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« rendre plus purs les mots de la tribu » - Mallarmé

Publié le 19/12/2021

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« Poète moderne, Mallarmé a médité sur le langage poétique qui selon lui est spécifique.

La poésie doit recréer le langage, et le poète doit selon ses termes « rendre plus purs les mots de la tribu ». Mais, la conception de Mallarmé, en ce qu’elle n’envisage la poésie que dans sa fonction suggestive, ne restreint-elle pas la multiplicité des formes et des fonctions que la poésie peut avoir ? I Le 19 ème siècle et la révolution poétique : 1) Mettre un terme à la fonction descriptive de la poésie : depuis l’antiquité et selon le précepte d’Horace « Ut pictura poesis », l’un des fonctions essentielles de la poésie était de décrire la nature, les sentiments humains, ou des circonstances (politiques par exemple). 2) La fin du XVIII ème et le début XIX ème siècle, le mouvement romantique prend un essor considérable en France mais aussi en Europe.

L’expression du lyrisme passe avant tout par l’expression des sentiments, le cadre est celui de la Nature, belle et cruelle (citer Vigny, Lamartine, ou encore Musset).

Or, pour les poètes « modernes », (mi XIX ème siècle), confronté à l’industrialisation massive des villes, l’expression des sentiments amoureux est désuète.

En effet, si le « je » des poètes est encore présent chez Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ou Nerval, c’est pour affirmer sa marginalité.

La poésie est alors pour eux une quête d’harmonie, la beauté à atteindre doit passer par le langage.

Le langage poétique, pour permettre au poète d’accéder à la beauté invisible aux yeux des communs des mortels, doit être travaillé, médité, reconstruit. 3) Ainsi, pour Mallarmé, nommé un objet revient finalement à reproduire en poésie la fonction première du langage, à savoir la communication.

Or pour lui, comme pour ses contemporains symbolistes, la poésie doit être suggestive.

Le poète est un « voleur de feu » (Rimbaud), qui doit rapporter aux hommes.

Mallarmé sous-entend par là que le poète ne doit pas expliquer les choses en les nommant.

Il s’efforce de séparer les mots de leur contexte logique auquel ils sont rattachés d’habitude.

De cette manière il souhaitera créer la fleur « absente de tout bouquet ».

(citer aussi le poème de Rimbaud « le dormeur du val », tout le poème est le portrait d’une homme allongé, le dernier vers est la résolution de cette énigme, et remarquer. »

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