Rhétorique et Délibérations démocratiques

« COLLÈGE DE VALLEYFIELD PHILOSOPHIE ET RATIONALITÉ 340-101-MQ DISSERTATION FINALE 40 % La rhétorique a-t-elle sa place dans les délibérations démocratiques ? Ce n’est pas d’hier que les politiciens ont recours à l’usage de la rhétorique lors de délibérations politiques.

En fait, les bases de la rhétorique ont vu le jour en Grèce antique, plus de 500 ans avant J-C.

En recourant à cette méthode, le but des politiciens n’est pas toujours de répondre à la question qui leur est adressée.

Parfois, ils cherchent plutôt à l’éviter, en contournant le sujet, au lieu d’utiliser un raisonnement logique pour répondre à la question.

Cette pratique est très courante de nos jours, notamment lors de débats en chambre d’assemblée.

La rhétorique, qui consiste à être l’art de bien parler et de bien s’exprimer devant un auditoire, peut être utilisée de plusieurs manières, soit en considérant une ouverture d’esprit et en recourant à la raison, ou tout simplement dans le but de convaincre son auditoire et de le persuader de son idée.

Tout cela amène plusieurs à se poser la question si la rhétorique a sa place dans les délibérations démocratiques.

Une délibération consiste à l’action de se raisonner, d’échanger et de débattre, dans le but de s’entendre pour prendre une décision ou pour trouver une solution à un problème. Pour répondre à la question, nous pourrions nous pencher sur le fait que la rhétorique peut être bien utilisé en politique.

Par exemple, on peut faire l’usage de la rhétorique tout en en ayant recours au jugement et au raisonnement, mais bien sûr, en gardant pour but de persuader son auditoire de son opinion.

D’une autre part, la rhétorique peut nuire à la délibération.

Par exemple, si elle est utilisée sans ouverture au dialogue, dans le seul et unique but de prendre avantage sur son auditoire, ou tout simplement par moyen d’éviter la question ou de la détourner lorsqu’elle n’est pas à notre avantage. De notre point de vue, l’usage de la rhétorique devrait être à éviter lors de délibérations démocratiques. Afin de justifier notre point de vue, en premier lieu, nous montrerons qu’un mauvais usage de la rhétorique peut mener à une mauvaise prise de décision et ainsi, nuire à l’issu de la délibération.

En second lieu, nous montrerons que l’usage de la rhétorique peut restreindre la raison et le jugement de l’auditoire, en faveur de l’orateur.

Certains s’opposeront et affirmeront qu’un bon usage de la rhétorique peut s’avérer bénéfique à la délibération, nous considérons qu’il est impossible de définir et de garder un bon usage de la rhétorique tout au long d’un débat. L’usage de la rhétorique n’a pas sa place dans les délibérations démocratiques.

Premièrement, certains politiciens pourraient utiliser la rhétorique à leur avantage lorsque la question n’est pas en leur faveur.

C’est-à-dire qu’ils peuvent utiliser la rhétorique pour contourner la question afin de prendre avantage sur leur auditoire.

Plusieurs politiciens utilisent cet art de bien parler lors de débats en chambre d’assemblée. Par exemple, lorsque la question n’est pas à leur avantage, ils peuvent utiliser la rhétorique et bifurquer du sujet afin de s’étendre sur un long monologue n’ayant aucun lien avec la question, dans le seul et unique but de prendre avantage sur l’auditoire.

Une fois le monologue terminé, l’auditoire n’a pas eu réponse à sa question, et bien souvent, ne s’en rappelle même plus.

Cela a pour résultat d’affecter énormément l’issu du débat de manière à ne pas prendre la bonne décision, ou d’étendre le débat inutilement sur une plus longue période de temps.

De plus, certains pourraient utiliser la rhétorique afin. »