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radiodiffusion.

Publié le 08/12/2021

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radiodiffusion. n.f., transmission à distance d'informations par ondes électromagnétiques.
Ce terme a progressivement été réservé à la seule transmission du son.

Les débuts de la radio.
La transmission de son d'un point à un autre par des ondes électromagnétiques fut réalisée
pour la première fois en 1901 par l'Italien Guglielmo Marconi. L'invention fut perfectionnée
dès 1906 par la mise au point de la triode due à l'Américain Lee de Forest, qui permit de
produire et d'amplifier de façon simple des ondes électromagnétiques.
Les premiers programmes de radio furent diffusés au début des années vingt en
France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Si, dans ce dernier pays, la radio s'est
développée grâce au financement de stations privées par la publicité, la radiodiffusion a été,
en Europe, intégrée aux monopoles des Postes.
En France, des stations privées furent autorisées à émettre par dérogation jusqu'à la
Seconde Guerre mondiale, qui révéla le pouvoir politique de la radio. La création d'un
ministère de l'Information en 1940 ouvrit la voie au monopole d'État, qui fut confirmé à la
Libération. En 1960, deux ménages sur trois étaient équipés. Des postes légers portables à
transistors ont désormais remplacé les postes familiaux.

Les stations françaises.
Le monopole d'État s'est maintenu en France jusqu'en 1981. Radio France, qui propose
plusieurs programmes, est depuis 1974 la société anonyme responsable de la
radiodiffusion publique. Elle ne diffuse aucune publicité de marque, même si ses émissions
ont aujourd'hui recours au parrainage. Elle a été concurrencée dès le lendemain de la
guerre par les postes dits périphériques financés par la publicité, qui contournaient le
monopole en émettant de l'extérieur du territoire. Nombre de ces postes étaient d'ailleurs
contrôlés (ou le sont encore) par l'État français, grâce à des participations financières
détenues par une société publique fondée pendant la guerre, la société financière de
radiodiffusion (SOFIRAD). Les principaux postes périphériques sont RTL, Europe 1 et RadioMonte-Carlo (RMC). Ces grandes stations rayonnent grâce à de puissants émetteurs en
ondes longues ou en ondes moyennes, également utilisées par France Inter. En 1981, les
stations périphériques représentaient en moyenne les trois quarts de la durée d'écoute.

La fin du monopole.
Comme dans la plupart des pays européens, les années quatre-vingt ont été marquées par
la fin du monopole d'État de la radiodiffusion. En France, après un puissant mouvement
d'opinion en faveur des radios pirates, ou radios libres (1977-1981), le gouvernement
socialiste a autorisé les radios locales privées sans publicité (1981), puis le financement
publicitaire de ces radios (1984). Comme France Musique et France Culture, deux des
stations de Radio France, ces radios utilisent la « fréquence modulée » (dite bande FM), de
moindre rayonnement que les grandes ondes, mais de meilleure qualité. Depuis, ces radios
ont largement perdu leur caractère local, se constituant en réseau ou en association. Leurs
programmes commerciaux constituent une forte concurrence pour les stations
traditionnelles. La plupart d'entre elles privilégient la musique et les informations, en
adaptant leur style à la tranche d'âge visée. Certaines répondent à des besoins
communautaires (culturels, religieux) spécifiques. Elles représentent 42 % de l'écoute de la
radio, contre 32 % environ aux stations périphériques, qui diffusent aussi sur la bande FM,
et le reste à Radio France. Depuis 1996, les radios doivent diffuser au moins 40 % de
chansons d'expression française.

Équipement et public de la radio.
L'équipement des ménages a rapidement progressé dans les années cinquante et soixante.
Dès 1990, 98 % des foyers français et américains étaient équipés. On compte un milliard
de récepteurs radio dans le monde (un pour cinq habitants), mais seulement un récepteur
radio pour dix foyers africains. La durée d'écoute de la radio en France est, en moyenne,
de trois heures par jour, l'audience cumulée maximale ayant lieu entre 7 h et 9 h. Les

auditeurs les plus assidus sont des hommes, des Parisiens et des cadres. La concurrence
de la télévision nuit à l'écoute de la radio. On ignore jusqu'à quel point ce phénomène se
prolongera. Aux États-Unis, pays où la télévision règne, l'écoute de la radio a remonté à
partir de 1988-1989.
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Les corrélats
amplitude
antenne - 1.TÉLÉCOMMUNICATIONS
archives audiovisuelles
audience (mesure d')
autoradio
Europe 1
hertzien (faisceau)
INA (Institut national de l'audiovisuel)
Marconi Guglielmo
média
ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française)
producteur
publicité
Radio France
radiofréquence
RAI (Radio Televisione Italiana)
rayonnement - Le rayonnement électromagnétique - Les ondes hertziennes
RCA (Radio Corporation of America)
réalisateur
redevance
RMC (Radio-Monte-Carlo)
RTBF (Radio-Télévision belge francophone)
RTL (Radio-Télé-Luxembourg)
SOFIRAD (Société financière de radiodiffusion)
TDF (Télédiffusion de France)
télé-enseignement
télécommunications - Les télécommunications spatiales
télévision - Les statuts de la télévision : le règne du service public
triode
Les médias
radiodiffusion - répartition de l'écoute de la radiodiffusion entre les stations
Les livres
radiodiffusion, page 4224, volume 8
communication - De Gaulle au micro de la radio de Londres, le 18 juin 1940,
page 1199, volume 3
communication - une famille à l'écoute de la radio en 1942, page 1199, volume 3

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