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Réunion (1999-2000): Un second département ?

Publié le 18/09/2020

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« Réunion (1999-2000): Un second département ? La création d'un second département français à la Réunion, réclamée par les cinq députés de l'île, devrait intervenir avant le 1er janvier 2001.

Le projet de loi d'orientation pour l'outre-mer, dont le Parlement français a débattu au printemps 2000, a repris à son compte cette idée initialement défendue par le Parti communiste réunionnais (PCR) et par le député-maire du Tampon, André Thien Ah Koon, l'une des quelques personnalités de la droite locale à y être favorables.

Cette évolution institutionnelle devrait focaliser les débats politiques dans ce département d'outre-mer (DOM) où les élections régionales de mars 1998 ont porté la gauche à la tête du conseil régional présidé par le sénateur et leader du PCR, Paul Verges.

Ce dernier a été mis en examen en juillet 1999 pour "faux et usage de faux", après avoir fait des déclarations de patrimoine trop éloignées de ses avoirs.

La classe politique réunionnaise n'en finit d'ailleurs pas de solder ses comptes avec la justice : deux anciens maires de droite, Cassam Moussa et Joseph Sinimalé, ont été jugés en 1999 pour des actes de fraude électorale remontant à 1993, tandis qu'un dirigeant communiste, Élie Hoarau, était mis en cause pour complicité de fraude électorale dans une affaire datant de 1989. En matière économique, la démographie galopante de l'île engendre une croissance de la population active, dont le rythme dépasse largement les potentialités du marché de l'emploi.

D'où un taux de chômage très élevé (37,7 % en juin 1999) et une aggravation des phénomènes d'exclusion que les mesures sociales du gouvernement français ne suffisaient pas à endiguer.. »

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