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reliques - religion.

Publié le 18/05/2020

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« reliques - religion. 1 PRÉSENTATION reliques , restes d’un saint ou objets ayant été en contact avec un saint, vénérés pour la personne qu’ils évoquent et auxquels sont parfois conférés des pouvoirs protecteurs ou sanctificateurs. La vénération des reliques est une pratique qui appartient essentiellement au christianisme et au bouddhisme. 2 DANS LE CHRISTIANISME 2.1 Des objets de vénération Saint suaire de TurinLe célèbre suaire de Turin est présenté ici dans un tirage positif (à gauche) et négatif (à droite).

Le suaire est une relique, puisqu'ilaurait servi à recouvrir le corps de Jésus après sa crucifixion.

L'intérêt scientifique pour le suaire est né en 1898, lorsqu'unephotographie d'amateur a révélé des détails correspondant au récit de la Passion du Christ.REUTERS Dans la pratique chrétienne, les reliques (du latin reliquae, « ce qui reste ») sont des restes du corps des saints (cheveux, morceaux d’os, d’ongle ou de peau) ou des objets liés à la vie de Jésus-Christ ou à la vie des saints.

Les reliques prolongent, par des objets, des textes des Évangiles, des évangiles apocryphes ou des récits tirés des vies desaints.

Elles ne relèvent pas de l’acte de foi chrétien, ne font l’objet d’aucun dogme et ne constituent pas un sacrement (signe et don de Dieu aux fidèles).

Leur vénération aparfois été suspectée d’idolâtrie ou de superstition. Le culte des reliques fait partie intégrante de la religion populaire ; il est fréquent dans les lieux de pèlerinage.

Il est toujours vivace de nos jours.

De nouvelles reliques sontcréées.

En France, les dernières à avoir suscité un véritable engouement sont peut-être celles liées à sainte Thérèse de Lisieux : morceaux de parquets de sa cellule auCarmel, parcelles de plâtre des murs de celle-ci, etc. Les reliques sont souvent conservées dans des reliquaires, qui peuvent être des coffres ornés de pierreries, ou des reliquaires-ostensoirs, destinés également à la vénérationde l’hostie consacrée (eucharistie).

Elles sont parfois dissimulées à l’intérieur de bijoux.

Les grands reliquaires font parfois l’objet d’un magnifique travail d’orfèvrerie. 2.2 Premières reliques et reliques du catholicisme Reliquaire de BresciaLa lipsanothèque de Brescia (sorte de reliquaire) est ornée de diverses scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, intégrantéléments architecturaux, personnages et animaux.

Dans cette œuvre caractéristique de l'art paléochrétien, plusieurs éléments dudécor trahissent l'influence encore très présente des modèles romains, tels que l'intérêt du sculpteur pour l'art du portrait ou lespostures des personnages.

Conservé depuis 1882 au Museo Civico dell'Età Christiana de Brescia, le reliquaire — faisant partie dutrésor du monastère de Santa Giulia — a rejoint les collections du nouveau musée de la ville en 1998.Lipsanothèque de Brescia,v.

370.

Ivoire.

Trésor du monastère de Santa Giulia, Museo della Città, Brescia (Lombardie, Italie).Scala/Art Resource, NY Les chrétiens commencent à vénérer les reliques des martyrs dès le IIe siècle, notamment en célébrant l’eucharistie sur les tombeaux de ceux-ci.

Pour lutter contre le commerce de reliques et le développement de fausses reliques, le Code théodosien (du nom de l’empereur Théodose le Grand) interdit le trafic d’ossements de martyrs en386 à Constantinople.

À la suite de l’engouement pour les reliques développé pendant les croisades, le concile de Lyon interdit, en 1274, la vénération des reliques récentesnon encore authentifiées.

Leur possession est souvent, notamment au Moyen Âge, l’objet de fortes tensions politiques.

La dévotion à l’égard des reliques est également liéeà l’attente d’un miracle. Reliquaire du trésor de ConquesReliquaire hexagonal médiéval, datant probablement de l'époque carolingienne, viii e siècle.

Or et pierres précieuses.

Trésor del'abbaye Sainte-Foy, Conques (Aveyron).Giraudon/Art Resource, NY La pratique de la vénération des reliques est par ailleurs justifiée par saint Thomas d’Aquin.

Elle est officiellement autorisée en 1563 par le concile de Trente, qui formuledes règles destinées à s’assurer de leur authenticité.

La discipline actuelle de l’Église catholique admet le culte des reliques à condition qu’il soit toujours tourné vers leChrist et associé à l’eucharistie. 2.3 Signification de la vénération des reliques. »

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