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RENAISSANCE LITTÉRAIRE : PROSE

Publié le 09/12/2021

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La Renaissance littéraire ne se limite pas aux humanistes, aux collectionneurs et aux érudits passionnés par l'Antiquité. En France comme en Italie, ce retour aux sources a été à l'origine d'une brillante floraison littéraire en langue nationale, aussi bien en poésie qu'en prose. Parmi les auteurs les plus neufs, figure François Rabelais, de la même génération que Clément Marot et Marguerite de Navarre. Tour à tour, moine mendiant, secrétaire d'un évêque, médecin, curé de Meudon, archéologue, astrologue, Rabelais est bien de son temps, enthousiaste, affamé de savoir et publie en 1534, à Lyon, la Vie inestimable du grand Gargantua! père de Pantagruel. Il n'écrit pas pour les lettrés ni pour les professeurs mais pour la bourgeoisie, celle des offices, des études, du commerce ou de la finance. L'oeuvre, divisée en plusieurs livres, connaît un grand succès, mais suscite aussi des colères.

« RENAISSANCE LITTÉRAIRE : PROSE La Renaissance littéraire ne se limite pas aux humanistes, aux collectionneurs et aux érudits passionnés parl'Antiquité.

En France comme en Italie, ce retour aux sources a été à l'origine d'une brillante floraison littéraire enlangue nationale, aussi bien en poésie qu'en prose.

Parmi les auteurs les plus neufs, figure François Rabelais, de lamême génération que Clément Marot et Marguerite de Navarre.

Tour à tour, moine mendiant, secrétaire d'unévêque, médecin, curé de Meudon, archéologue, astrologue, Rabelais est bien de son temps, enthousiaste, affaméde savoir et publie en 1534, à Lyon, la Vie inestimable du grand Gargantua! père de Pantagruel.

Il n'écrit pas pour les lettrés ni pour les professeurs mais pour la bourgeoisie, celle des offices, des études, du commerce ou de lafinance.

L'oeuvre, divisée en plusieurs livres, connaît un grand succès, mais suscite aussi des colères.

Elle est eneffet bouffonne, truculente, parfois grossière.

Rabelais s'amuse à présenter une mordante satire de la société.

Iltourne en dérision les moines, les soldats, les cuistres de la Sorbonne.

L'ouvrage est d'ailleurs imprégné de confiancedans la liberté de l'homme (Rabelais résume sa morale par le principe de l'abbaye de Thélème : Fais ce que voudras) et dans la bonté de la nature, ainsi que d'une foi profonde dans les vertus de la science et de la connaissance. Dans un tout autre ordre d'idées, l'Institution de la religion chrétienne de Calvin (1541) peut être considérée comme un des plus remarquables ouvrages en prose de notre langue.

Sévère d'esprit et de moeurs, le grand réformateur avoulu donner un exposé de sa doctrine. Mais il faut attendre la fin du siècle pour rencontrer l'oeuvre la plus puissante de la Renaissance littéraire avec lesEssais de Michel Eyquem, seigneur de Montaigne (1580).

Magistrat, administrateur à Bordeaux, Montaigne a beaucoup voyagé avant de se retirer dans son château natal du Périgord, pour lire et méditer.

L'ensemble des Essais peut sembler étrange, sans le moindre plan.

Mais l'auteur écrit avec naturel et communique les résultats de seslectures et de ses méditations.

Montaigne apparaît comme un sage, un curieux, regardant, avec une indulgenteironie, l'homme agir, s'amusant de ses fantaisies mais toujours tolérant pour les autres.

Il appartient au dernier stadede la Renaissance, qui n'est plus celui de l'enthousiasme débridé, de la boulimie intellectuelle, mais du doute, de laprudence.

Il est tout entier dans sa fameuse formule «Que sais-je ?».

Le spectacle atroce des guerres de Religionn'est pas étranger à ce scepticisme. Quel est le contexte qui va engendrer les bouleversements intellectuels et artistiques de la Renaissance ?Deux faits de la seconde moitié du XVe siècle expliquent, pour une large part, les bouleversements de laRenaissance : - d'une part, l'invention de l'imprimerie par Gutenberg ;- d'autre part, la découverte du Nouveau Monde, en 1492, par Christophe Colomb ; cette découverte élargitl'horizon intellectuel et commercial de toute l'Europe.Au cours du XVIe siècle, la France est en cours d'unification dans le domaine politique : les guerres, de caractèreféodal pendant le Moyen Âge, deviennent nationales ; les échanges s'intensifient entre les régions et entre lespays.L'unification est aussi culturelle.

François Ier, par l'édit de Villers-Cotterêts, impose, en 1539, l'usage exclusif de lalangue française dans les actes administratifs.

Le sentiment de l'identité nationale se renforce ; Du Bellay publie saDéfense et illustration de la langue française en 1549.Par ailleurs, les guerres de François Ier en Italie mettent en contact la noblesse française avec l'art italien.

Lesartistes italiens sont alors fréquemment conviés en France, répandant ainsi une culture et un goût esthétiquenouveaux. En quoi les controverses religieuses ont-elles marqué la pensée de la Renaissance ?Les premiers ouvrages imprimés sont essentiellement des traductions de la Bible en langue vernaculaire (c'est-à-diredans la langue propre à chaque pays).

L'accès plus aisé aux textes religieux, publiés le plus souvent sans lescommentaires qui, au Moyen Âge, obscurcissaient encore davantage le texte latin, entraîne des controversesnouvelles : Luther, en 1517, publie ses « 95 thèses » pour faire revenir l'Église aux principes des Écritures.La controverse de l'église réformée nourrira tout au long du siècle un débat intellectuel important.

Agrippa d'Aubignéconsacre un recueil de poésie satirique, Les Tragiques (1577-1616), aux luttes religieuses et notamment aumassacre de la Saint-Barthélemy (1572). Pourquoi le terme d'« humanisme » désigne-t-il la pensée de cette époque ?Le mot « humanisme » ne désigne pas spécifiquement la pensée du xvie siècle.

Créé en 1765 en plein siècle desLumières, il signifie alors « philanthropie » (intérêt pour l'homme).

Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe, aumoment où les historiens tentent de définir les époques historiques et les courants de pensée, qu'on l'applique aussiaux idées de la Renaissance.

Tout au long du xvie siècle, écrivains et éditeurs développent en effet des idéesnouvelles sur l'homme et la nature humaine.

Les découvertes de Copernic (1473-1543) ruinent l'idée que la Terre etl'homme sont au centre de l'univers.

De même, l'unité religieuse vole en éclat ; l'écrivain se tourne alors vers lui-même pour chercher, dans sa propre réflexion critique, un sens nouveau au monde qui l'entoure et à sa propre vie.Une littérature du « moi » apparaît : les Essais de Montaigne (1588) en sont le plus fameux exemple.Ces examens critiques abordent la notion de liberté humaine, interrogent les rapports entre les civilisations ;Montaigne s'indigne ainsi du regard porté sur les peuples du Nouveau Monde, Thomas More imagine son Utopiepolitique (1516), La Boétie écrit un Discours de la servitude volontaire (1548).

Sont introduites des formulesnouvelles, comme le « droit naturel » ou la « liberté individuelle », qui seront plus largement reprises au siècle desLumières. Le paradoxe de la servitude volontaire chez LA BOETIE. »

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