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REY Jean

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 27 décembre 1967 Série D-9 Fiche No 2152 Rey (Jean) 1.

Depuis le 1er juillet 1967, date de la fusion des "exécutifs européens "• un Belge, M.

Jean Rey, est président de la Commission des communautés européennes.

Membre de la Commission du Marché commun depuis sa création, M.

Jean Rey était resté dans l'ombre jusqu'au Kennedy round.

Chargé de conduire les négociations tarifaires du GATT au nom des Six, Jean Rey voit grandir alors ses chances de devenir le président de la commission unique.

Dans la querelle qui oppose les Allemands aux Français, sa nationalité joue de surcroît en sa faveur.

Le ministre italien du Trésor, M.

Emilio Colombo, ayant décliné l'offre qui lui était faite, Jean Rey devint le seul candidat susceptible de faire l'unanimité.

2.

Wallon, Jean Rey est né le 15 juillet 1902 à Liège où il fit ses études et obtint son doctorat en droit.

Fils d'un pasteur protestant d'origine suisse, il a gardé, d'une édu­ cation stricte et puritaine, une allure austère et un style sévère.

Petit, fluet, le président de la Commission européenne est un conciliateur-né, mais aussi un homme doué d'une énergie peu commune.

Avocat à la Cour d'appel de Liège depuis 1926, il n'en­ tame sa véritable carrière politique qu'en 1939 avec son élection au Parlement de Bruxelles.

Il suit en cela une très ancienne tradition familiale, puisque son arrière­ grand-père avait été député au premier Parlement belge de 1831.

La guerre interrompt ses activités.

Fait prisonnier pendant le Blitzkrieg, il est interné en Allemagne de 1940 à 1945.

3.

Membre fondateur du Parti libéral en 1947, il s'irrite de l'emprise croissante de la Flandre et sera l'un des premiers défenseurs du fédéralisme.

Ministre de la Recons­ truction (1949-1950), puis ministre des Affaires économiques (1954-1958), il aban­ donnera la vie politique belge pour se consacrer à l'Europe à partir de 1958.

L'intérêt porté par Jean Rey aux affaires internationales remonte très loin.

A dix-neuf ans, il crée à Liège un comité estudiantin pour la SDN.

Dix ans plus tard.

il obtiendra une bourse du gouvernement qui lui permettra d'assister à une session de cet organisme.

Dès la Libération, l'Europe lui apparaît comme la solution de l'avenir.

Il appartient à cette génération d'hommes de l'après-guerre qui se rallièrent d'enthousiasme aux idées de Robert Schuman.

4.

L'élection de Jean Rey coïncide avec la première phase de la fusion des exécutifs européens.

L'homme d'Etat belge succède ainsi à la fois à Walter Hallstein (président de la Commission du Marché commun), à Pierre Chatenet (Commission de l'Euratom) et à Dina Del Bo (Haute Autorité de la CECA).

En dépit des difficultés que rencontre l'intégration européenne, Jean Rey reste optimiste.

" La construction de l'Europe, dit-il, est comme la construction d'une cathédrale gothique.

Bien que la première génération sache qu'elle ne verra jamais l'œuvre entièrement accomplie, elle continue à travailler.

, 5.

Partisan résolu de l'élargissement de la Communauté, il estime que l'heure est venue de négocier avec la Grande-Bretagne, ainsi qu'avec l'Irlande, le Danemark et la NorVège.

" Nous ne sommes pas seulement le clergé, nous sommes également les propl1ètes de l'Europe "• a-t-il déclaré à ce propos. 2 / 2. »

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