Quod tibi fieri nolueris alteri ne feceris

« Quod tibi jieri nolueris alteri ne feceri, Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit Saint Jérôme présente ce précepte comme un précepte divin (Ep., 121, 8) mais il s'agit en fait d'une nc,11ne éthique antérieure au Christianisme, puisqu'on la trouve déjà chez Isocrate (Nicoclès., 61): a wdaxovTfÇ ~+· iT,pwv ~py((E08f.

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> (c'est M.

Untersteiner, Spiritualità greca e spiritualità umana, s.

1.

1991 2 , 38 sq.

qui souligne particulièrement ce motif caractéristique de 1 'éthique grecque).

Ce topos apparaît sous les mêmes ter 111es dans /'Ancien Testament, dans le livre de Tobie ( 4, 16 : et il en fait le symbole de la tolérance civile; L.

Tolstoï dans son récit Karma parle d'un moine bouddhiste qui conseillait de se comporter avec chaque homme comme s'il s'agissait de nous-mêmes et de servir les autres comme nous vou­ drions être servis (Pensées, 2S avril) : selon Gandhi enfin (Aphorismes, 87) il faut agir avec les autres., fussent-ils les derniers des hommes., comme nous voudrions que chaque être se comporte envers nous.. »