaulois, ou populaire. Et jusque dans une ode qui se voudrait « horacienne », comme celle-ci : Corydon, marche devant! Sache où le bon vin l'on vend; Achète des abricots, Des pompons, des artichauts... Ces pompons (c'est-à-dire: ces melons) et ces abricots ne sont pas pour Ronsard de pures figures de rhétorique; le suc et la pulpe des choses, il les a « exprimés » entre ses doigts; humés de toutes ses narines, avec délices (un col de neige, une gorge de lait), mais aussi avec ce sentiment païen de leur fugacité, qui donne chez lui une saveur supplémentaire, un peu acide, au plaisir. Aussi est-il par évidente vocation le chantre des amours, la notion de la vie amoureuse étant chez lui confondue, ou presque, avec l'idée de la vie tout court.

« R O N SAR D Pierre de 1524-1585 Poète, né au château de La Po�onnière, en Vendômoi� Son père, de�­ cendant anobli d'une famille de « �5XB5O^ fieffé� >t de la forêt de Ga�^EO5 le de�^EO5 à la vie de gentilhomme (c'e�^r3EX5 à la carrière militaire ou diplomatique), mai� l'adole�25O^ devient à moitié �Q`Y3~.b.O^ �.

dix-hui­ tième année.

Or, un parfait cavalier doit être exempt de toute di�BYt25 phy�EW`5 et Ron�.Y3 de ce jour, ne �QOB5 plu� qu'au vert laurier de la gloire.

Avec Du Bellay et Baïf, il �`E^ le� cour� de Dorat, l'humani�^5 prin­ cipal du collège de Coqueret �`Y la montagne Sainte-Geneviève ; l'e�UZE^ païen de la poé�E5 grecque et latine, que Dorat leur révèle, lui apparaît de plu� en plu� comme le chemin véritable ver� l'humani�N5 À leur groupe, dénommé d'abord la «Brigade», �5 joignent bientôt de nou­ veaux membres : �5U^ en tout, �5KQO la tradition; d'où le nom de Pléiade, adopté en �Q`b5OEX de la Pléiade alexandrine (mai� Ron�.X4 a donné, en trente an� troi� li�^5 différente� : �5`K, outre le� troi� fondateur� y fi gu­ rent �.O di�2QO^EO`5Y l'honorable auteur dramatique Jodelle, et un poète mineur re�2.Uv de l'ancienne « école lyonnai�5p Pontu� de Tyard).

Le chef en titre de la Pléiade e�^ d'abord Du Bellay, qui va lancer le manife�^5 du groupe, La Défense et illustration de la langue française, et, la même. »

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