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Roland giguère

Publié le 17/05/2020

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« Roland Giguère fut un célèbre poète québécois.

Décédé en 2003, il a écrit de nombreux poèmes traitant de la femme.

Dans sa suite poétique «Adorable femme des neiges», le poète idéalise la femme.

Nous pouvons analyser ce fait selon trois aspects, soit par la représentation de pureté de la femme, par sa ressemblance avec la nature et par le symbole d’espoir que la femme représente. Dans la suite poétique «Adorable femme des neiges», la femme est, tout d’abord, signe de pureté.

Le poète la décrit comme un être rayonnant et resplendissant : «tu t’inscris / lumineuse de tous feux / ravissante et ravie» (P.156).

Le pléonasme «lumineuse de tous feux» renforce le sentiment de blancheur et d’éclat dégagé dans l’extrait en amplifiant la brillance de la femme.

La lumière est ici symbole de vérité, d’innocence, de simplicité et de perfection.

Aussi, la femme est représentative de la pureté puisque l’on lui attribut des qualités célestes : « La vie jouait facile dans ton halo / car l’ombre ne voyage pas avec toi» (P.152).

Dans cet extrait, le mot «halo» fait référence à l’auréole qui entoure la tête des anges et des saints.

La femme est une telle source de lumière qu’aucune ombre ne peut être présente lorsque la femme est là, comme si tout était parfait, tout était pur.

C’est donc en décrivant la femme comme une personne lumineuse et en lui attribuant des caractères divins que Roland Giguère idéalise la femme dans sa suite poétique «Adorable femme des neiges». Ensuite, la femme est l’effigie de l’espoir pour l’homme.

À la simple pensée de la dame, l’homme reprend espoir à la vie : «il y a des jours où tout est vain / sauf ton image / sauf la blancheur de ton corps / sur ces terres amères» (P.148).

La reproduction du corps de la femme dans l’esprit de l’homme est, pour lui, une source d’espérance et de courage afin de continuer à avancer parmi «les jours où tout est vain» et «les terres amères».

Aucune autre pensée ne lui permet de demeurer en vie.

De plus, la présence de la femme apporte, aux hommes, espoir que le futur sera meilleur : «Paisible et lente tu t’avances / […] tu te combles d’énigmes de rébus / pour dérouter les plus sombres avenirs» (P.153).

Cette citation contenant un pléonasme démontre bien que, en étant seulement là, la femme réussit à redonner espoir aux hommes que «les plus sombres avenirs» seront détournés.

En étant symbole d’espoir, par sa pensée ou bien par sa présence, la femme est donc un idéal pour Roland Giguère. La comparaison de la femme avec la nature est le dernier élément qui démontre que le poète idéalise la femme.

Tout comme la nature, la femme est un chef-d'œuvre de beauté : «C’est un printemps de sang nouveau / que ton visage de nuage ovale à ma fenêtre / c’est la merveille à ma porte / que ton corps d’étoile polaire sur mes rivages» (P.150).

Le poète compare la femme avec des splendeurs de la nature afin d’accentuer la beauté de celle-ci.

De plus, le mot «printemps» est symbole de jeunesse et donc, par le fait même, de beauté.

Également, selon Roland Giguère, la femme possède une beauté grandiose similaire à celle de la nature : « je laisse mon dernier regard/ à l’orée de ta beauté» (P.145).

Dans cette citation, le mot «orée» faisant référence à la lisière d’un bois, l’auteur utilise une métaphore afin de comparer l’immensité de la beauté féminine à l’immensité d’une forêt.

Comme celle-ci, la femme est belle à perte de vue.

C’est donc par l’intermédiaire de la nature que le poète glorifie la femme. De la sorte, par le symbole de pureté, le symbole d’espoir que la femme représente et par la comparaison de celle-ci avec la nature, Roland Giguère idéalise la femme dans sa suite poétique «Adorable femme des neiges».

Ce poète utilise la femme dans de nombreux autres poèmes dont «Corps glorieux» et «Par mes mains» pour ne nommer qu’eux.. »

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