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Résumé: Notre-Dame de Paris de VICTOR HUGO

Publié le 09/12/2021

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« Notre-Dame de Paris de VICTOR HUGO En 1831, Victor Hugo (1802-1885) a vingt-neuf ans.

II écrit Notre-Dame de Paris en cinq mois, à la fois sous l'influence deW.

Scott et dans la fascination de la cathédrale de Paris, bâtie au XII` siècle : « Alors, quiconque naissait poète se faisaitarchitecte » (p.

203).

Hugo, lui, tente une transposition littéraire de l'architecture.

La jeune bohémienne Esmeralda, qui se produit sur la place de Grève où elle danse pour le peuple avec sa chèvre Djali,est aimée du beau, mais inconstant, capitaine Phoebus, chef des archers.

Elle est en même temps poursuivie desassiduités d'un inquiétant personnage, Claude Frollo, archidiacre de Notre-Dame, qu'un feu intérieur dévore.

Claude Frolloa recueilli et élevé le difforme Quasimodo, carillonneur de la cathédrale, borgne, boiteux, bossu, sourd, que la dérisionpopulaire a élu « pape des fous » : « La grimace était son visage » (p.

75) et « on eût dit un géant brisé et mal ressoudé »(p.

76).

Comment ce « singe manqué » (p.

164) qui n'a que vingt ans ne tomberait-il pas amoureux d'Esmeralda, « une féeou un ange » (p.

88) ?Repoussé par Esmeralda, Claude Frollo, plein de haine et de jalousie, poignarde Phoebus en présence de la jeune fille quis'évanouit : « Au moment où ses yeux se fermaient, où tout sentiment se dispersait en elle, elle crut sentir s'imprimer surses lèvres un attouchement de feu, un baiser plus brûlant que le fer rouge du bourreau » (p.

318).

Et c'est au bourreauque la livre cet ardent baiser de Judas : Claude Frollo la laisse accuser du meurtre de Phoebus.

En vain Quasimodo diffère-t-il son supplice en lui donnant asile dans Notre-Dame après un enlèvement spectaculaire ; le peuple la réclame et monte àl'assaut avec la troupe : « C'était comme une couche de monstres vivants sur les monstres de pierre de la façade » (p.438).

Esmeralda échappe un moment à la fureur de la foule ; une recluse folle la reconnaît miraculeusement, grâce à uneamulette, pour sa fille.

Mais elle est reprise par les gardes et livrée à la potence : c'est sous le gibet de Montfaucon queQuasimodo se laissera mourir, enlacé au cadavre de celle à qui il vouait un amour sans espoir, après avoir précipité, dansune scène hallucinante, Claude Frollo du haut des tours.• Un récit gothique : Victor Hugo cherche à traduire le pittoresque et le lyrisme du Moyen Age sous le règne de Louis XI : «C'est une peinture de Paris au quinzième siècle et du quinzième siècle à propos de Paris'.

» Et au coeur de Paris, de sestruands, de ses poètes, il y a Notre-Dame (p.

131 et suivantes).

La fascination de Victor Hugo est telle que peut-êtrejamais romancier n'aura créé une telle complicité entre un édifice et un personnage : « Avec le temps, il s'était formé je nesais quel lien intime qui unissait le sonneur à l'église » (p.

171).En dépit de l'étendue de son érudition, Victor Hugo parvient-il à ressusciter le Moyen Age avec la rectitude d'un historien ?Ou n'escamote-t-il pas le passé, même s'il lui donne quelque vraisemblance (p.

439 et suivantes), au profit de sa propreimagination ?• « Une cathédrale de poésie »: Victor Hugo reconnaissait lui-même que le mérite de Notre-Dame de Paris était « d'êtreune oeuvre d'imagination, de caprice et de fantaisie' ».

Le souffle créateur qui anime des descriptions toujours animéespar l'action, le symbolisme des personnages, les thèses humanitaires de l'auteur, sont autant de visions d'un esprit quiemportent ce sujet extravagant dans une tempête de mots et d'images. Cinéma : William Dieterlé, Notre-Dame de Paris (1930).

Jean Delannoy, Notre-Dame de Paris (1956). Ballet : Roland Petit, ballet, musique de Marius Constant (1967). Théâtre : Robert Hossein, adaptation scénique (1978). Victor Hugo écrivit en moins de six mois ce roman historique qui.

publié en 1831, connut un vaste succès.

Il ouvrit la voieau romantisme, créant un intérêt pour le style gothique fantaisiste qu'on appela le style troubadour.

Il participa égalementà l'intérêt général pour la cathédrale, particulièrement endommagée par le temps et les hommes, et qui fut restaurée parle fameux Viollet-le-Duc vers 1850. Sur le parvis de Notre-Dame se déroulent les principaux actes de l'histoire d'amour tragique d'une jeune bohémienne, d'uncapitaine, d'un être difforme et de l'archidiacre de la cathédrale. Un mélodrame au Moyen Age Devant Notre-Dame de Paris, le jour de l'Épiphanie, le peuple célèbre la fête des Fous ; son parodique évêque estQuasimodo, sonneur de Notre-Dame, difforme, borgne et sourd.

Des comédiens jouent un mystère de Gringoire ; unebohémienne, Esmeralda, et sa chèvre savante dansent sur la place.

Le soir, Quasimodo tente de l'enlever mais elle estsauvée par le capitaine Phœbus de Châteaupers, dont elle s'éprend.

Quasimodo est mis au pilori sous les quolibets.

Émue,Esmeralda s'approche pour lui donner à boire.

Elle retrouve, plus tard, rougissante, Phœbus.

Mais l'homme qui a élevéQuasimodo, l'archidiacre de Notre-Dame, est épris d'elle, et poignarde Phœbus.

Esmeralda, trouvée évanouie, est accusée,torturée et condamnée avec sa chevrette à être pendue.

Sur le gibet surgit Quasimodo qui l'enlève et l'emmène dans lacathédrale, où elle sera intouchable.

Mais l'archidiacre concupiscent tente de la forcer, cherche à la faire délivrer par lepeuple des truands de Paris.

Quasimodo défend Notre-Dame comme un château fort et, occupé à les repousser, il perdEsmeralda, emportée par Gringoire et l'archidiacre.

Reprise, elle est pendue sous les yeux de Quasimodo, qui pousse sonmaître du haut de la cathédrale et disparaît.

On retrouvera le squelette de cet être, enlacé à celui d'Esmeralda, au gibet deMontfaucon. L'œuvre monumentale Le roman de Victor Hugo n'est pas sans présenter une certaine outrance.

Le mystère spirituel jouxte la trivialité ; lamonstruosité, la grâce et l'innocence ; la vertu, les vices ; les personnages incarnent tout l'un ou tout l'autre descaractères.

Cependant, dans cette évocation du passé, un souffle de vie anime l'histoire.

La cathédrale est un monumentvivant non seulement par la foi dont elle est le creuset, mais aussi parce qu'on y retrouve une application artistiquedécelable en chaque infime partie, et une figuration de l'esprit humain, parfois gigantesque et merveilleux, d'autres foisgrimaçant et païen.

Hugo affirme ici que « le livre tuera la cathédrale » ou que le « livre de pierre » cédera sa place au livreimprimé.

Ne fit-on pas d'Hugo et de son œuvre un monument ?. »

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