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Raphaël

Publié le 16/05/2020

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« Peintre italien de la Renaissance.

Raphaël, dont le nom complet est Raffaello Santi ou Raffaello Sanzio, estné à Urbino, le 6 avril 1483, et mort à Rome le jour de son 37ème anniversaire, le 6 avril 1520.

Son père, lepeintre Giovanni Santi (1435?-94) le familiarise avec la peinture dès son plus jeune âge.

Selon leshistoriens, Raphaël étudie aussi avec Timoteo Viti (1467-1523).

En 1499, il s'installe à Pérouse en tantqu'assistant du peintre Pérugin.

A cette époque, le style des oeuvres de Raphaël devient si proche de celuide son maître que les historiens arrivent difficilement à attribuer un tableau au maître ou à son apprenti.En 1504, Raphaël s'installe à Florence, où il étudie les oeuvres de Léonard de Vinci et de Michel-Ange.

Ilsouhaite maîtriser leurs méthodes pour représenter les jeux de lumières et d'ombres, l'anatomie etl'action.

Son style typique, qui était fondé sur les perspectives et les compositions géométriques rigides,évolue vers une peinture moins formelle, comme dans ses madones de l'époque florentine.

L'influence deLéonard de Vinci est très visible dans "La belle Jardinière" (1507-08, Louvre).

En 1508, Raphaël vient àRome à la demande du pape Jules II.

Il y exécute des fresques pour le Palais du Vatican.

Ellesreprésentent des personnifications de la théologie, de la philosophie, de la poésie et de la justice.

Sous lathéologie, on peut apercevoir un groupe de personnages qui débattent du mystère de la Trinité.

Sous laphilosophie, Platon, Aristote et d'autres philosophes parlent ensemble.

Sous la poésie, le dieu Apollonapparaît entouré de Muses et de grands poètes.

A la mort du pape Jules II et à l'avènement de Léon X,Raphaël gagne en influence et en responsabilités.

En 1514, il est nommé architecte en chef de la basiliqueSaint-Pierre, puis directeur de fouilles et d'excavations d'antiquités dans Rome et sa région en 1515.

Ilexécute des oeuvres sur chevalet, comme le portrait de Jules II en 1511-12 et un grand nombre demadones.

Raphaël Né à Urbino, Raffaello Santi, dit Raphaël, acquit les bases essentielles de la peinture et de la philosophie humaniste grâce à l'éducation que lui prodigua son père, un homme cultivé et un peintre attentif à l'évolutionartistique qu'il observait à la cour royale.

A douze ans, il partit pour Pérouse faire son apprentissage dans l'atelier dupeintre Pérugin, dont l'influence est perceptible dans l'oeuvre de jeunesse de l'artiste.

Vers 1501, Raphaël qui a suaffirmer son talent, obtint sa première commande notable, le tableau du Couronnement de la Vierge.

En 1504, il serendit à Florence, sans doute attiré par la renommée des travaux de Léonard de Vinci et de Michel-Ange.

Ces deuxmaîtres contemporains eurent une influence déterminante sur le style et la technique développés par Raphaël, quiavait par ailleurs assimilé l'apport des grands maîtres du XVe siècle.

Appelé par le pape Jules II, Raphaël se rendit àRome probablement vers la fin de 1508.

Jeune artiste sans grande renommée, il gagna rapidement les faveurs de lacour pontificale et de l'aristocratie romaine qui lui fit don du surnom idolâtre de “Prince des Peintres”.

A Rome,durant les douze ans qu'il lui restait à vivre, Raphaël déploya une activité prodigieuse.

Jules II lui confia ladécoration des stanze du Vatican (salles de l'appartement pontifical), parmi lesquels la Chambre de la Signature, oùles fresques magistrales de La Dispute du saint sacrement et de L'École d'Athènes témoignent de l'esprit humanistedu souverain pontife.

A la mort de Bramante en 1514, le pape Léon X confia à Raphaël le dessin de la basiliqueSaint-Pierre.

Au faîte de sa renommée, auréolé d'une gloire qui faisait de lui un mythe vivant, Raphaël mourut le jourde ses trente-sept ans, laissant Rome inconsolable.

Raphaël Sanzio naquit à Urbin le 28 mars 1483 et mourut à Rome le 6 avril 1520.

De son père Giovanni Santi, peintrequi, pour l'époque et le milieu où il vécut, ne fut pas sans valeur et qu'il perdit à onze ans, il ne put guère apprendrequ'à manier le pinceau et les couleurs ; il fut mieux servi par sa vivacité d'esprit et sa délicatesse de sentiment, etses dons furent à la fois stimulés et nourris par les artistes qui se pressaient à la cour de Federico di Montefeltro etpar la vue des monuments dont la ville s'embellissait grâce à l'impulsion du duc d'Urbin.

Raphaël avait seize anslorsqu'il vint à Pérouse, à la suite de Pietro Vannucci, plus connu sous le nom de Pérugin ; il en fut rapidement ledisciple et l'admirateur dévoué.

L'élève génial but avec avidité aux sources que le maître lui découvrit ; il l'aida dansses travaux, en particulier dans ses peintures de la salle du Cambio au palais des Prieurs, en 1499, et ne fut paslong à le surpasser.

Il n'était pas encore âgé de dix-neuf ans qu'il avait déjà peint pour l'église San Francesco àCittà di Castello le Mariage de la Vierge actuellement à la Galerie Brera à Milan, et le Couronnement de laPinacothèque vaticane.

Ce sont des tableaux bien connus et qu'il n'est pas nécessaire de décrire par le menu, maisil faut nous arrêter un instant pour les examiner.

L'ordonnance harmonieuse des différentes parties, ainsi qu'un grandnombre des figures du Couronnement, sont les mêmes que dans l'Assomption de Pinturicchio à Santa Maria delPopolo et dans un autre Couronnement, de Pinturicchio toujours, à la Pinacothèque vaticane.

Mais c'est Raphaël quisort vainqueur de la comparaison, grâce à la perfection de la couleur et à la finesse de l'expression qu'il donne auxpersonnages de son tableau.

Il en est de même si l'on compare le Mariage de la Vierge de la Galerie Brera avec lafresque de Pérugin dans la chapelle Sixtine qui représente la Remise des clefs symboliques à saint Pierre.

La symétriede la composition et le décor architectural sont dérivés de Pérugin, mais ce qui est propre à Raphaël, c'est lalégèreté et l'élégance plus grandes du temple que l'on dirait copié sur celui de Bramante à Saint-Pierre de Montorio,la beauté sereine des personnages et la parfaite entente des couleurs.

Nous pouvons donc répéter, à la louange deRaphaël, qu'il a commencé là où son maître et l'un de ses camarades les plus éprouvés étaient arrivés après de longsefforts.

En 1502 et 1503, Raphaël est à Sienne où il peint avec Pinturicchio à la Bibliothèque Piccolomini et dessineune copie du fameux groupe des Trois Graces.

En 1504, il se rend à Florence muni d'une recommandation pour legonfalonier Pier Soderini, que lui avait donnée Giovanna Feltria della Rovere, soeur du duc Guidobaldo.

Il n'est pasdifficile d'imaginer l'impression profonde que dut produire sur l'artiste une ville aussi riche en oeuvres et en géniesdont certains avaient disparu, mais dont d'autres étaient encore vivants et dans la plénitude de leur force : FraAngelico et Benozzo Gozzoli, Masaccio et Ghirlandajo, Ghiberti et Donatello et, parmi les contemporains, Léonard deVinci et Michel-Ange.

C'est alors que s'ouvre une nouvelle phase de la carrière artistique de Raphaël, celle dite de lapériode florentine ou toscane ; il conserve ce que l'école ombrienne lui a apporté de meilleur : la simplicité del'inspiration, la grâce de l'expression et l'harmonie des couleurs ; à cela viennent s'ajouter désormais la diversité desfonds peints à l'imitation du paysage, l'art du raccourci et la science de l'anatomie dans la structure et le. »

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