Qui parle quand je dis je ?
Publié le 04/05/2021
Extrait du document
«
« Qui parle quand je dis JE ? »
Quand je dis « je », il semble logique que c’est moi qui parle mais est ce que ce « je » ne désignerais
pas n’importe qui qui pourrait penser comme moi ? Et même tout simplement, est ce que je sais ce
que je suis ?
En découle le problème d’autrui, autrui ne désigne pas quelqu’un en particulier mais tout autre que
moi, moi avec la précision essentielle que cet autre est un sujet dépourvu de conscience.
Lui aussi se
représente son identité, son existence et celle du mode extérieur, lui aussi est un « moi », mais autre
que moi.
L’expression latine « alter ego » est couramment utilisée pour décrire ce qu’il est.
Mais sommes-nous conscients de cet autrui ? Théoriquement, il en existerait deux, une d’ordre social
(nous sommes habitués ou condamnés à nous développer dans le milieu des autres, aucune de nos
facultés n’existerait au stade où elle se trouve sans la présence de nos semblables) et une autre
d’ordre psychologique (nous procédons régulièrement par identification entre nous pour savoir,
imaginer ou ressentir de qu’autrui pense ou ressent de son côté, mais nous ne pouvons pas savoir
avec certitude qu’il va sentir, aimer préférer les mêmes choses que nous.
Hegel montre que toute conscience a besoin de cella d’autrui pour se sentir exister comme sujet : je
n’ai conscience de moi comme sujet que par et face à un autre sujet.
La conscience est une faculté mentale de réflexivité qui permet de nous rendre compte des éléments
de notre existence.
L’identité est la faculté permettant de se reconnaître en tant que « soi ».
Un individu qui se réveille
complètement amnésique ne connaît pas son identité car la mémoire de ce qu’il a vécu a disparu.
Un
somnambule ne put pas non plus dire qu’il se reconnaît dans sa marche nocturne car il n’a pas de
conscience de le faire ni de l’avoir fait.
John Locke en tire comme conclusion que la saisie de son
identité propre vient de la permanence de l’activité de la conscience, associé à la mémoire.
La conscience de soi et des choses extérieures sont affectées de nos jours.
Dans la continuité de a
pensée de Darwin, Nietzsche estime que la conscience n’est pas faite pour nous connaître nous-
mêmes.
Marx désigne l’être humain comme un produit social, ce que nous pensons est totalement
déterminer par ce que nous vivons socialement.Amandine BAZIN
TG6.
»
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