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Robert Fulton

Publié le 16/05/2020

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« Robert Fulton Né de parents écossais et irlandais, le 14 novembre 1765, dans une ferme du département de Lancaster, enPennsylvanie, Robert Fulton montra, dès son enfance, des dons pour le dessin, notamment le dessin technique.

Al'âge de dix-sept ans, il alla à Philadelphie où il travailla d'abord pour un orfèvre, mais préféra bientôt la profession depeintre de portraits.

Il eut la grande chance de faire la connaissance de Benjamin Franklin, dont il fit le portrait etqui l'introduisit auprès de beaucoup de citoyens éminents de la cité des Quakers.

Il réussit assez bien dans lacarrière de peintre, pour pouvoir acheter à sa mère, veuve, une petite ferme, cependant que lui-même partit en1787 pour l'Angleterre, afin d'y étudier la peinture auprès de son compatriote Benjamin West, pour lequel Franklin luiavait donné une lettre de recommandation. A Londres, il remporta des succès artistiques modérés : plusieurs personnages riches lui commandèrent leursportraits et, dès 1791, ses tableaux furent reçus aux expositions de la Royal Academy.

Finalement, à la suite de sesrapports avec le comte Stanhope, James Watt et le duc de Bridgewater, il abandonna la peinture, pour se consacrerentièrement aux problèmes techniques, en plein essor en ce temps-là.

Il s'intéressa, avant tout, à l'amélioration dela navigation par canaux, collabora à l'établissement du plan des canaux devant relier Bristol à la Manche et publiaun mémoire sur le projet d'un canal destiné à relier les rivières de Heyl et de Helford, en Cornouailles.

Il essaya, enmême temps, d'imposer ses vues en cette matière, en écrivant à maints personnages importants, dont Napoléon.

Ala même époque, Fulton exécuta les dessins d'une drague à canaux, qui a été longtemps employée en Angleterre.

Ilprit, en 1794, un brevet anglais pour une méthode de remplacement des écluses par des plans inclinés.

En 1796, ilpublia un Traité de l'amélioration de la navigation par canaux, richement illustré de beaux dessins techniques de samain.

Fulton pensait que la navigation par canaux serait la clé du développement politique et économique des États-Unis.

Il envoya son Traité au Président George Washington et au gouverneur de la Pennsylvanie Mifflin, insistant, àcette époque lointaine, déjà, sur la nécessité d'un Canal Érié reliant les grands lacs à la côte atlantique, projet quifut finalement mis à exécution en 1817. Outre la navigation par canaux, l'Oeuvre technique de Fulton, pendant son premier séjour en Angleterre, comprendle plan d'un aqueduc de fonte, long de 300 yards, jeté par-dessus la rivière Dee, à Chester, le plan de diversesconstructions de ponts en fonte et l'invention de machines à filer le lin, à fabriquer des cordes de chanvre, à scieret polir le marbre. Vers ce temps-là, sous l'impression des événements internationaux, il prit un intérêt sans cesse croissant à la guerresous-marine, dans la conviction que ses méthodes mettraient fin à la piraterie et restaureraient la liberté des mers,au profit de toutes les nations.

Ses opinions politiques en cette matière lui firent entreprendre, en 1797, un voyageà Paris, où, par l'entremise de son compatriote Joël Barlow, il put approcher nombre de personnages importants.Pendant tout le temps où il s'efforça de faire adopter en France ses projets sous-marins, il se soutint par lapeinture.

Parmi ses Oeuvres artistiques, il y a un panorama représentant L'Incendie de Moscou. Ses amis parisiens les plus influents étaient le grand savant Pierre Laplace et Gaspard Monge.

Ces hommesreconnurent dans les plans et le génie de Fulton le moyen de délivrer la France de la suprématie navale del'Angleterre.

Ils lui ménagèrent des entrevues avec Napoléon et le Directoire.

Du fait de l'attitude hostile duMinistère de la Marine, qui semblait tenir la guerre sous-marine pour déloyale, et de la conception militaire deNapoléon, uniquement préoccupé des opérations sur terre, les Français n'ont pas su, à l'époque, tirer des idées deFulton tout l'avantage qu'elles offraient, en tant que données d'une importante arme de guerre.

Toutefois, grâce àl'appui énergique de Monge, Laplace et Volney, il put construire et présenter son sous-marin et sa mine sous-marine.

Son premier sous-marin, le Nautilus, un bâtiment de 6,4 mètres, fut construit et lancé chez Perrier, à Paris.Il fut immergé et manOeuvré par Fulton et deux aides, mais les courants de la rivière étaient si violents qu'il falluttransporter le vaisseau au Havre, où d'autres essais eurent lieu en novembre.

Ces essais parurent si prometteursqu'un deuxième Nautilus fut construit à Brest et manOeuvré, là même, en juillet 1801, par Fulton et un équipage detrois hommes.

A une profondeur de 7,6 mètres, le sous-marin put être gouverné aisément et resta immergé près desix heures. Cependant aucun projet d'utilisation du sous-marin contre la flotte anglaise ne fut élaboré, et en 1802, Fultoncomprit que les autorités françaises n'en feraient jamais un usage militaire.

L'histoire des inventions sous-marines deFulton et de ses négociations avec le gouvernement français n'a été entièrement connue qu'en 1896.

Cette année-là, le lieutenant Émile Duboc découvrit aux Archives Nationales, à Paris, un plan complet de son invention,comportant de très beaux dessins.

Ainsi fut révélé le vrai génie de Fulton, inventeur et ingénieur. A Paris, Fulton fit la connaissance de Robert R.

Livingston, ministre des États-Unis en France, et c'est ainsi quedébuta l'association qui devait finalement faire de la navigation à vapeur une réalité pratique.

Le capital etl'expérience commerciale de Livingston apportèrent l'appoint dont avait précisément besoin le génie inventif deFulton.

Leur premier bateau à vapeur réussi navigua sur la Seine, le 9 août 1803, parcourant une courte distance à5,4 kilomètres à l'heure, contre le courant, et en présence d'un public très distingué, dont Carnot et des membresde l'Institut National. Cependant, vers ce temps-là, le gouvernement anglais s'alarma des inventions de Fulton en matière de guerre sous-. »

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