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retableretable, dans une église, peinture, sculpture ou autre ouvrage, comportant généralement la représentation d'un personnage ou d'un événement religieux, placé soit sur l'autel, soit en retrait de celui-ci.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 retable retable , dans une église, peinture, sculpture ou autre ouvrage, comportant généralement la représentation d'un personnage ou d'un événement religieux, placé soit sur l'autel, soit en retrait de celui-ci. Les retables semblent être apparus aux environs du Xe siècle, à la suite d'un changement important de la pratique liturgique : jusqu'au IXe siècle, le prêtre qui célébrait la messe se tenait en principe derrière l'autel, face à l'assemblée ; à partir de cette époque, le prêtre se tint devant l'autel, en tournant le dos à l'assemblée.

Tant que le prêtre officiait derrière l'autel, il ne put être question de mettre sur l'autel quelque chose qui risquait de s'interposer entre l'officiant et l'assemblée mais, à partir du moment où le prêtre se tint devant l'autel, il devint possible de placer sur ce dernier un décor peint ou sculpté.

Une sorte de gradin, destinée à recevoir les objets liturgiques (la croix et les flambeaux), fut alors ajoutée, avant de constituer aux environs du XII e siècle une véritable œuvre d'art. Les retables ont pris de nombreuses formes, depuis les petites peintures mobiles jusqu'aux structures monumentales qui font partie de l'architecture du bâtiment où elles sont érigées.

Il reste peu d'exemples des premiers retables ; l'un des plus célèbres est le Pala d'Oro de la basilique Saint-Marc de Venise, datant pour sa partie la plus ancienne du Xe siècle ( voir Byzantin, art).

Il est orné de pierres précieuses et de nombreuses incrustations en or.

Le retable de Carrières-Saint-Denis, conservé au musée du Louvre, est un exemple fameux de retable en pierre du XII e siècle. Pendant la Renaissance italienne, les retables furent principalement des peintures.

Panneau unique tout d'abord, il prend à partir du XIV e siècle les formes les plus diverses, notamment celles de polyptyques.

Le Baptême du Christ de Piero della Francesca (1440-1445), actuellement à la National Gallery de Londres, est l'un des plus beaux retables du milieu du XVe siècle ; l'artiste le réalisa pour une église de sa ville natale, Borgo San Sepolcro.

À partir du XVI e siècle, il devint plus courant d'intégrer le retable principal dans l'architecture des églises (retable d'Issenheim , Matthias Grünewald, 1512-1516).

Les exemples les plus complexes se trouvent en Espagne (retable de l'église San Esteban à Salamanque, 1693-1696, José Bénito Churriguera) et dans les pays germanophones et datent des XVII e et XVIII e siècles.

Ils associent architecture, sculpture et peinture pour former des ensembles spectaculaires qui occupent souvent la totalité du mur est des églises.

On continue au XXe siècle à fabriquer des retables ; l'un des plus célèbres est un Christ en majesté, une gigantesque tapisserie de Graham Sutherland réalisée pour la cathédrale de Coventry. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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