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Résumé :L'Écume des jours de BORIS VIAN

Publié le 09/12/2021

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« L'Écume des jours de BORIS VIAN Ingénieur issu de Centrale, Boris Vian (1920-1959) se fait connaître après la guerre.

Il joue du jazz dans les caves, s'engage auprèsde Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir2 dans les cénacles de Saint-Germain-des-Prés ou règne l'existentialisme, fait scandaleavec J'irai cracher sur vos tombes.

Trompettiste, chansonnier, poète, romancier, ses dons multiples mettent à l'épreuve une santéfragile.

II meurt prématurément. 1946, J'irai cracher sur vos tombes1947, L'Automne à Pékin.1950, L'Herbe rouge.1947, L'Écume des jours.1953, L'Arrache-Coeur. « Colin reposa le peigne et, s'armant d'un coupe-ongle, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère àson regard » (p.

7) : ainsi, par l'irruption du bizarre, nous est présenté ce jeune homme oisif, raffiné, qui est presque toujours debonne humeur et dort le reste du temps.

Il passe ses journées avec son ami Chick, passionné des oeuvres de Jean-Sol Partre.

Mais ils'ennuie et voudrait être amoureux.

C'est alors qu'il rencontre Chloé.

Une petite souris grise à moustaches noires est le témoin de leuridylle, le fétiche qui les accompagnera jusqu'au bout.

Les voilà mariés.

Un nénuphar pousse dans le poumon droit de Chloé.

A mesurequ'elle dépérit, les dimensions de la chambre où elle repose diminuent et la petite souris elle-même reste sans force.

Les fleurs queColin prodigue autour de Chloé lui font du bien, mais elles meurent vite, et Colin doit travailler pour acheter ces remèdes embaumés.Il s'engage dans une serre où poussent des canons de fusils.

Alise, l'amie de Chick, tue Jean-Sol Partre d'un coup d'arrache-coeurdans un débit de boissons parce qu'elle ne veut plus que Chick dépense tout son argent en éditions originales de son auteur favori, etelle incendie les librairies.

Chick est tué au cours d'une perquisition.

Chloé meurt tandis que l'appartement se dégrade de plus en pluset que le plafond rejoint le plancher'.

Devant le chagrin de Colin, la petite souris préfère se suicider entre les canines acérées d'unchat.• L'écume des jours: « A l'endroit où les fleuves se jettent dans la mer, il se forme une barre difficile à franchir et de grands remousécumeux où dansent les épaves.

Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l'obscurité, se heurtaientà la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés » (p.

87).• Une œuvre ambiguë : ce roman d'amour passe de l'attente au bonheur parfait, et du désarroi devant le mal à l'épilogue d'unenterrement dérisoire.L'usine dans laquelle travaille Chick (p.

132), le job que se procure Colin (p.

140), montrent un univers où le travail est l'auxiliaired'exploitation et de destruction de l'homme.• Une féerie du langage : mais c'est surtout la langue qui donne à cet univers sa profonde originalité, une langue où l'imagination (le «palpeur sensitif» de viande, p.

9 ; le « pianocktail », p.

12) est servie par l'humour (l'histoire de l'anguille, p.

14).• L'humour lui-même subit des variations.

Tantôt noir (la mort du patineur, p.

20 ; l'accident du fossoyeur, p.

172), tantôt burlesque (laconférence de Jean-Sol Partre, p.

74), il ne recule pas devant le canular et la contrepèterie (« les tirages limités sur tue-mouches ouvergé Saintorix », p.

150 ; « il faut que nous vous passions à tabac de contrebande », et les « tue-fliques », (p.

159). Cinéma : Charles Belmont, l'Écume des jours (1968). Boris Vian (1920 - 1959) Romancier, dramaturge, compositeur, chanteur, comédien, l'ingénieur de Centrale Boris Vian fut aussi journaliste, inventeur, ébénisteet peintre.

En raison de ses multiples activités, révélatrices de la richesse de sa nature, il ne fut, aux y eux— aveugles — de certains,qu'un aimable touche-à-tout.

De nos jours, L'Ecume des Jours (1947), son chef-d'œuvre, est devenu un classique de la littérature. A Saint-Germain-des-Prés. Après de brillantes études, Boris Vian passa par l'AFNOR, puis entra à l'office du papier, où l'un de ses projets, d'où devait résulter uneéconomie d'énergie dans la fabrication de la pâte à papier, essuya un refus.

Il n'en fallut pas plus pour le détourner à jamais de sacarrière d'ingénieur.

Dès lors, la vie de Boris Vian resta liée à l'histoire de Saint-Germain-des-Prés.

Mystificateur de génie, il publiaplusieurs romans sous le nom de Vernon Sullivan, obscur auteur de polars américains dont il se fit passer pour le traducteur.

L'un deces ouvrages, J'irai cracher sur vos Tombes, obtint un succès extraordinaire et lui valut un procès pour "pornographie".

Mais il seconsacra aussi à la musique.

Critique kJazz-Hot, il joua de la "trompinette" dans l'orchestre de Claude Abadie, au Tabou, qui était alorsfréquenté par Camus, Queneau, Tristan Tzara et les "existentialistes" tels que Merleau-Ponty et Sartre. La littérature. Mais le "jeune homme à la trompette" (c'est le titre d'un livre de Dorothy Baker qu'il a lui-même traduit) se fatigua vite de cet exercice.Il se tourna alors vers la littérature et, cette fois sous son nom, donna coup sur coup trois romans : Vercoquin et le Plancton (1946),L'Ecume des Jours et Un Automne à Pékin (1947).

Il se passionna aussi pour le théâtre : Le Goûter des Généraux (1950), LesBâtisseurs d'Empire (1951).

Rien n'arrêta cet artiste aux multiples talents, qui subjugua ses amis par son incroyable énergie et sonrythme de vie démentiel.

Mais celui en qui certains de ses contemporains ne voyaient qu'un faiseur d'entourloupes fut un homme dontl'apparente frivolité masquait une terrible certitude : il lui fallait vivre à cent à l'heure, car le temps lui était compté.

Il savait que soncœur fragile le lâcherait avant qu'il n'atteigne ses quarante ans.

De fait, c'est à trente-neuf ans, le 23 juin 1959, qu'il mourut d'uninfarctus du myocarde. Repères chronologiques 1938 : Sartre, La Nausée; Cocteau, Les Enfants terribles -1944 : Camus, Le Malentendu - 1951 : Malraux, Les Voix du Silence - 1952 :Ionesco, Les Chaises -1953 : Beckett, En attendant Godot.. »

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