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reptiles.

Publié le 06/12/2021

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reptiles.
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PRÉSENTATION

reptiles, dans l'acception traditionnelle du terme, vertébrés tétrapodes à la peau couverte d'écailles et à température corporelle variable..

Nota bene : selon les classifications phylogénétiques récentes, les oiseaux, qui descendent des dinosaures, sont inclus dans la classe des reptiles (voir la partie Diversité et
classification de cet article). Toutefois, pour des raisons de simplification, de nombreux ouvrages continuent de présenter les oiseaux comme un groupe à part, et les
reptiles selon l'acception traditionnelle du terme (tortues, crocodiles, serpents, lézards -- ainsi que les formes fossiles tels les dinosaures). C'est également le parti que nous
avons adopté ici.
On rencontre des reptiles dans toutes les régions tempérées et tropicales du monde. Ce sont des animaux dits à « à sang froid «, en fait dont la température corporelle
dépend de la température de leur environnement (poïkilothermie) : ils ne peuvent donc vivre dans les régions trop froides -- la vipère péliade, qui se rencontre au-delà du
cercle polaire arctique, fait exception. On en connaît plus de 8 200 espèces.

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CARACTÉRISTIQUES ANATOMIQUES

Les reptiles ont quatre membres, sauf les serpents et certains lézards, qui en sont dépourvus ou n'en possèdent que des vestiges non fonctionnels. Ainsi, si le nom de
reptile vient du bas latin reptilis, de repere, « ramper «, les serpents et les lézards sans pattes sont les seuls à ramper véritablement. Toutefois, tous les autres reptiles ont
pour caractéristique d'avoir des pattes courtes, et l'abdomen toujours près du sol.
L'épiderme des reptiles est composé d'écailles faites essentiellement de kératine. Le tégument est renforcé par des plaques osseuses chez les crocodiliens et les tortues et,
chez ces dernières, recouvert de plaques cornées qui forment une carapace. Le squelette est presque entièrement osseux. Le crâne est relié à la colonne vertébrale par un
seul condyle, ou protubérance articulaire, comme chez les oiseaux. Des côtes sont fixées au sternum et, lorsque le sacrum existe, les côtes des deux vertèbres sacrées
s'articulent sur la ceinture pelvienne.
Chez la plupart des serpents et chez certains lézards, un seul poumon est fonctionnel. Chez les autres reptiles, les deux poumons sont développés. Le thorax et l'abdomen
ne sont pas séparés par un diaphragme, et la respiration se fait au moyen des muscles costaux et intercostaux.
Le coeur des reptiles est constitué de deux oreillettes et d'un ventricule, sauf chez les crocodiliens, où le ventricule est presque complètement divisé en deux par une
cloison. Le sang veineux retourne au coeur, depuis la queue et les membres postérieurs, à travers les reins, grâce à un système porte (veino-capillaire) rénal. Le sang de la
région abdominale revient par un système porte en passant à travers le foie. La vessie est présente seulement chez les tortues terrestres ou aquatiques et chez les lézards.

2.1

Physiologie

Bien que certaines espèces de tortues (tortue-luth notamment) et de serpents (pythons) puissent exercer un certain contrôle sur leur température interne, les reptiles sont,
de façon générale, soumis aux variations de température du milieu extérieur en raison de leur poïkilothermie (température corporelle variable, dépendant de la température
extérieure). Ils régulent leur température corporelle en captant la chaleur du soleil, des pierres ou du sol, en fonction de leurs besoins ; lorsque la chaleur est trop intense,
ils se tiennent à l'ombre. Lorsque l'animal est endormi ou au repos, la température corporelle est proche de celle de l'environnement.
Pour se prémunir contre les variations saisonnières de température extérieure, les reptiles peuvent entrer dans un état de torpeur leur permettant d'éviter à leur organisme
des températures incompatibles avec leur survie, qu'elles soient trop basses ou trop élevées. Ainsi, dans les régions tempérées, les reptiles hivernent pendant la saison
froide ; à l'inverse, dans les régions tropicales, ils estivent pendant la saison sèche.

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REPRODUCTION

Chez tous les reptiles, la fécondation est interne, grâce à la présence, chez le mâle, d'un organe copulateur. La majorité des reptiles sont ovipares (ils pondent des oeufs),
mais de nombreux serpents et lézards sont ovovivipares (les oeufs éclosent à l'intérieur du corps de la mère, qui donne naissance à des petits déjà développés), en
particulier les espèces des régions fraîches. Les reptiles actuels sont caractérisés par le développement de deux membranes embryonnaires : l'amnios protecteur et
l'allantoïde respiratoire, une membrane foetale vasculaire. L'amnios, présent chez tous les reptiles, les oiseaux et les mammifères, empêche l'oeuf de se dessécher ; les
premiers stades du cycle vital de l'animal ne dépendant pas de l'eau, cette caractéristique a permis aux reptiles de s'affranchir totalement du milieu aquatique pour leur
reproduction (même les espèces marines comme les tortues de mer ou les serpents de mer pondent à terre).

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HISTOIRE ÉVOLUTIVE

Les premiers reptiles sont apparus au paléozoïque, plus précisément au cours du carbonifère (- 365 à - 290 millions d'années), sous la forme de petits animaux arboricoles
ressemblant à des lézards. De nombreuses formes ont évolué et se sont développées au cours du mésozoïque (ou ère secondaire). Pendant les quelque 185 millions
d'années que dure cette période (qui comprend le trias, le jurassique et le crétacé), les reptiles, particulièrement diversifiés, sont les formes de vie dominantes sur Terre,
raison pour laquelle le mésozoïque est souvent désigné sous le nom d'« âge des reptiles «.
Durant cette ère, les reptiles occupent tous les milieux : terrestre, marin et aérien. Sur la terre ferme prospèrent les dinosaures, représentés par deux grands types : les
saurischiens (au bassin similaire à celui des reptiles actuels) et les ornithischiens (au bassin similaire à celui des oiseaux). Dans les mers se rencontrent les ichtyosaures à
l'allure de dauphins et les plésiosaures au long cou. Dans le ciel évoluent les ptérosaures (littéralement « lézards volants «), représentés entre autres par les ptérodactyles,
qui volaient certainement aussi aisément qu'aujourd'hui les oiseaux. Parmi les reptiles fossiles remarquables figurent également les thérapsides (ou reptiles mammaliens)
dont l'importance évolutive est capitale puisqu'ils forment un groupe de transition entre les reptiles et les mammifères.
Depuis, la grande majorité des espèces se sont éteintes, notamment au cours de la crise du crétacé/tertiaire, dont les dinosaures ne représentent que les victimes les plus
connues. Sur les 23 ordres qu'a compté la classe des reptiles, 19 ont aujourd'hui disparu et ne sont connus que par des formes fossiles.

5

DIVERSITÉ ET CLASSIFICATION

Plus de 8 200 espèces de reptiles ont été recensées. On les divise en deux sous-classes, fondées sur l'anatomie du crâne : les diapsides, chez lesquels on note, sur le côté
du crâne la présence de deux fosses temporales, et les anapsides, qui en sont dépourvus. Les premiers rassemblent la majorité des reptiles actuels, tandis que les seconds
ne comprennent que les seules tortues. Au sein de ces deux groupes, la classification des reptiles, en constante évolution, reste controversée. De plus, le terme « reptiles «
lui-même n'est pas accepté par tous les auteurs.

5.1

Classification phylogénétique versus classification traditionnelle

Dans la classification traditionnelle, la classe des reptiles est composée de quatre ordres : les squamates (serpents et lézards), les crocodiliens, les rhyncocéphales
(aujourd'hui représentés par le seul sphénodon) -- sous-classe des diapsides -- et les chéloniens (tortues) -- sous-classe des anapsides. Dans les classifications récentes
fondées sur la phylogénétique, en revanche, la classe des reptiles inclut les oiseaux, qui descendent des dinosaures. Les 29 ordres décrits d'oiseaux sont alors placés au sein
de la sous-classe des diapsides.

5.2

Les quatre ordres traditionnels

5.2.1

Ordre des chéloniens : tortues

L'ordre des chéloniens (du grec khelônê, « tortue «) rassemble toutes les tortues, caractérisées par la présence d'une carapace à l'intérieur de laquelle elles peuvent
rétracter leur tête. On en connaît plus de 300 espèces, regroupées en 13 familles. Les tortues se rencontrent en régions tempérées et tropicales dans les milieux terrestre,
marin et d'eau douce. Leur régime alimentaire varie en fonction du milieu. Ainsi les tortues terrestres sont-elles herbivores, tandis que les tortues d'eau douce et marines
ont un régime principalement carnivore.

5.2.2

Ordre des crocodiliens : crocodiles, alligators, caïmans

Les crocodiliens (du latin crocodilus, « crocodile «) ont le corps couvert d'épaisses écailles formant une cuirasse. Ils vivent dans les eaux douces ou saumâtres (estuaires).
Comprenant les crocodiles, les alligators, les caïmans et le gavial, ils sont représentés par 23 espèces actuelles. Ce sont des prédateurs qui s'attaquent à des proies variées
en fonction de leur taille. Seul le gavial se nourrit exclusivement de poissons.

5.2.3

Ordre des squamates : serpents, lézards, amphisbènes

L'ordre des squamates (du latin squama, « écaille «) constitue le plus grand groupe de reptiles modernes, avec quelque 7 900 espèces. Il rassemble les lézards -- dans
l'acception la plus large du terme --, les serpents et les amphisbènes, reptiles fouisseurs à l'allure vermiforme.
Les squamates ont des habitats variés, mais à quelques exceptions près (tels les serpents marins, représentés par une cinquantaine d'espèces, ou encore l'iguane marin,
seul lézard au monde adapté au milieu marin), tous sont terrestres.
Jadis divisé en deux sous-ordres (les sauriens [lézards] et les ophidiens [serpents]), l'ordre des squamates a été considérablement remanié et sa classification fait toujours
l'objet de controverses.

5.2.4

Ordre des rhyncocéphales : le sphénodon

Bien représenté à l'ère secondaire, l'ordre des rhyncocéphales (du grec rhugkhos, « bec «, et kephalê, tête «) est aujourd'hui éteint à l'exception d'une seule espèce,
endémique de Nouvelle-Zélande, le sphénodon (Sphenodon punctatus).
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