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République centrafricaine (1984-1985)

Publié le 21/09/2020

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« République centrafricaine (1984-1985) En République centrafricaine, les ex-officiers Gaston Ouedane (ancien ministre de la Fonction publique) et Jérome Allam (ancien secrétaire d'État au commerce), arrêtés le 3 mars 1982, ont été condamnés le 27 juillet 1984 par le Tribunal spécial de Bangui à dix ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'État".

En décembre de la même année, après la visite de François Mitterrand à Bangui, le général André Kolingba, chef de l'État centrafricain, a annoncé la libération de cinquante-trois détenus politiques, dont Abel Goumba, président du Front patriotique oubanguien.

Il a également déclaré qu'en 1975 la Centrafrique devrait revenir à une vie constitutionnelle normale, intention confirmée en janvier 1985 avec la précision qu'une nouvelle Constitution serait soumise prochainement à l'approbation du peuple. La République centrafricaine a pâti de la guerre qui sévit au Tchad ; en novembre 1984, des "commandos rouges" tchadiens ont fait irruption sur son territoire.

Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a d'ailleurs annoncé qu'environ 30 000 réfugiés tchadiens se trouvaient en territoire centrafricain à la fin de 1984. Au plan économique, le grand problème de ce petit pays est que la plupart des indicateurs restent résolument au rouge: le déficit budgétaire a été de l'ordre de 11 milliards de francs CFA en 1984, contre 12 milliards en 1981 ; le déficit de la balance commerciale a atteint 9 milliards et celui de la balance des paiements, 42 milliards...

En outre la dette extérieure représentait 36% de la production nationale en 1984.

Sur le plan de l'agriculture, seul le coton semble avoir bénéficié des mesures d'incitation à la production prises par le gouvernement en 1983 puisque sa production s'est accrue de 19%.

Par contre la production caféière a régressé (de 22,5%), de même que la production de bois (-15,3% pour les sciages, -30,4% pour les contreplaqués...).. »

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