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Robert Wace (1110-1180)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Robert Wace (1110-1180) Né à Jersey, élevé à Caen, doté par Henri II Plantagenêt d'un canonicat a Bayeux, où il mourut, ce trouvère normand écrivit à la prière d'Aliénor d'Aquitaine, reine d'Angleterre, le Roman de Brut (1155) et le Roman de Rou (1160-1174). Ce document contient 127 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


WACE Robert. Poète anglo-normand. Né dans l'île de Jersey vers 1110, mort en Angleterre entre 1180 et 1184. Il était d’origine noble. Sa famille l’envoya vers sa dixième année à Caen pour qu’il y étudiât le latin et se préparât à entrer dans les ordres. Il se rendit ensuite, pour étudier la théologie, à l’Université de Paris, et revint à Caen vers 1130. On pense qu’il y résida durant la majeure partie de sa vie et qu’il eut très vite accès à la cour du roi Henri Ier d’Angleterre, qui siégeait ordinairement dans cette ville, Ses premières œuvres sont d’inspiration religieuse. Il débuta par une Vie de saint Nicholas de Myre suivie bientôt par un poème sur L’Établissement de la feste de la Conception, dicte la feste as Normanz. La deuxième partie de son œuvre comprend, sous le titre général de Geste des Bretons, deux romans et une chronique rimée qui comptent parmi les écrits les plus importants de la littérature du XIIe siècle. Il donna à ses deux longs poèmes la dénomination de « romans » parce qu’ils étaient écrits en langue romane. Le plus fameux est Le Roman de Rou, qui raconte 1’histoire des ducs de Normandie, depuis l'Invasion de Rollon jusqu’à la bataille de Tinchebray en 1106. Ce livre, qui dut être terminé vers 1160, est dédié à Henri II, qui récompensa son auteur en lui offrant un Bénéfice a Bayeux. Le Roman de Brut est sans doute antérieur au précédent, et fut dédié à la célèbre Eléonore d’Aquitaine, reine de France, puis d’Angleterre. Il s’agit d’une traduction très libre de l'Histoire des rois de « Bretagne » de Geoffroy de Monmouth, qui a le mérite d’être considérée comme le germe du fameux cycle des Romans de la Table Ronde. C’est vers 1172 qu’il entreprit la Chronique ascendante des ducs de Normandie, mais il fut découragé par le fait qu’Henri II ait chargé Benoît de Sainte-More du même travail que lui, et cessa d’écrire. On lui attribue aussi, parfois, le Roman du Chevalier au lion et le Roman d’Alexandre, sans preuves vraiment convaincantes.

« Robert Wace 1110-1180 Né à Jersey, élevé à Caen, doté par Henri II Plantagenêt d'un canonicat a Bayeux, où il mourut, ce trouvère normand écrivit à la prière d'Aliénor d'Aquitaine, reine d'Angleterre, le Roman de Brut (1155) et le Roman de Rou (1160-1174).

Le premier, libre traduction, en dix-huit mille vers, de l'Historia Britonum de Geoffroi de Monmouth, est un recueil de légendes celtiques qui va de Brutus, petit-fils d'Enée et père des Bretons, jusqu'à la conquête anglo-saxonne (659) : c'est la Geste des Bretons .

Le second, en dix-sept mille vers, est la Geste des Normands , depuis leur premier duc Rou ou Rollon jusqu'à Henri le 1er (1107).

Ces chroniques rimées en langue vulgaire marquent la transition entre la chanson de geste et l'histoire ou le roman d'aventures.. »

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