RICHARD BERRY

« 1 / 2 RICHARD BERRY NOTICE BIOGRAPHIQUE Né à Paris, le 31juillet1950.

Autodidacte.

Son attirance pour les métiers artistiques remonte à son enfance.

Il voyait en eux une porte d'accès à la liberté et une possibilité de communication qui le guérirait de sa timidité : "Je voulais toucher les gens, dit-il, les faire rire ou pleurer.

Petit à petit, les choses ont pris forme, j'ai pris conscience que la notion de divertissement existait, que c'était une façon de faire du bien aux gens.

» (in CINÉMA 83 n° 294).

Vers l'âge de seize ans, il rencontre un ami de sa sœur, comédien dans une troupe d'amateurs, et commence à jouer les grands classiques qu'il lit dans leur intégralité : Racine, Corneille, Molière, Beaumarchais ...

Refusé une première fois au Conservatoire, il suit des cours dans une école privée et réussit l'exa­ men d'entrée au Conservatoire en 1969.

Ses pro­ fesseurs sont Jean-Laurent Cochet et Antoine Vitez.

Il obtient un premier prix à sa sortie en 1972.

Richard Berry entre ensuite à la Comédie Française.

il y restera sept ans.

Il joue Figaro dans le "Barbier de Séville », mis en scène par Michel Etchevery, Dubois dans «Les Fausses Confidences ", l'attaché dans« Maître Ventila et son valet Matti »et" Les Fourberies de Scapin » (Jacques Échantillon), " Andromaque » (Jean­ Paul Roussillon), Lorenzaccio,, (Franco Zeffi­ relli), « Dave au bord de la mer» (Antoine Vitez) ...

Aujourd'hui, les mots de Richard Berry ne sont pas tendres lorsqu'il parle de la Comédie Française : " Tout y est décadent, dépassé, tant sur le plan des statuts que des principes.

,, (in "Télérama,, du 24 nov.

1981).

Désireux d'aborder une technique plus moderne et un langage de son temps, Richard Berry s'oriente ensuite vers le cinéma.

Son pre­ mier grand rôle lui est offert par Eli Chouraqui dans MON PREMIER AMOUR qui est un pre­ mier film.

Richard Berry continuera de jouer dans des premières œuvres avec notamment L'HOMME FRAGILE de Claire Clouzot, en 1981, date importante où on le voit dans deux autres films: PUTAIN D'HISTOIRE D'AMOUR (seconde réalisation de Gilles Béhat) et UN ASSASSIN QUI PASSE qui le fait comparer à Al Pacino et Robert De Niro.

En 1982, il joue des rôles très diversifiés dans des films d'audience et de factures opposées.

LE GRAND PARDON et LA BALANCE (deux gros succès), un film d'au­ teur au budget modeste, LE CRIME D'AMOUR, dans lequel il interprète le rôle d'un homosexuel (second rôle), et la comédie musicale de Jacques Demy UNE CHAMBRE EN VILLE.

Ses projets pour 1984 laissent deviner la même volonté de surprendre.

"J'essaie, dit-il, autant que possible d'alterner les genres et les risques.

Je ne tiens pas très grand compte sincèrement du côté commer­ cial, s'il est l'unique aspect...

Les regrets que j'ai eus concernent non les films que j'ai faits, et que je revendique tous, mais ceux que j'ai refusés et qui se sont révélés être passionnants, quelques fois meilleurs que ceux pour lesquels je les avais délaissés.

Certains films m'ont " retardé».

La crédibilité d'un acteur (il faut s'en souvenir) est très proportionnelle aux nombres d'entrées qu'il fait ,, (in " Cinéma 83 '" n° 294).

A la télévision, on a vu Richard Berry dans " Le cœur en écharpe » (Philippe Viard, 1979), " La dernière nuit de Marie» (Didier Decoin, 1980)," Un petit Paradis,, (Michel Wyn, 1981) et en 1982« Fausse note » de Peter Kassowitz et " La Dame de cœur » de Jean Sagols.

Par ailleurs, Richard Berry prépare ,un 33 tours avec Nicole Croisille et Catherine Lara.

FILMOGRAPHIE 1974 LA GIFLE (Claude Pinoteau).

1978 MON '7'REMIER AMOUR (Eli Chouraqui).

1979 VIVE LA MAR!ÉE (c.m.

Patricia Noia).

1980 PREMIER VOYAGE (Nadine Trintignant).

1981 UN ASSASSIN QUI PASSE (Michel Viane y).

L'HOMME FRAGILE (Cl, Clouzot), @ PUTAIN D'HISTOIRE D'AMOUR (Gilles Béhat).

1982 1983 1984 LE GRAND PARDON (Alexandre Arcady), ® LE CRIME D'AMOUR (Guy Gilles), "' UNE CHAMBRE EN VILLE (Jacques i1J Demy), "' ô _J LA BALANCE (Bob Swaim).

ÏEÏEUNE MARIÉ (Bernard Stara), LA TRACE (Bernard Favre), ~ LE GRAND CARNAVAL (Alexandre ~ Arcady).

(f:) E L'ADDITION (Denis Amar).@ 2 / 2. »