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République dominicaine (1991-1992)

Publié le 21/09/2020

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« République dominicaine (1991-1992) L'arrêt d'émission de monnaie a entraîné une chute de l'inflation, passée de 75,9% en 1990 à moins de 4% en 1991; la valeur du peso étant maintenue.

La dette a quant à elle été renégociée avec le Club de Paris et, tandis que les organismes internationaux accordaient plus de 380 millions de dollars au pays, un accord standby portant sur 113 millions de dollars était signé avec le FMI pendant l'été 1991.

Le tourisme et les exportations non traditionnelles, comme celles des vingt-six zones franches, vers les États-Unis (1846 millions de dollars en 1991) se sont accrus.

Mais le PNB a décliné et l'accord avec le FMI a été dénoncé par l'opposition comme susceptible d'abaisser encore le pouvoir d'achat et d'aggraver une situation sociale déjà explosive, marquée par trois grèves générales en juillet 1991 et par le départ hebdomadaire de 500 Dominicains vers Porto Rico. Le gouvernement a connu une crise politique avec la destitution du secrétaire à la Présidence, et le Parti réformiste social-chrétien (PRSC, au pouvoir) s'est divisé sur le choix du successeur de Joaquim Balaguer, chef de l'État et du gouvernement.

Au Parti de libération dominicaine, un certain flottement a régné après que son président Juan Bosch a repris sa démission.

Quant à l'ancien chef de l'État, Salvador Jorge Blanco, du Parti révolutionnaire dominicain, il a été condamné le 8 août 1991 à vingt ans de prison pour corruption.

Son procès est apparu comme politique, alors que les scandales financiers frappaient les institutions, que la gabegie affectant le système énergétique menaçait les investissements étrangers et que le pays est devenu un carrefour du trafic de drogue. Un décret d'expulsion a entraîné le départ de 40000 Haïtiens au second semestre 1991, tandis que vivres et pétrole permettaient de tourner l'embargo imposé aux militaires haïtiens après le renversement du président Aristide, le 30 septembre 1991. Saint-Domingue a accueilli, le 17 février 1992, la conférence CEEACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) et de la convention de Lomé et a préparé la commémoration du "cinquième centenaire du voyage de Christophe Colomb" qui avait abordé dans cette île qu'il avait baptisée Española (Hispaniola).

Le pape était attendu, en octobre 1992, date à laquelle devait se réunir le Conseil épiscopal latino-américain présidé par le cardinal Lopez Rodriguez, nouvel archevêque de la capitale dominicaine.. »

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