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Raymond Duchamp, dit Duchamp-Villon1876-1918Duchamp-Villon (Pierre-Maurice-Raymond Duchamp, dit R.

Publié le 22/05/2020

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« Raymond Duchamp, dit Duchamp-Villon 1876-1918 Duchamp-Villon (Pierre-Maurice-Raymond Duchamp, dit R.

Duchamp-Villon), né le 5 novembre 1876 à Damville (Eure), fit ses études classiques à Rouen, au Lycée Corneille (1886 à 1894).

Il se destinait à la médecine et prit les seize inscriptions réglementaires alors, mais, presque arrivé au terme de ses études, il fut immobilisé par une grave crise de rhumatismes. Les loisirs qui lui furent alors imposés par sa douloureuse maladie, il les consacra à la sculpture qui l'avait toujours attiré et à laquelle il s'était, déjà, souvent exercé.

Il n'avait pas été un étudiant en médecine particulièrement intégral.

De cette époque datent de petites statuettes.

Sa première œ uvre plus importante, un Nu couché, fut exposé à la Société Nationale des Beaux-Arts, en 1904.

En 1905, il expose au Salon d'Automne, un marbre : Femme qui lit ; une maquette en plâtre : Joueurs de football et un buste en bronze : M. D. (son père).

En 1906 un bronze : Dans le silence, un buste en plâtre : Esope. Tous les ans, dorénavant, nous le trouverons représenté au Salon d'Automne.

1907 : Torse, Vieux paysan ; 1908 : Chanson, plâtre, Portrait de jeune fille ; 1909 : Jeune Fille assise, Chanson, bois ; 1910 : Pastorale ; 1911 : Nymphe des bois, Baudelaire, Vasque décorative ; 1912 : Projet d'hôtel, architecture et sculpture ; 1913 : Bas-relief : les Amants, Buste. Sculptures, bas-reliefs et architecture faisaient partie de l'ensemble d'André Mare. L'année suivante, un autre ensemble d'André Mare réunissait dans un petit salon les médaillons : Chat, Pigeons, Chien, Perroquet, de Duchamp-Villon, alternant avec des Instruments jardiniers de La Fresnaye. Aux environs de 1910-1911, le Cubisme prenait son essor pour conquérir le monde et Puteaux avec Duchamp-Villon, Courbevoie avec Gleizes, furent des centres de discussion, d'élaboration.

Marcel Duchamp, frère de Duchamp-Villon, servait de trait d'union entre Montparnasse et notre banlieue.

Ainsi se trouvait renforcée la conviction profonde de la légitimité d'efforts tant discutés, mais qui étaient la suite logique, d'abord, “ de l'abandon de la sensibilité de la surface lumineuse chère à Rodin, de la suppression ensuite des délicatesses du modelé, au profit des grands plans que détermine la structure des objets, le rapport des figures les unes avec les autres et avec les formes qui les entourent — l'abandon des formes arrondies (Walter Pach) ”.

Cette prédominance de la ligne droite sur la ligne courbe exprime mieux notre existence tendue vers demain, obligatoirement rapide, sans emphase. Ensuite, tout naturellement, avec le Chat, le Perroquet, le Chien, les Amants, Duchamp-Villon peut employer les plans séparés et recomposés suivant les besoins de l'espace, suivant l'endroit où ils devaient se trouver, et affirmer une conception encore plus libérée de l'imitation de la nature.

La sculpture perd son côté document au profit du côté création : joie d'assembler des blocs les uns avec les autres jusqu'à ce qu'on ait trouvé les rapports exacts.

Alors s'affirme non seulement une nouvelle figuration de l'objet, mais une nouvelle figuration des rapports des objets entre eux, interprétée par des lignes, des plans et des volumes synthétiques qui s'équilibreront à leur tour en des rythmes analogues. »

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