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ROBESPIERREMaximilien Marie Isidore de (1758-28 juillet 1794)

Publié le 23/05/2020

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« ROBESPIERRE Maximilien Marie Isidore de (1758-28 juillet 1794) Homme politique C’est chez les oratoriens à Arras que ce jeune homme issu de la petite noblesse provinciale commence ses études.

Une bourse lui permet de les poursuivre au collège Louis le Grand de Paris.

Avocat au conseil supérieur de l’Artois, juge au Tribunal épiscopal, il écrit des textes qui pour certains sont couronnés par l’Académie d’Arras.

Lecteur passionné de Jean-Jacques Rousseau, il est élu député du tiers aux Etats généraux de 1789.

Effacé, rigoureux, il paraît, dans un premier temps, prôner la démocratie dans toutes ses dimensions, de la liberté de la presse à l’instruction gratuite et obligatoire en passant par le suffrage universel.

Il est à l’origine du décret qui stipule que les membres de la Constituante ne sauraient être élus à l’Assemblée législative.

La modestie de sa vie, son ascétisme et sa solitude lui valent bientôt d’être appelé l’Incorruptible.

Il redoute que l’entrée en guerre de la France révolutionnaire contre l’Europe n’aboutisse à une dictature militaire ou qu’elle fasse le jeu du roi.

Ce n’est qu’après la déchéance de Louis XVI, le 10 août 1792, qu’il entre le soir même au conseil général de la Commune insurrectionnelle de Paris.

Il commence alors, en tant que député de Paris élu à la Convention, de jouer un rôle déterminant.

Il vote la mort du roi.

S’oppose avec détermination aux Girondins dont il provoque l’élimination.

Après avoir écarté Danton, il entre au Comité de salut public, le 27 juillet 1793.

Il y impose les mesures d’exception qu’il juge nécessaires pour sauver les acquis de la Révolution menacés.

Il impose la Terreur.

Elle lui sert aussi bien à éliminer les Hébertistes les plus intransigeants que les « Indulgents » comme Danton ou Desmoulins.

Il veut mettre en place une république vertueuse de petits propriétaires libres et égaux en droit qui rendraient hommage à l’Etre suprême.

La loi qui instaure la Grande Terreur le 10 juin 1794, alors que la victoire de Fleurus vient de conjurer la menace d’une invasion, discrédite Robespierre. Lorsque le 8 thermidor, il veut imposer une nouvelle épuration au sein du Comité de sûreté générale comme au sein du Comité de salut public, la peur pousse les députés qui ne sont plus sûrs de leur. »

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