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Risques et tensions sur les ressources

Publié le 05/03/2024

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« THEME 1 CHAPITRE 1 RISQUES ET TENSIONS SUR LES RESSOURCE I- LES SOCIETES FACE AUX RISQUE A- Des risques et une vulnérabilité varié Le risque désigne un aléa susceptible de toucher une société.

Un tsunami qui s’abat sur un littoral vide est un aléa.

La probabilité qu’il touche le Japon ou l’Indonésie en fait un risque La gravité du risque se mesure en termes d’enjeux humains et économiques L’ONU dé ni qu’à partir de 30 victimes et des dégâts matériels importants, il s’agit d’une catastrophe Il faut distinguer les risques climatiques (cyclones, inondations, sécheresses) et les risques telluriques (séismes, tsunamis, éruption volcanique).

Les risques technologiques liés à l’action humaines eux, peuvent être diffus comme la pollution ou accidentels comme l’explosion d’un site industriel, une rupture de barrage ou une marée noire L’exposition des sociétés aux risques s’accroit.

Le développement rend possible des catastrophes combinant risques naturels et technologiques (Fukushima en 2011). L’intensi cation des activités humaines et des densités de population entrainent une augmentation des enjeux (Barrage de Brumadinho, 2019 Mais aussi, développement du transport aérien qui peut entraîner la diffusion d’épidémie. (Sras 2003) Les zones les plus densément peuplées (villes, littoraux, vallées) sont évidement les plus vulnérables et le changement climatique accroit la fréquence et l’intensité des risques. Les régions les plus pauvres du globe sont aussi davantage exposées. Les logements y sont situés sur des zones à risques et les moyens de production dépendent souvent de l’agriculture qui est soumise aux aléas climatique Des séismes de magnitude 8 ont fait 8700 morts au Nepal en 2015 (PIB/ hab 2 443 $) alors qu’au Mexique, un séisme de la même intensité à causé la mort de 200 personnes. (PIB/hab 17 336$) Entre 1995 et 2014, les pays faiblement développés ont subit un quart des catastrophes naturelles mais totalisent 9/10 des pertes humaines Les risques varient donc en fonction des territoires.

Il y a un facteur climatique mais aussi un facteur économique. B-Une résilience et des réponses variée fi . . s ) fi . S fi s s S . . . fi . fi . . Si les risques varient en fonction des territoires, c’est aussi le cas des réponses qui sont apportées La méconnaissance du risque favorise les erreurs d’aménagement.

De plus, l’insuf sance des politiques de prévention et de gestion accroit la vulnérabilité et limite la résilience. Les 10 pays les plus exposés sont des PMA.

Un cyclone de même intensité est plus dévastateur a Haïti qu’en Guadeloupe.

Quant aux risques sanitaires, ils sont plus importants en Afrique subsaharienne. Entre 1995 et 2004, on estime les pertes réelles des pays les plus pauvres à 500 milliards de dollars.

Même si c’est un chiffre qu’il est dif cile d’af rmer avec exactitude car les biens ne sont pas toujours évalués, il laisse entrevoir une reconstruction délicate des infrastructures.

Les populations les plus pauvres perdent généralement tout ce qu’elles avaient Après l’ouragan Mitch (Nicaragua, 1998) la malnutrition infantile a augmenté tout comme le travail des enfants. De plus, les opérations de secours sont parfois laborieuses et aggravent la situation (1400 victimes après le tsunami en Indonésie, 2018) et la catastrophe naturelle peut dégénérer en catastrophe sanitaire Dans les pays développés les dégâts matériels sont élevés car les installations sont plus couteuses mais les biens étant assurés, les conséquences sont résorbées plus rapidement II- L’EAU ET L’ENERGIE DES RESSOURCES SOUS PRESSIO A- Des ressources indispensables mais inégalement accessible L’eau et l’énergie sont deux ressources indispensables L’eau douce répond à des besoins quotidiens et vitaux : boisson, cuisine, hygiène…Cette utilisation représente environ 8% de la consommation mondiale d’eau L’eau est aussi indispensable pour les activités de productions : l’industrie consomme 22% des réserves mondiales et c’est évidemment la production agricole qui en est la plus grande consommatrice avec 70%. L’eau est une ressource abondante mais mal répartie.

Dans sa répartition naturelle, on compte 97,5% d’eau salée donc non consommable.

Dans les 2,5% d’eau douce restants, 1,8% sont solides Les 0,7% d’eau liquide accessibles assurent une disponibilité de 5 700 m3 d’eau/an/hab . Ce qui est tout à fait au dessus des besoins humains.

On considère que la consommation doit être de 600m3/an/hab Sa disponibilité varie selon le climat et les saisons et les années.

L’eau est très rare en milieu aride comme le Sahara et très abondante en milieu équatorial comme l’Amazonie. Une ceinture de pénurie se dessine du Maroc au Pakistan et s’étend le long de la façade atlantique de l’Afrique. A l’inverse certains états comme le Canada, le Brésil ou encore la Russie, disposent de ressources abondantes.

L’inégale répartition est aggravée par le changement climatique qui accentue les sécheresses et les inondations L’énergie est aussi essentielle.

Elle sert aux déplacement, à l’éclairage, au chauffage.

La répartition des ressources énergétiques est elle aussi variable.

Les énergies fossiles sont très inégalement reparties, certains pays comme la Russie.... »

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