Rome au 1er siècle avant notre ère: Est-ce que Rome a survécu survit à différents maîtres ?
Publié le 04/10/2022
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Est-ce que Rome a survécu survit à
différents maîtres ?
un siècle de possession aux mains de
Bibliographie : Rome, Jean-Noël Robert.
Rome : Est-ce que la ville de Rome au 1er siècle avant notre ère est attractive
pour des habitants et des dirigeants
1)
A.
B.
C.
2)
Rome sous Marius et Sylla
Dissensions entre classes sociales
Période de terreur
Dictature de Sylla.
Rome sous Pompée et César
A.
Prise de contrôle de Rome par Pompée
Introduction : Rome = unité, on peut le voir comme un tout, machine
cohérente/ou fracturé par
plusieurs acteurs à différents niveaux.
En latin, la ville est désignée par le mot urbs.
Ce même mot sert à désigner la
Rome antique.
Ainsi, avec un seul mot on peut retrouver une idée de symbiose
entre Rome et la ville, formant une machine cohérente, un socle uni.
Cependant,
de sa fondation en -753, sous la domination de la royauté romaine pendant un
peu moins de 250 années, la ou elle n’était alors, bien que puissante, qu’un
rassemblement de villages, jusqu’au 1er siècle avant notre ère, elle est
transformée du tout au tout.
Cette cité est devenue un empire, et si elle pouvait
semblait former un tout, ce qu’on appelle Rome au 1er siècle est simplement
beaucoup trop énorme pour que ce soit le cas.
A ce moment c’est différentes
fractures dûes à différents acteurs et à différentes échelles qu’elle laissait
entrevoir.
Mais si celle-ci pourrait sembler se déchirer de l’intérieur à cause de
divers conflits internes, pouvant laisser entrevoir une forme d’instabilité, Rome
reste la maîtresse du monde à cette époque.
Est-ce que Rome survit pendant un siècle aux différents maîtres qui la
possèdent ? Tout d’abord, nous nous intéresserons à Rome sous Marcus et Sylla,
ensutie sous Pompée et César et enfin sous Antoine et Octave.
1)
A) 102 – 88 : une période de trouble
Tout d’abord, Marius est un homme charismatique et plus particulièrement un
extrêmement bon général de guerre.
Il a mené sa carrière à l’aide du contexte
politico-militaire dans lequel il a vécu : l’armée romaine subissait des défaites
contre Jugurtha dans les années 120 avant notre ère et les Numides s’allièrent
au roi de Mauritanie contre Rome.
Marius vînt à bout de ces deux menaces,
notamment en terminant la guerre contre Jugurtha en 105, 3 ans après son
entrée dans celle-ci ce qui lui permit tout particulièrement d’acquérir le titre
d’imperator.
Ainsi il commença son ascension politique qu’il pourra continuer dû
au menaces extérieures, les Cimbres et Teutons (s’approche 105, écrasés 102101), qu’il écrasera aussi, et qui lui permettront d’être ré-élu au consulat.
Marius
n’était pas d’ascendance noble, et lorsqu’il devient populaire aussi bien au près
du Sénat que de la plèbe et se voit confier une levée de troupe supplémentaires
en profite, il accepte dans ses rangs des hommes qui n’ont pas les moyens de
s’armer par eux-mêmes et l’Etat paye pour eux.
Le pouvoir est polarisé entre les
mains d’un seul homme, Marius.
En plus de cela, les intérêts de la plèbe sont ardamment défendus notamment
par Saturninus et Glaucia, ses amis et alliés, qui font régner une vindicte
populaire, mettent en place un tribunal défendant la plèbe et donnent toutes
sortes d’avantages aux vétérans de Marius.
Ces lois ne plaisent pas à tous et
parfois des soulèvements éclatent lors de votes, et ceux si sont effectués par la
force.
Cette situation dure de 103 à 100 et déplaît fortement à la noblesse
sénatoriale, Marius finit par se désolidariser d’eux et permet leur exécution.
Dans ce contexte troublé entre les différentes classes sociales, les tensions
éclatent lorsqu’un tribun de la plèbe, Livius Drusus, propose en 91 d’accorder la
citoyenneté romaine aux alliés Italiens de Rome.
Il se fait assassiner et cet
évènement provoque une guerre dite sociale entre Rome et l’Italie toute entière.
Même si Rome accorde la citoyenneté romaine à tout les alliés qui déposent les
armes en 90, la rébellion n’est réprimée qu’a la fin de 89.
B)Période de terreur 87-84
Presque tout de suite à la fin de cette guerre, une autre naît lorsque Mithridate
VI, roi du Pont, décide d’envahir une province d’Asie en 88 appartenant à Rome.
Cet evnmt va provoquer des dissenssions entre Marius et Sylla, son ancien
lieutenant ayant obtenu un consulat en 88, qui se disputeront le commandement
de cette guerre.
Marius prend le commandement de la Campanie alors qu’il était
attribué à Sylla mais celui-ci réplique en prenant Rome.
Suite à ça, il part en
guerre contre Mithridate et obtient l’exil de Marius en 87 de la part du Sénat
puisqu’il a tenté de le faire exclure de l’assemblée et de prendre contrôle de ses
troupes pendant qu’il faisait la guerre.
Marius revient à Rome la même année, fait massacrer tout les nobles romains et
impose une terreur populaire.
Alors qu’il obtient son septième consulat en 86
partagé avec Cinna, un de ses partisans, il meurt au début de celui-ci mais la
terreur populaire continue après lui.
Cinna étend cette terreur à l’Italie toute
entière durant son consulat suivi de celui de Carbo jusqu’en 84, puisque Sylla se
hâte alors de signer la paix en orient et de rentrer à Rome.
Là-bas il doit faire
face à une guerre civile, les populares n’acceptant pas qu’il veuille prendre le
pouvoir et il arrivera à rentrer dans la ville le 1er novembre 82 après plus d’un an
de batailles et 70 000 morts.
C) Dictature de Sylla 82-79
Sylla, après sa victoire et la neutralisation des touts derniers partisans de Marius,
dresse 3 listes de proscriptions qui sont des réformes visant à restaurer les
pouvoirs de l’oligarchie sénatoriale.
Il veut diminuer le pouvoir de la plèbe qui a
crée bien trop de troubles notamment en pénalisant les chevaliers qui étaient
trop proches de la plèbe et en doublant le nombre de personnes présentes au
Sénat, qui sont majoritairement choisi parmi ses fidèles.
Il interdit également
aux politiques de cumuler plusieurs positions afin qu’il ne puisse pas concentrer
un pouvoir trop important et ainsi le menacer.
Par la lex valeria, il se fait
conférer la dictature qu’il parviendra à garder pendant 3 ans, ce qui est
exceptionnel considérant que depuis la deuxième guerre punique, soit plus de
100 ans, personne n’avait reçu de dictature et ce n’était alors que pendant 6
mois à l’époque.
Au cours de ces 3 années, Marius détient une sorte de pouvoir monarchique : il
fait frapper des pièces d’or à son effigie, s’identifie à Romulus et organise des
jeux.
Egalement, c’est une période de terreur et il laisse derrière lui des
massacres : des listes d’individus à abattre étaient affichées publiquement ce qui
a mené à la mort de centaines de sénateurs populaires et de chevaliers.
Les cités
marianistes étaient lourdement brimées et les auteurs antiques eux-mêmes
reconnaissent la violence des temps de la domination de Sylla alors qu’ils sont
connu pour leur insensibilité notoire.
Sylla abdique alors après 3 ans de dictature
qui lui auront permis de restaurer la république, bien qu’à l’aide de méthodes qui
font penser à celle d’un souverain.
Suite à l’abdication de Sylla s’ensuit l’ère de Pompée et César.
2/ Rome sous Pompée et César.
A.
Prise de contrôle de Rome par Pompée
En 78, l’année de la mort de Sylla, Lépide organise une tentative de coup d’état
mais Pompée est un excellent stratège qui est notamment pourvu du titre de
Magnus, ce qui est tout à fait impressionnant considérant que son détenteur est
mort il y a plus de 200 ans et qu’il s’agissait d’Alexandre de Grand.
Il déjoue
donc la tentative de Lépide.
Il est le nouvel homme fort de la république et est
ainsi désigné comme pour abattre Sertorius, le dernier chef marianiste en
Espagne.
En 74 débute la guerre contre Mithridate, qui s’allie avec l’Arménie en 69.
Pompée, devenu consul en 70 tout comme Crassus, prend le commandement en
66, s’étant d’abord octroyé la lex Gabinia en 67, une loi lui conférant pour trois
ans le commandement sur toutes les mers et sur une large partie de l’intérieur
des terres, lui ayant permi de se débarasser en seulement 3 mois des pirates
soutenant Mithridate.
En 66, il soumet l’Arménie et conquiert le Pont, la Syrie et
Jérusalem en 63.
L’empire s’est accru d’une dizaine de millions de personnes et
Pompée est extrêmement puissant.
En parallèle s’est déroulé de 73 à 71 la lutte
des esclaves révoltés qui avaient pour chef un gladiateur thrace, Spartacus.
Cette insurrection, née due aux concentrations de richesse trop importantes, à
l’incapacibilité des maitres de gérer leurs esclaves ainsi qu’à l’instabilité politique,
est stoppée par Crassus en 71 bien que Pompée s’en attribue le succès puisqu’il
l’a aidé à la fin.
B.
L’ascension politique de César
Cesar accumule son pouvoir très lentement.
Il est méfié par beaucoup et ne
commence réellement sa carrière politique qu’à 32 ans, en 69, ou il est élu
questeur (magistrat chargé d’assister les consuls en matières financière et
criminelle) mais cela ne l’empêchera pourtant pas de vite gravir les échelons
puisqu’il est d’une part soutenu par Crassus et qu’ensuite seulement 4 ans plus
tard il est élu pontifex maximus, soit chef de la religion romaine et 3 ans plus
tard, il est élu préteur (magistrat ayant le pouvoir d’exécuter et d’interpréter la
loi).
Ainsi lorsque Pompée rentre à Rome en 61 après son expédition triomphante, il
est accueilli comme il se doit, mais ne peut pas récupérer le pouvoir comme il le
souhaite dû à la nouvelle influence de César sur le Sénat.
Pour cette raison,
lorsque le consulat de César est déterminé en 59,....
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